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Bien comprendre l'Ultra HD, la 4K, et les normes THX, Dolby, DTS, Auro 3D

Au coeur des amplis

Message » 30 Sep 2018 8:45

Jean-Pierre Lafont a écrit:
jacko a écrit:Sauf qu'un mauvais accord ampli / enceinte qui conduit à une hausse de DHT peut s'entendre.

Heu... je ne voudrais pas mourir idiot, mais c'est quoi la DHT ? Je ne connais que la dihydrotestostérone qui réponde à ces initiales.
Ce ne serait pas la THD ? Total Harmonic Distortion ?

C'est exactement ça JIM d'avoir répondu.
Pourquoi utiliser l'acronyme français, bien que nous ne sommes pas obligé.
Because HCFR est une association francophone comme son forum et la majorité des forumeurs lisent les notices en français.
Le référentiel technique est donc majoritairement francophone. C'est un peu perturbant je l'accorde car certains termes et donc acronymes n'ont pas de traduction ou une traduction imprécise vis à vis du terme anglophone original (c'est souvent le cas en vidéo).


Dans ce cas, un mauvais accord entre l'ampli et l'enceinte conduit rarement à ce type de distorsion, sauf l'éventuelle saturation d'un ampli pas assez puissant pour une enceinte à bas rendement.


Je pensais en particulier à ce cas qui n'est pas fréquent mais possible.
Idem pour ma remarque sur les classe D afin de limité la monté en DHT aux hautes fréquences.

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Message » 30 Sep 2018 9:16

Pio2001 a écrit:En audio, on fait très rarement des tests ABX pour obtenir des statistiques. Généralement, c'est pour déterminer si une différence est formellement audible entre deux appareils pour une personne donnée.


A mon avis les choses sont souvent très mal faites.
En audio comme en vidéo on ne peut juger qu'à partir d'un référentiel, le problème étant les particularités de la mémoires auditive et visuelle.
Elle est très différente.

Le panel de testeur doit déjà connaitre les morceaux écouté sur un matériel de référence contrôler et neutre : que test-on ? La capacité auditive du panel ? Ou l'absence de différence du matériel ?
Tester en ABX des systèmes dans lesquels plusieurs éléments changent ? Peut-être, bien qu'à ce stade on complique bien les choses.
Est-on certain que le local est traité acoustiquement afin de ne pas pénaliser l'écoute ? Dans certains tests il faudrait ne faire que des écoutes au casque et avec un casque que le panel utilise, car un casque a rarement une réponse neutre et toujours des irrégularités aux hautes fréquences.
Le panel doit être formé, ou du moins une parti du panel doit savoir quoi écouté et chercher les artefacts et défauts éventuels.
En vidéo un panel qui n'a pas connaissance des artefacts ne les verra pas : il ne sait pas où regarder pour contrôler l'artefact type et ne pouvant mettre de nom sur certains phénomènes il n'est pas évident qu'il perçoive un phénomène "flash" comme les AEC.
L'audio est plus subtile et plus difficile, mais l'exercice requière également de savoir comment écouter.
Il faut surtout s'assurer d'une mise en oeuvre rigoureuse et équitable qui peut mettre en avant les défauts du matériel et qu'aucun élément environnemental puisse pénaliser cette analyse d'écoute ou de visualisation.

La statistique est le seul élément probant et ne peut se faire que sur un échantillon (panel) représentatif constitué de personnes ayant des connaissances et d'autres n'en ayant pas. Le nombre de participant est important. Il ne faut pas réfléchir bien longtemps pour se rendre compte qu'un petit groupe ne peut pas déterminer une conclusion valable. D'un point de vu statistique, la personne capable d'entendre la différence (nous ne sommes pas égaux en terme d'ouïe) fait parti d'une minorité. Si cette perception est liée à une merveille ouïe, dans un panel plus grand de 100 personnes par exemple, à supposé qu'il y a 10 panélistes choisi spécialement pour cette capacité, si au moins 7 d'entre eux notent une différence, alors cela veut dire qu'il y en a une. dans ce même panel, si au moins 20% des autres panélistes notent également une différence alors il y en a une que 27% de la population peut percevoir.
On peut alors imaginer tout autre type de combinaison qui valide ou invalide l'observation.
Sur un petit nombre, le vote singulier ne veut rien dire. Soit le panéliste est dans l'erreur d'interprétation, soit il y a effectivement une remarque pertinente. Mais sans outils d'analyse statistique obtenu sur un échantillon pertinent, on ne peut rien en tirer.

Tout comme en vidéo, les AEC des mono-DLP ne seront pas perçu par la majorité les spectateurs. Cependant, après explication du phénomène certains dévoilent les avoir vu mais n'ont on pas fait état car ils ne savaient pas de quoi il s'agit. Si on leur demande de décrire quant et où dans l'image ils les ont vu, on se rend compte que leur témoignage est effectif.
Cette observation est vrai car la technologie mono-DLP génère des EAC, les voire ou ne pas les voire est la vraie question, mais ils sont là.
Un ABX mal fait pourra conduire à la conclusion : ce mono-DLP n'a pas d'AEC, alors qu'il faudrait dire on ne les voit pas. On ajoute au panel une personne sensible et l'étude tombe à l'eau ! Sur un petit échantillon on ne peut en tirer aucunes conclusions.

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Message » 30 Sep 2018 9:26

Jean-Pierre Lafont a écrit:Je ne connais pas d'ampli numérique. Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ?

Serait-ce un classe D avec un contrôle numérique de la modulation ?
Selon le département recherche de Philips Digital Systems: Amplificateur numérique est un terme impropre. C'est simplement un classe D. Il y a deux catégories:
- La classe D à contrôle analogique. Il s'agit d'un ampli à porteuse modulée avec un signal d'entrée analogique et un système de contrôle analogique. Normalement, un circuit de contre-réaction est présent pour contrôler les erreurs de gain.
- La classe D à contrôle numérique. La modulation dispose d'un contrôle numérique qui commute un étage de puissance. Aucun contrôle d'erreur n'est présent. Ceux qui ont un contrôle d'erreur sont équivalents à une classe D à contrôle analogique avec un DAC en amont. C'est une voie sans issue.


Les FDA appartiennent je pense à une autre catégorie :

Amplificateur Full Digital FDA

"Un amplificateur Full Digital est entièrement numérique, il n'utilise pas de conversion numérique / analogique avant l'amplification. Il assure donc à lui tout seul la fonction de DAC, de préamplificateur, et d'amplificateur de puissance. Ces amplificateurs FDA sont d'un rapport qualité / prix époustouflant, et délivrent des performances inespérées dans leur gamme de prix.
Le FDA est un amplificateur qui assure la conversion de puissance du flux numérique qu'il reçoit. Cette puissance, contrairement aux réalisations maintenant bien connues en classe D ou classe T, assure la conversion du flux numérique en volts / ampères au niveau du bornier de raccordement de vos enceintes / haut-parleurs."
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Message » 30 Sep 2018 9:34

Jean-Pierre Lafont a écrit:Avant d'acheter un ampli classe D large bande, vérifiez bien sa fréquence porteuse ou à défaut sa bande passante.

Le problème les spec des produits commerciaux indiquent volontiers la bande passante mais pas la fréquence porteuse.

8 ou 4 ohms... n'est qu'une vue de l'esprit (Citation de Floyd Toole). La plupart des amplis fonctionnent correctement sous une charge résistive de 2 ohms.

Je m'interroge assez souvent sur cette question. On nous dit qu'idéalement un ampli donne le double de puissance entre une charge de 8 ohm et une charge de 4 ohm et ainsi de suite. Les spec constructeurs indiqueront donc 100 w 8 ohm / 200 w 4 ohm puis en général rien au delà.
Mais lorsque l'info indique une hausse de puissance de seulement 50% voir moins faut-il s'inquiéter d'utiliser une enceinte dont l'impédance peut chuter sous les 3 ohm ?


Serait-ce un classe D avec un contrôle numérique de la modulation ?
Selon le département recherche de Philips Digital Systems: Amplificateur numérique est un terme impropre. C'est simplement un classe D. Il y a deux catégories:
- La classe D à contrôle analogique. Il s'agit d'un ampli à porteuse modulée avec un signal d'entrée analogique et un système de contrôle analogique. Normalement, un circuit de contre-réaction est présent pour contrôler les erreurs de gain.
- La classe D à contrôle numérique. La modulation dispose d'un contrôle numérique qui commute un étage de puissance. Aucun contrôle d'erreur n'est présent. Ceux qui ont un contrôle d'erreur sont équivalents à une classe D à contrôle analogique avec un DAC en amont. C'est une voie sans issue.

Il s'agit de la deuxième catégorie et ceci témoigne encore des approximations du marketing.
On ne peut pas imaginer le nombre de personnes qui pensent que D signifie Digial.

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Message » 30 Sep 2018 10:53

jacko a écrit:Le panel de testeur doit déjà connaitre les morceaux écouté sur un matériel de référence contrôler et neutre : que test-on ? La capacité auditive du panel ? Ou l'absence de différence du matériel ?

Certaines des plus fines des oreilles de HCFR participaient aux tests ABX "Kangourou"
la "capacité auditive du panel" était certaine, et pas seulement par ce que j'y participais :wink:
jacko a écrit:Tester en ABX des systèmes dans lesquels plusieurs éléments changent ? Peut-être, bien qu'à ce stade on complique bien les choses.

On a aussi testé du bruit rose
jacko a écrit:Est-on certain que le local est traité acoustiquement afin de ne pas pénaliser l'écoute ?

Le local était traité
jacko a écrit:Dans certains tests il faudrait ne faire que des écoutes au casque et avec un casque que le panel utilise, car un casque a rarement une réponse neutre et toujours des irrégularités aux hautes fréquences.

2 casques différents étaient utilisés dont des casques Stax électrostatiques
jacko a écrit:Le panel doit être formé, ou du moins une parti du panel doit savoir quoi écouté et chercher les artefacts et défauts éventuels.

Comme déjà signalé 2 Ingénieurs du Son écoutaient, plus une copieuse liste de fines oreilles....
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Message » 30 Sep 2018 11:13

jacko a écrit:Le panel de testeur doit déjà connaitre les morceaux écouté sur un matériel de référence contrôler et neutre

La mémoire auditive est fugace. Il est impossible de demander à des personnes d'origines diverses de se souvenir du son qu'ils auraient écouté quand ? où ? comment ?
On ne peut éviter la nouveauté de l'extrait sonore.
Dans le test JBL on écoute 3 fois 3 extraits courts (15 secondes chacun).
Pourquoi 3 extraits: pour avoir plusieurs dynamiques (mélodieux, syncopé) dans des styles différents (jazz, classique).
Pourquoi 3 fois ? la première pour découvrir et se familiariser avec l'extrait. La seconde pour l'analyse critique et la troisième pour consolider l'analyse.

que test-on ? La capacité auditive du panel ? Ou l'absence de différence du matériel ?

C'est l'absence de différence mais pas nécessairement du matériel. ça peut être une situation ou une configuration.
Par exemple, pour le niveau sonore au cinéma les tests sont faits dans des salles de référence de 800 à 1000 participants après un calibrage poussé de l'installation (2 jours). Les participants sont formés (ingénieurs du son, critiques spécialisés, réalisateurs) mais aussi des journalistes, des musiciens. Tous les âges sont représentés. Une description du test est donnée. On fait écouter un court extrait à 3 niveaux sonores différents. Les participants doivent donner leur avis sur chaque niveau, trop fort, pas assez, jusqu'à ce qu'un consensus l'emporte. On répète l'opération avec d'autres exraits. Les tests effectués pour le niveau sonore en salle ont montré une préférence à 85dBC pour 95% des participants (moyenne sur plusieurs sessions dans différentes salles).

Les tests pour la reproduction musicale sont différents (on ne cherche pas la même chose). Je n'ai pas le temps de vous traduire la méthode de sélection. Ceux qui ne parlent pas Anglais, feront la traduction avec Google.

Le panel doit être formé, ou du moins une parti du panel doit savoir quoi écouté et chercher les artefacts et défauts éventuels.


Selection of listening panels
Expert listeners It is important that data from listening tests assessing small impairments in audio systems should come exclusively from subjects who have expertise in detecting these small impairments. The higher the quality reached by the systems to be tested, the more important it is to have expert listeners.

Criteria for selecting subjects
The outcome of subjective tests of sound systems with small impairments utilizing a selected group of listeners is not primarily intended for extrapolation to the general public. Normally the aim is to investigate whether a group of expert listeners, under certain conditions, are able to perceive relatively subtle degradations but also to produce a quantitative estimate of the introduced impairments. The demanding nature of the test procedure is intended to reveal those problems that
may be revealed during the extensive period of exposure under different conditions which occur in real life once a system has been introduced to the consumer. There is sometimes a reason for introducing a rejection technique either before (pre-screening) or after (post-screening) the real test. In some cases both types of rejection might be used. Here, elimination is referred to as a process where all judgements from a particular subject are omitted. Any type of rejection technique which is not carefully analysed and applied may lead to a biased result. It is therefore extremely important that, whenever elimination of data has been made, the test report clearly describes the applied criterion so that the reader can make his own judgement.

Pre-screening of subjects
Pre-screening procedures, include methods such as audiometric tests, selection of subjects based on their previous experience and performance in previous tests and elimination of subjects based on a statistical analysis of pre-tests. The training procedure might be used as a tool for pre-screening.
The major argument for introducing a pre-screening technique is to increase the efficiency of the listening test. This must however be balanced against the risk of limiting the relevance of the result too much.

Post-screening of subjects
Post-screening methods can be roughly separated into at least two classes; one is based on inconsistencies compared with the mean result and another relies on the ability of the subject to make correct identifications. The first class is never justifiable. Whenever a subjective listening test is performed with the test method recommended here, the required information for the second class of post-screening is automatically available. A suggested statistical method for doing this is described in Attachment 1.
The methods are primarily used to eliminate subjects who cannot make the appropriate discriminations. The application of a post-screening method may clarify the tendencies in a test result. However, bearing in mind the variability of subjects’ sensitivities to different artefacts, caution should be exercised.

Size of listening panel
The adequate size for a listening panel can be predicted if the variance can be estimated and the required resolution of the experiment is known.
Where the conditions of a listening test are tightly controlled on both the technical and behavioural side, experience has shown that data from 20 subjects is often sufficient for drawing appropriate conclusions from the test. If analysis of the data can be carried out as the test proceeds, then no further subjects need be processed when an adequate level of statistical significance for drawing appropriate conclusions from the test has been reached.
If some of the systems under test are expected to be nearly transparent, a larger number of subjects will be required to ensure that a sufficiently large number pass the post-screening test.
If, for any reason, tight experimental control cannot be achieved, then larger numbers of subjects might be needed to attain the required resolution.
The size of a listening panel is not solely a consideration of the desired resolution. The result from the type of experiment dealt with in this Recommendation is, in principle, only valid for precisely that group of expert listeners actually involved in the test. Thus, by increasing the size of the listening panel, the result can be claimed to hold for a more general group of expert listeners and may therefore sometimes be considered more convincing. The size of the listening panel may also need to be increased to allow for the probability that subjects vary in their sensitivity to different artefacts.


Est-on certain que le local est traité acoustiquement afin de ne pas pénaliser l'écoute ?

Oui, bien sûr, sinon, le test n'a aucune valeur.

On ne peut pas imaginer le nombre de personnes qui pensent que D signifie Digital.

Surtout quand les fabricants en ajoutent une couche: https://www.axiomaudio.com/blog/digital_amplifier


coincarre a écrit:Amplificateur Full Digital FDA ...

Merci, je ne connaissais pas.
Mais je ne suis pas plus avancé. J'ai cherché de la doc technologique sur le net, et je n'ai rien trouvé de probant. Je ne crois pas à un DAC de puissance qui coûterait une fortune et ne ferait pas avancer le schmiblic.
Je n'ai trouvé que des textes confus comme celui-ci:

Le DAC, pré-ampli et ampli de puissance sont intégrés dans un seul boîtier, tous réunis dans un circuit numérique intelligent. Il y a quatre entrées, toutes digitales: USB, optique et deux coaxiales et une sortie (haut-parleurs). Il n'y a pas de sortie ligne ou de préamp. L’amplification est entièrement numérique, mais ce n’est pas une implémentation standard de Classe D. Ce n’est pas un appareil B&O version ICE. Toutes les données entrantes sont échantillonnées (ici en 24/384) à l'aide d'une recette DigiMaster maison. Le flux PCM est converti en PWM qui, à son tour, est amplifié numériquement pour piloter l'étage de sortie du haut-parleur.
Le seul chemin de signal analogique dans l'amplificateur numérique est le filtre de reconstruction de sortie. L'objectif principal du filtre de sortie est d'atténuer le composant de commutation haute fréquence de l'étage de puissance tout en préservant l'intégrité de tous les signaux de la bande audio.

Cette dernière ligne pourrait être insérée dans la description d'un classe D. C'est louche.
Avez-vous un descriptif technique qui tienne la route ?

texte original:
DAC, pre-amp and power-amp rolled into one box, all fused together in one clever digital circuit. There are four inputs ALL digital: USB, optical and two coaxial and one way out (loudspeakers). There’s no line- or pre-out. Amplification is all digital but this ain’t no standard Class D-esque implementation. This ain’t no B&O ICEowered device. All incoming data is up-sampled (here to 24/384) using home-cooked DigiMaster recipe. The PCM stream is converted to PWM which in turn is digitally amplified to drive the loudspeaker output stage.
The only analog signal path in the digital amplifier is the output reconstruction filter. The main purpose of the output filter is to attenuate the high-frequency switching component of the power stage while preserving the integrity of all signals in the audio band.
Dernière édition par Jean-Pierre Lafont le 30 Sep 2018 11:35, édité 1 fois.

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Message » 30 Sep 2018 11:25

Igor

Tous les ABX kangourou fait via HCFR ont été fait dans un local parfaitement traité ?
Y compris ceux auxquels vous avez participé.

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Message » 30 Sep 2018 11:30

Bonjour,

Je découvre le post que je viens de lire dans sa totalité.

Tout d'abord, merci à vous Jean Pierre, de passer un peu de temps à nous expliquer.
Le son est une passion pour beaucoup, malmené par des légendes urbaines qui se propagent et qui souvent, ne permettent plus aux novices, comme aux autres passionnés, de trouver la bonne information.

Vous etes pour moi, comme l'est Roland et maintenant de nombreux autres qui ont compris depuis bien longtemps que vous étiez l'une des sources d'information vitale au sujet audio.

Ca a permis à beaucoup de monde de progresser et de comprendre plus en détail comment cela fonctionne, c'est une chance pour un forum comme celui-ci de vous avoir comme intervenant !
Je trouve cela incroyable, après toute ces années, qu'il vous faille encore vous justifier sur vos compétences lorsque vous intervenez sur un sujet !

Comme tout le monde, sur mon parcours de progression, je m'informe, lis les théories et tente de les mettre en pratique.
Pour moi, la passion, c'est autant de comprendre que d'écouter, pour finalement réussir à avoir une théorie qui colle à la pratique et qui fonctionne…et qui permettrait à chaque fois que l’on intervient sur un système, d’avoir un résultat meilleur, ce n’est pas encore complètement le cas pour moi…
Le sujet de l’audio est complexe à apprivoiser, on peut mesurer certaines choses, mais la complexité des mesures (surtout en acoustique) rend la mise en situation pratique difficile.

Certes, dans les grandes lignes on sait, mais dès lors qu’il faut aller chercher le petit plus que tout passionné veut gagner, c’est moins évident.

Sur le sujet des amplis et du rôle que tient cet élément dans la reproduction d’un signal sonore, j’ai lu depuis longtemps la finalité du produit, ainsi que son but, la neutralité, avec pour conséquence, une différence faible, voir inaudible entre modèles bien conçus.
Tout ceci confirmé par les ABX que j’ai pu lire ou ceux récemment fait par Pio, Ohl, Syber, Igor et d’autres encore.

C’est vrai que dans les eaux de la section hifi du forum ou nous croisons souvent, lorsque l’on prétends cela, on se fait jeter des pierres… mais ça évolue doucement…
La légende de l’ampli X qui va avec les enceintes Y est encore bien dans les esprits, c’est un peu normal, c’est écrit dans la presse spécialisé, répété par les vendeurs en magasin, ça fait tourner le commerce !

En lisant ce post, vous indiquez l’ensemble des caractéristiques à regarder pour deviner ce que serait un bon amplificateur.

Pour vous, si vous deviez choisir un amplificateur, quels serait, par ordre d’importance, les critères que vous regarderiez en premier et qui pourraient être discriminatoires pour amplifier des enceintes larges bandes par exemple ?
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Message » 30 Sep 2018 11:32

Bonjour Jacko,

J'ai prévu de faire une séance ABX ce mois ci, bon, ce post de JPL éclaire encore un peu plus mes pensées sur le sujet, mais je voudrais aussi tester des DACs par exemple, j'ai aussi de gros doutes sur une éventuelle différence perceptible entre 2 produits bien conçu, malgré les propos hallucinants lus dernièrement.

Si tu veux participer, il y a encore de la place : http://www.homecinema-fr.com/forum/general-haute-fidelite/sessions-tests-abx-en-octobre-2018-t30089936.html

Aie (je suis à Paris, je te vois à Antibes)...
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Message » 30 Sep 2018 11:41

Jean-Pierre Lafont a écrit:
jacko a écrit:Le panel de testeur doit déjà connaitre les morceaux écouté sur un matériel de référence contrôler et neutre

La mémoire auditive est fugace. Il est impossible de demander à des personnes d'origines diverses de se souvenir du son qu'ils auraient écouté quand ? où ? comment ?
On ne peut éviter la nouveauté de l'extrait sonore.
Dans le test JBL on écoute 3 fois 3 extraits courts (15 secondes chacun).
Pourquoi 3 extraits: pour avoir plusieurs dynamiques (mélodieux, syncopé) dans des styles différents (jazz, classique).
Pourquoi 3 fois ? la première pour découvrir et se familiariser avec l'extrait. La seconde pour l'analyse critique et la troisième pour consolider l'analyse.

C'est bien pour cette raison qu'il faut un minimum de préparation et un protocole rigoureux.
Si les ABX fait par de vraies études sont forcément réalisé en ces termes, ce n'est pas le cas des tests ABX fait "entre amis"
Une recherche google ABX kangourou renvoie à des pages HCFR très évocatrices.


que test-on ? La capacité auditive du panel ? Ou l'absence de différence du matériel ?

C'est l'absence de différence mais pas nécessairement du matériel. ça peut être une situation ou une configuration.
Par exemple, pour le niveau sonore au cinéma les tests sont faits dans des salles de référence de 800 à 1000 participants après un calibrage poussé de l'installation (2 jours). Les participants sont formés (ingénieurs du son, critiques spécialisés, réalisateurs) mais aussi des journalistes, des musiciens. Tous les âges sont représentés. Une description du test est donnée. On fait écouter un court extrait à 3 niveaux sonores différents. Les participants doivent donner leur avis sur chaque niveau, trop fort, pas assez, jusqu'à ce qu'un consensus l'emporte. On répète l'opération avec d'autres exraits. Les tests effectués pour le niveau sonore en salle ont montré une préférence à 85dBC pour 95% des participants (moyenne sur plusieurs sessions dans différentes salles).

Ce qui me parait évident car le test de niveau met à l'épreuve la physiologie général de l'oreille (lobe jusqu'au tympan, voire cérébral).
On est sur un aspect primordial mais simple de l'audition : la réactivité au niveau d'écoute et pression acoustique.


Les tests pour la reproduction musicale sont différents (on ne cherche pas la même chose). Je n'ai pas le temps de vous traduire la méthode de sélection. Ceux qui ne parlent pas Anglais, feront la traduction avec Google.

Le panel doit être formé, ou du moins une parti du panel doit savoir quoi écouté et chercher les artefacts et défauts éventuels.


Selection of listening panels
Expert listeners It is important that data from listening tests assessing small impairments in audio systems should come exclusively from subjects who have expertise in detecting these small impairments. The higher the quality reached by the systems to be tested, the more important it is to have expert listeners.

Criteria for selecting subjects
The outcome of subjective tests of sound systems with small impairments utilizing a selected group of listeners is not primarily intended for extrapolation to the general public. Normally the aim is to investigate whether a group of expert listeners, under certain conditions, are able to perceive relatively subtle degradations but also to produce a quantitative estimate of the introduced impairments. The demanding nature of the test procedure is intended to reveal those problems that
may be revealed during the extensive period of exposure under different conditions which occur in real life once a system has been introduced to the consumer. There is sometimes a reason for introducing a rejection technique either before (pre-screening) or after (post-screening) the real test. In some cases both types of rejection might be used. Here, elimination is referred to as a process where all judgements from a particular subject are omitted. Any type of rejection technique which is not carefully analysed and applied may lead to a biased result. It is therefore extremely important that, whenever elimination of data has been made, the test report clearly describes the applied criterion so that the reader can make his own judgement.

Pre-screening of subjects
Pre-screening procedures, include methods such as audiometric tests, selection of subjects based on their previous experience and performance in previous tests and elimination of subjects based on a statistical analysis of pre-tests. The training procedure might be used as a tool for pre-screening.
The major argument for introducing a pre-screening technique is to increase the efficiency of the listening test. This must however be balanced against the risk of limiting the relevance of the result too much.

Post-screening of subjects
Post-screening methods can be roughly separated into at least two classes; one is based on inconsistencies compared with the mean result and another relies on the ability of the subject to make correct identifications. The first class is never justifiable. Whenever a subjective listening test is performed with the test method recommended here, the required information for the second class of post-screening is automatically available. A suggested statistical method for doing this is described in Attachment 1.
The methods are primarily used to eliminate subjects who cannot make the appropriate discriminations. The application of a post-screening method may clarify the tendencies in a test result. However, bearing in mind the variability of subjects’ sensitivities to different artefacts, caution should be exercised.

Size of listening panel
The adequate size for a listening panel can be predicted if the variance can be estimated and the required resolution of the experiment is known.
Where the conditions of a listening test are tightly controlled on both the technical and behavioural side, experience has shown that data from 20 subjects is often sufficient for drawing appropriate conclusions from the test. If analysis of the data can be carried out as the test proceeds, then no further subjects need be processed when an adequate level of statistical significance for drawing appropriate conclusions from the test has been reached.
If some of the systems under test are expected to be nearly transparent, a larger number of subjects will be required to ensure that a sufficiently large number pass the post-screening test.
If, for any reason, tight experimental control cannot be achieved, then larger numbers of subjects might be needed to attain the required resolution.
The size of a listening panel is not solely a consideration of the desired resolution. The result from the type of experiment dealt with in this Recommendation is, in principle, only valid for precisely that group of expert listeners actually involved in the test. Thus, by increasing the size of the listening panel, the result can be claimed to hold for a more general group of expert listeners and may therefore sometimes be considered more convincing. The size of the listening panel may also need to be increased to allow for the probability that subjects vary in their sensitivity to different artefacts.


Ce n'est pas en vu d'une appréciation matériel.
J'imagine que les études sérieuses constituent un panel adapté aux objectifs.
Ce qui est démontré par vos illustrations.


Est-on certain que le local est traité acoustiquement afin de ne pas pénaliser l'écoute ?

Oui, bien sûr, sinon, le test n'a aucune valeur.

Ce n'est pas toujours le cas des tests fait "entre amis".
J'ai suggérer plus haut une recherche google car ce point aussi est mis en question.


On ne peut pas imaginer le nombre de personnes qui pensent que D signifie Digital.

Surtout quand les fabricants en ajoutent une couche: https://www.axiomaudio.com/blog/digital_amplifier


coincarre a écrit:Amplificateur Full Digital FDA ...

Merci, je ne connaissais pas.

Lyngdorf parle également de tout numérique dans ces dernières amplifications.
Je me pose toujours la question de la pertinence des termes.
Il me semble que Lyngdorf est du PWM avec contrôle numérique, donc le cas 2 que vous avez évoqué.

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Message » 30 Sep 2018 12:12

Sur L'audiophilie des gens heureux, JLO précise ce qui pourrait faire l'objet de différences entres amplis lors de sessions ABX : http://chaud7.forumactif.fr/t162-organisons-un-test-abx-d-amplis

Je le cite :

- la distortion de croisement : il faut des conditions de faible niveau, donc des enceintes à haut rendement
- le comportement à l'écrêtage : il faut des conditions de niveau fort donc des enceintes à bas rendement avec une impédance tourmentée
- toute « signature sonore » reconnue par notre hôte et/ou les audiophiles
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Message » 30 Sep 2018 15:05

Jean-Pierre Lafont a écrit:
Pio2001 a écrit:En audio, on fait très rarement des tests ABX pour obtenir des statistiques. Généralement, c'est pour déterminer si une différence est formellement audible entre deux appareils pour une personne donnée.

Le test JBL est pourtant un exemple de test ABX à des fins statistiques. Les normes sont souvent établies d'après des expériences comparatives menées au fil du temps sur un grand nombre de sujets. Le temps de réverbération des pièces d'écoute a été établi de cette façon. Le niveau d'écoute des salles de cinéma aussi.


Tout-à-fait. Et les université aussi, parfois, ainsi que l'AES.
Mais on trouve un grand nombre de tests de type purement ABX, dans lesquels on a coutume de faire répéter l'identification à un seul auditeur jusqu'à obtenir un résultat significatif. David Clarke, l'association espagnole Matrix-Hifi, et sur HCFR, l'équipe des Kangourous, en ont fait de nombreux.

jacko a écrit:Tester en ABX des systèmes dans lesquels plusieurs éléments changent ?


Ce test avait été précédé d'une vingtaine d'autres, étalés sur plusieurs mois ou années, dans lesquels un seul élément était changé à chaque fois. Et quasiment à chaque fois les auditeurs ne parvenaient pas à faire de différence. Pour différencier en ABX deux lecteurs de CD, il avait fallu descendre jusqu'au baladeur CD, en face d'un système à base de DAC Audio Note, je crois. Enfin une différence avait pu être mise en évidence en ABX... en faveur du baladeur !!!
Et le pire, c'est que les mesures expliquent la chose ! Un baladeur CD a logiquement une meilleure réponse en fréquence qu'un DAC Audio Note, de conception ésotérique (lampes, et filtre anti-alias imparfait).
Pareil pour les amplis. ils avaient beau comparer les extrêmes les plus fous, les tests échouaient toujours.

C'est le résultat de tous ces tests (malheureusement disparus de leur site web) qui les a conduits, à la fin, à tout changer d'un seul coup : supports, câbles, source et électroniques... pour le résultat posté plus haut. Ils ne l'ont pas fait en ABX car cela aurait été redondant avec tous les tests ABX qu'ils avaient déjà faits auparavant. Ils ont juste demandé aux participants de voter. De cette façon, ils ont contourné l'argument selon lequel leur pièce ou les enceintes utilisées n'étaient pas assez discriminantes.

jacko a écrit:A mon avis les choses sont souvent très mal faites.

jacko a écrit:La statistique est le seul élément probant et ne peut se faire que sur un échantillon (panel) représentatif [...] Il ne faut pas réfléchir bien longtemps pour se rendre compte qu'un petit groupe ne peut pas déterminer une conclusion valable.


J'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose. Plus haut, Fyper disait qu'on ne peut tirer aucune conclusion d'un test ABX échoué. Or, toutes les conditions dont tu parles, si elles étaient réunies, permettraient justement de conclure à une absence de différence à partir d'un test ABX échoué.

Aucune d'entre elles n'est nécessaire pour tirer une conclusion d'un test ABX réussi. Pour cela, les conditions sont plutôt le nombre d'essais (pour éliminer le hasard), l'absence de répétition (ne pas garder seulement ce qui nous arrange), la mise en double aveugle stricte (pas de triche possible), et la reproduction par une équipe indépendante (tout le monde peut se tromper).

Mais surtout, j'ai l'impression que tu as en tête une vision a priori de ce que tu veux faire dire à un test ABX.
Et étant donné les conditions que tu donnes, cela ressemble à "le test doit pouvoir être accepté pour publication dans le journal de l'AES, et pouvoir faire l'objet d'un article dans Science et Vie, sinon, cela n'a strictement aucune valeur".

Ce n'est pas du tout dans ce contexte qu'on pratique les tests ABX "chez soi". Chez soi, on utilise le protocole ABX comme on utilise un voltmètre pour savoir si une pile est encore bonne.
Et tes arguments, transposés à l'analogie du volmètre, ressemblent un peu à "on ne peut tirer strictement aucune conclusion du fait que l'aiguille d'un voltème soit placée en face de la graduation 1.5 V".
Effectivement, le calibre du voltmètre était-il le bon ? Est-ce qu'on ne s'est pas trompé de pile ? A-t-on tenu compte de l'imprécision du voltmètre ? Les fils étaient-ils fermement appliqués aux bornes de la pile ? etc.

Pour autant, doit-on en conlure qu'utiliser un voltmètre pour tester une pile ne sert strictement à rien et qu'on ne peut en tirer aucune conclusion ?
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Message » 30 Sep 2018 15:57

jacko a écrit:Igor

Tous les ABX kangourou fait via HCFR ont été fait dans un local parfaitement traité ?
Y compris ceux auxquels vous avez participé.


Salut jacko,

Pour HCFR le test ABX le seul ou j'ai participé était organisé par le staff HCFR chez le modo cquest :thks:
C'était donc une comparaison ABX de DACs avec l'interface spécifique de commutation fournie par Jean-Luc Ohl
Le local de cquest était traité, mais pour renforcer le résultat des casques ont étés utilisés parallèlement ( Stax et ?)

Pour mes autres tests (amplis) réalisés pour la Revue Diapason en 1977 :oldy: et avec les élèves de mon cour de Prise de Son les locaux étaient traités .

Pour les futurs tests ABX de Dacs chez l'indien, il serait bon qu'également des casques soient utilisés parallèlement, comme chez cquest; le local de l'indien est traité.
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Message » 30 Sep 2018 16:03

Sauf que les éléments intervenants dans un test d'écoute sont nettement plus nombreux et plus complexe que la mesure d'une pile.

Je n'ai jamais dit qu'on ne pouvait pas tirer de conclusions d'un test ABX.
Cette affirmation vient d'un autre.

J'affirme qu'un test ABX, comme tout test, toute étude, doit être fait dans les règles.
On m'a affirmé que les tests en question fait à domicile ont été fait dans les meilleures conditions possible.
Y compris le traitement acoustique. Or, j'ai retrouvé des photos de ces fameux tests qui attestent du contraire.
Avec en plus un panel de personne très réduit et constitué (faute de mieux) de participants volontaire sans pour autant créer un panel d'étude pertinent.
Chose que je comprend car difficile voir impossible à faire à l'échelle du particulier.

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Message » 30 Sep 2018 16:06

indien29 a écrit:En lisant ce post, vous indiquez l’ensemble des caractéristiques à regarder pour deviner ce que serait un bon amplificateur.

Je ai indiqué non pas l'ensemble, mais une toute petite partie des caractéristiques à surveiller.

Pour vous, si vous deviez choisir un amplificateur, quels serait, par ordre d’importance, les critères que vous regarderiez en premier et qui pourraient être discriminatoires pour amplifier des enceintes larges bandes par exemple ?

Perso, je ne me jette pas sur l'ampli pour l'écouter. D'abord parce que je ne dispose pas toujours d'une pièce suffisamment neutre pour avoir un jugement objectif. Or, n'oublions pas que 80% du son qui entre dans nos oreilles est fait de réflexions sur les surfaces qui nous entourent. Et elles, ne sont pas neutres. Et puis je n'ai pas un assortiment d'enceintes à bas et haut rendement, ni nécessairement adaptée à l'ampli.
Alors, je mesure avant d'écouter. Un simple oscilloscope permet de voir bien des choses. En plus, j'avoue que je pipe un peu les dés, car lire les défauts avant d'écouter va davantage focaliser mon analyse sur des points précis à l'écoute.

Par exemple, je vais injecter un signal sinus à l'entrée de l'ampli et une charge résistive à sa sortie. A bas niveau, (1 watt maximum, soit 2,83V sur 8 ohms), je vais observer une distorsion de raccordement (ou de croisement) comme ci-dessous. Le scope permet de grossir le défaut qui passerait peut-être inaperçu à l'écoute. Plus tard, pendant le test d'écoute, je vais chercher à entendre cette distorsion. Si elle n'est pas audible avec les enceintes, je pousserai peut-être le vice à brancher un casque au lieu de l'enceinte. Avec 0,001 watt, c'est encore plus audible qu'avec 1 watt.

Image Image
Le signal en bas à gauche est la somme du signal d'entrée et du signal de sortie hors phase. Les signaux s'annulent, il ne reste que la distorsion produite par l'ampli (grossie). A droite lecture directe sur le scope entrée en vert sortie en bleu à 0,001 watt (60dB à l'écoute sur une enceinte de 90dB/1W/1m).

De même, si la bande passante est un peu ric-rac je vais regarder le comportement du signal carré. Si l'ampli porte un peu trop sur l'aigu pour dissimuler une bande limitée je vais voir des oscillations sur un carré amorti et peut-être un déphasage qui augmente avec la fréquence. A l'écoute, je porterai mon attention sur les cymbales, le papier cellophane froissé, etc.
De cette façon je pense pousser plus loin le test et avoir un avis à la fois plus complet et plus objectif qu'une écoute lambda moins discriminante. En plus, je comprends ce que j'entends.

Image
Dernière édition par Jean-Pierre Lafont le 30 Sep 2018 16:12, édité 2 fois.

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