Pio2001 a écrit:Bigga69 a écrit:Mais en tous cas, je crois quand même que tout n'est pas connu dans les phénomènes électriques ou électro-magnétiques, peut être même en acoustique, et qu'il ne fut pas tout résumer au mesurable, en tous cas à l'actuellement mesurable.
Il y a quelque chose en particulier qui te fait dire cela ?
Ce qui se passe dans le son de nos systèmes est archi-mesurable... mais cela ne veut pas pas dire qu'il suffit de brancher un appareil de mesure et d'appuyer sur un bouton.
Il faut savoir ce qu'on veut mesurer, et comment le mesurer, et ce n'est pas toujours simple.
Exemple de choses que l'on ne pense plus du tout à mesurer : le pleurage. Et pourtant, le logiciel VLC a longtemps souffert de pleurage pour l'incroyable raison que le moteur de lecture devait être asynchrone d'après les normes de lecture en streaming, avec adaptation de la vitesse en temps réel par rapport au remplissage du buffer.
Pire : ce pleurage n'était pas permanent. Il ne se manifestait que sur certains fichiers et à certains moments. C'est ce que je veux dire en parlant de choses archi-mesurables (0.5% de pleurage, n'importe quelle carte son à 20 euros est capable de le détecter), et pourtant hyper-difficiles à mesurer (il n'y a pas forcément de pleurage pendant le temps où on fait la mesure).
Bigga69 a écrit:Je crois qu'on touche là à une volonté de certains individus de substituer, dans leur référentiel personnel au niveau acoustique, à une autorité de pensée scientifique (Avec des bases ardues à acquérir, et des raisonnements à mener souvent difficiles) qui vérifie des hypothèses et qui progresse avec le temps, une autorité de perception alliée à une sorte de toute puissance, que personnellement je trouve assez hallucinante, surtout vu le niveau de complexité des domaines qui interviennent dans la restitution sonore.
Ayant moi-même longtemps cherché midi à quatorze heures dans le son de mon système (son des soudures, son des supports sous le lecteur CD, son des CD après dépoussièrage à la brosse anti-statique...), je pense que l'explication est bien plus simple : on entend une différence, donc on se demande d'où elle vient. C'est aussi bête que ça.
Le test ABX m'a donné une réponse intéressante : la différence n'existe plus pendant le test. Enfin, c'est un peu compliqué à décrire. Mais en tout cas, cela fait bien avancer le schmilblick.