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Bien comprendre l'Ultra HD, la 4K, et les normes THX, Dolby, DTS, Auro 3D

Au coeur des amplis

Message » 29 Sep 2018 12:46

La problématique est plus complexe que çà.
Chaque classe d'amplification présente des défauts et des qualités.
Le plus important est de s'assurer que l'ampli correspond aux besoins electrique de l'enceinte.

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jacko
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Message » 29 Sep 2018 12:57

Oui mais je précise que je parle surtout pour le choix d'un ampli HIFI.Le cliché c'est de dire :la classe A c'est la meilleure...
joebil
 
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Message » 29 Sep 2018 13:22

Meilleure en général au niveau de la distorsion, mais avec de très mauvais rendements conso énergie / puissance générée.

Mais encore une fois tout dépend de l'enceinte et de la conception de son filtre.
Dans certains cas un classe D ou G ou H, ira très bien malgré une DHT généralement moins bonne.
Le tout est de rester dans mes meilleures plages de fonctionnement de l'ampli vis à vis de l'enceinte.
Finalement, en dehors des électroniques mal conçu (on en rencontre aussi en pro), le raisonnement se fait toujours couple ampli / enceinte.

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Message » 29 Sep 2018 16:35

le raisonnement se fait toujours couple ampli / enceinte.

Bien, Jacko, très bien. Ravi qu'on soit d'accord.

Pour eux qui veulent en savoir plus sur les classes, (pas la peine de répéter ce qui est déjà bien expliqué):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classes_de_fonctionnement_d%27un_amplificateur_%C3%A9lectronique

L'inconvénient majeur de la classe D est sa limite en fréquence vite atteinte. S'agissant de la modulation d'une fréquence porteuse, cette dernière doit être très élevée, ce qui n'est pas toujours le cas.
Car le filtre qui suit l'étage de puissance, destiné à éliminer la porteuse, rabote aussi les harmoniques ce qui altère le timbre du signal. L'argument phare est la faible distorsion harmonique de ces amplificateurs. Evidemment, quand on supprime les harmonique, il n'y a plus de distorsion... ni de timbre.
Les autres avantages sont un meilleur rendement et surtout un coût de fabrication (j'ai pas dit de vente), plus bas.
A réserver aux amplis à très basses fréquences (subwoofers).

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Jean-Pierre Lafont
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Message » 29 Sep 2018 17:11

jacko a écrit:La problématique est plus complexe que çà.
Chaque classe d'amplification présente des défauts et des qualités.
Le plus important est de s'assurer que l'ampli correspond aux besoins electrique de l'enceinte.


Certes, mais les très nombreux tests en aveugles d'amplis réalisés dans le monde (voir sites ABX..); montrent quasiment tous une absence de différence auditive entre amplificateur ( Pio à la rescousse Merci :wink: )

Bien sur d'autres facteurs peuvent motiver le choix d'un ampli .
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Message » 29 Sep 2018 19:42

Jean-Pierre Lafont a écrit:
le raisonnement se fait toujours couple ampli / enceinte.

Bien, Jacko, très bien. Ravi qu'on soit d'accord.

Pour eux qui veulent en savoir plus sur les classes, (pas la peine de répéter ce qui est déjà bien expliqué):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classes_de_fonctionnement_d%27un_amplificateur_%C3%A9lectronique

L'inconvénient majeur de la classe D est sa limite en fréquence vite atteinte. S'agissant de la modulation d'une fréquence porteuse, cette dernière doit être très élevée, ce qui n'est pas toujours le cas.
Car le filtre qui suit l'étage de puissance, destiné à éliminer la porteuse, rabote aussi les harmoniques ce qui altère le timbre du signal. L'argument phare est la faible distorsion harmonique de ces amplificateurs. Evidemment, quand on supprime les harmonique, il n'y a plus de distorsion... ni de timbre.
Les autres avantages sont un meilleur rendement et surtout un coût de fabrication (j'ai pas dit de vente), plus bas.
A réserver aux amplis à très basses fréquences (subwoofers).


C'est exactement la problématique !
On peut cependant trouver des amplis classe D valable dans un contexte enceinte large bande tout en gardant en tête les limites de cette technologie.
Peut-être que dans le meilleur des cas il est possible d'opter pour un classe D surdimensionné afin de limiter la monté en DHT vu qu'il ne faudra pas pousser haut le volume du pré ou de l'atténuateur. Bien que d'autres paramètres rentrent en jeu.

J'imagine aussi que la finalité dépend toujours du bon accord entre les besoins de l'enceinte et des capacités de l'ampli.
Le problème des produits grand publique réside dans une information partielle. Par exemple on nous indique rarement plus de deux informations de puissance par impédance, typiquement 8 ohm et 4 ohm. Les enceintes difficile qui tombe proche des 3 ohm sont rare mais elles existent. Comment savoir si l'ampli en question tient encore la route.
On nous indique des puissances en WATTs alors qu'il faudrait connaitre d'autres paramètres. La tenu en ampère est probablement plus probante ainsi que le facteur d'amortissement certes parfois indiqué.

La classe D est clairement plus à son aise sur un caisson de basse.

Vu qu'il y a parfois des amalgames (certains pensent que classe D est pour Digital, ce qui n'est pas tout à fait ça), dans quelles mesures une montage classe D full numérique (vu que ça existe) peut s'avérer intéressant.

Il y aurait à dire vu les simplifications faites par le marketing qui conduisent parfois à de gros abus. Cf notre conversion téléphonique.

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Message » 29 Sep 2018 19:52

Igor Kirkwood a écrit:
jacko a écrit:La problématique est plus complexe que çà.
Chaque classe d'amplification présente des défauts et des qualités.
Le plus important est de s'assurer que l'ampli correspond aux besoins electrique de l'enceinte.


Certes, mais les très nombreux tests en aveugles d'amplis réalisés dans le monde (voir sites ABX..); montrent quasiment tous une absence de différence auditive entre amplificateur ( Pio à la rescousse Merci :wink: )

Bien sur d'autres facteurs peuvent motiver le choix d'un ampli .


Sauf qu'un mauvais accord ampli / enceinte qui conduit à une hausse de DHT peut s'entendre.

Les tests ABX sérieux mettent en concurrence des appareils compatible avec l'environnement de test visé.

Sinon on pourrait procéder autrement comme tester un Hummer sur un circuit : même en coupant les courbes il fera moins bien qu'une Megane RS.
Passez la Megane aux tests de franchissement et elle ne fera rien.
Je prends comme exemple ce test caricatural car le chrono lamentable du Hummer sur circuit à été fait.

Certains paramètres sont évident et les tests ABX doivent être fait avec sérieux, sinon on peut démontrer ce que l'on veut.
A mon avis le genre de test dont Jean-Pierre parle est probant car il touche un vaste échantillon de la population.

Un test ABX, une étude, un sondage etc. qui ne bénéficie pas d'un échantillon (panel) large et constitué d'une population de provenances régionale différentes
et sélectionné à partir de différent niveau de connaissance du sujet abordé, ne vaut rien statistiquement parlant.

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Message » 29 Sep 2018 20:39

:hein: Donc si je comprends bien,les tests à l'aveugle fouttent une sacrée pagaille dans les croyances des passionnés . Mais surtout discréditent le beau materiel,cher et fabriqué avec les toutes dernières téchnologies connues... alors on peut plus faire confiance...
C'est pas parce que c'est cher que c'est bon :evil:
c'est pas parce que c'est fait avec les dernières techno que c'est meilleur :evil:
c'est pas parce que c'est en classe A qu'on aura un meilleur resultat :evil:
Alors que faire pour choisir :roll: :wtf:
j'entends la reponse : faites confiance à vos oreilles ! oui mais regardez se que ça a donné dans les testes ABX :ko:
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Message » 29 Sep 2018 21:00

Ce ne sont pas les fabricants de matériel ésotérique qui possèdent les meilleurs labos ni les moyens de mettre en oeuvre les technos les plus avancées.
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Message » 29 Sep 2018 22:12

:lol: :lol:
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Message » 29 Sep 2018 22:24

jacko a écrit:Sauf qu'un mauvais accord ampli / enceinte qui conduit à une hausse de DHT peut s'entendre.

Heu... je ne voudrais pas mourir idiot, mais c'est quoi la DHT ? Je ne connais que la dihydrotestostérone qui réponde à ces initiales.
Ce ne serait pas la THD ? Total Harmonic Distortion ?
Dans ce cas, un mauvais accord entre l'ampli et l'enceinte conduit rarement à ce type de distorsion, sauf l'éventuelle saturation d'un ampli pas assez puissant pour une enceinte à bas rendement.

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Message » 29 Sep 2018 23:11

Distorsion harmonique totale.
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Message » 30 Sep 2018 2:29

Fyper a écrit:Alors outre le fait, répété mainte fois ici, qu'on ne peut absolument pas tirer de conclusion à partir d'un échec de test ABX (désolé mais c'est vraiment la loi, précisément pour éliminer le biais énoncé juste précédemment)


N'oublions pas qu'un test ABX en hifi, ce n'est rien d'autre qu'une écoute en aveugle. Certes, avec de nombreuses contraintes (nombre de réponses, alignement des niveaux, prise en compte du biais de répétition, mise en double aveugle...). C'est un peu comme une écoute comparative "certifiée THX", en somme.
Mais un ampli certifié THX, il peut aussi faire ce que fait un ampli normal.
De même une écoute ABX peut faire ce que fait une écoute normale. Si une écoute normale échoue à mettre des différences en évidence, elle vaut ce qu'elle vaut, et ce n'est pas parce qu'elle a été faite en ABX que d'un seul coup, elle ne veut plus rien dire.

jacko a écrit:Les tests ABX sérieux mettent en concurrence des appareils compatible avec l'environnement de test visé.


Que veux-tu dire ?
Prenons par exemple cette écoute comparative en aveugle (pas ABX) : http://matrixhifi.com/ENG_contenedor_ppec.htm

Deux systèmes source / ampli / câbles / supports ont été comparés sur la même paire d'enceintes.
L'un était composé d'un lecteur de CD Wadia, d'un préampli Classé, d'un ampli YBA, câbles de modulation MIT, câble secteur Audican, support Lovan.
L'autre d'un lecteur de DVD Sony premier prix, ampli Behringer, câbles ordinaires, le tout placé sur une chaise de jardin.

Un tiers des auditeurs a préféré le système à 12000 $. Un tiers a préféré le système à 700 $, et un tiers n'a pas su se décider.

jacko a écrit:Un test ABX, une étude, un sondage etc. qui ne bénéficie pas d'un échantillon (panel) large et constitué d'une population de provenances régionale différentes
et sélectionné à partir de différent niveau de connaissance du sujet abordé, ne vaut rien statistiquement parlant.


En audio, on fait très rarement des tests ABX pour obtenir des statistiques. Généralement, c'est pour déterminer si une différence est formellement audible entre deux appareils pour une personne donnée.
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Message » 30 Sep 2018 2:37

Fyper a écrit:Mais (question honnête) sommes-nous arrivés à la perfection ou à un plateau en matière d'ampli qui fait qu'on ne peut faire mieux ou que faire mieux serait inaudible ?


Il y a toujours deux aspects à cette question : audible en aveugle, ou pas en aveugle.

En aveugle, on ne trouve, sauf exception, pas de différence audible entre des amplis à 250 euros et des amplis à 4000.
Au-delà, si, car passé les 5000 euros, la majorité des amplis sont à lampes, et leurs problèmes de courbe de réponse en charge est audible en aveugle, pour peu que l'enceinte ait une impédance assez variable.

En non aveugle, il y a des gens pour qui il y a des différences audibles entre la plupart des amplis, et des gens pour qui il n'y a pas de différence audible entre la plupart des amplis. Ca dépend des gens.
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Message » 30 Sep 2018 8:28

Pio2001 a écrit:En audio, on fait très rarement des tests ABX pour obtenir des statistiques. Généralement, c'est pour déterminer si une différence est formellement audible entre deux appareils pour une personne donnée.

Le test JBL est pourtant un exemple de test ABX à des fins statistiques. Les normes sont souvent établies d'après des expériences comparatives menées au fil du temps sur un grand nombre de sujets. Le temps de réverbération des pièces d'écoute a été établi de cette façon. Le niveau d'écoute des salles de cinéma aussi.

jacko a écrit:On peut cependant trouver des amplis classe D valable dans un contexte enceinte large bande tout en gardant en tête les limites de cette technologie.
Peut-être que dans le meilleur des cas il est possible d'opter pour un classe D surdimensionné afin de limiter la monté en DHT vu qu'il ne faudra pas pousser haut le volume du pré ou de l'atténuateur. Bien que d'autres paramètres rentrent en jeu.

Le dimensionnement d'un ampli classe D n'a pas d'impact direct sur la distorsion. D'ailleurs, ça peut surprendre au premier abord, mais un ampli classe D performant transmettra davantage de distorsion harmonique qu'un modèle moins bien conçu. Et j'ajouterai heureusement.

Un ampli doit être en mesure de reproduire les signaux jusqu'à disons... 50kHz (100kHz c'est mieux). Pourquoi une telle bande passante puisque nous n'entendons plus rien depuis longtemps à ces fréquences. Il ne s'agit pas de fréquences mais de forme du signal. Arrêtons nous d'abord à 20kHz. A cette fréquence, la période du signal est 50µs. Le temps de montée d'une sinusoïde est environ 20µs. On parle d'une sinusoïde. Si le signal contient des harmoniques comme les fronts transitoires du son d'une cymbale par exemple, les fronts sont beaucoup plus courts, environ 5µs parfois moins.
La classeD est basée sur la modulation d'une fréquence porteuse. Combien d'échantillons faut-il pour traduire proprement un front de 5µs ? Disons 5. Cela suppose une porteuse à 1 MHz. Combien d'amplis classe D ont cette capacité ?

La distorsion harmonique est faite de composantes harmoniques ajoutées au signal original par l'ampli. C'est donc un défaut.
Quand la fréquence porteuse est basse, non seulement l'échantillonnage est moins précis, mais la fréquence de coupure du filtre qui supprime la porteuse en sortie d'ampli est basse. Elle surprime les harmoniques et du coup, réduit la distorsion. Malheureusement, elle supprime aussi une partie des harmoniques désirables dont est fait le timbre des instruments, contenues dans le signal d'origine.
Avant d'acheter un ampli classe D large bande, vérifiez bien sa fréquence porteuse ou à défaut sa bande passante.

Le problème des produits grand publique réside dans une information partielle. Par exemple on nous indique rarement plus de deux informations de puissance par impédance, typiquement 8 ohm et 4 ohm. Les enceintes difficile qui tombe proche des 3 ohm sont rare mais elles existent. Comment savoir si l'ampli en question tient encore la route. On nous indique des puissances en WATTs alors qu'il faudrait connaitre d'autres paramètres. La tenu en ampère est probablement plus probante ainsi que le facteur d'amortissement certes parfois indiqué.

8 ou 4 ohms... n'est qu'une vue de l'esprit (Citation de Floyd Toole). La plupart des amplis fonctionnent correctement sous une charge résistive de 2 ohms. Mais là n'est pas le problème.
Un ampli est une source de tension. Cela signifie que sa tension de sortie est constante alors que le courant est inversement proportionnel à l'impédance de l'enceinte. La courbe d'impédance d'un haut-parleur n'est pas linéaire. Elle atteint une valeur maximale et une valeur minimale quand le déphasage courant-tension est nul. Dans ce cas, la puissance dissipée par l'ampli (classe B ou AB) est comparable à la puissance qu'il délivre. Dans les autres cas, le déphasage impose à l'amplificateur de fournir plus de courant que la charge en demande. Ce courant perdu (facteur de force) se traduit par une dissipation en puissance excessive pour l'ampli qui est mis à mal (2 fois le courant utile à 45°) indépendamment de l'impédance de charge.

Vu qu'il y a parfois des amalgames (certains pensent que classe D est pour Digital, ce qui n'est pas tout à fait ça), dans quelles mesures une montage classe D full numérique (vu que ça existe) peut s'avérer intéressant.

Je ne connais pas d'ampli numérique. Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ?

Serait-ce un classe D avec un contrôle numérique de la modulation ?
Selon le département recherche de Philips Digital Systems: Amplificateur numérique est un terme impropre. C'est simplement un classe D. Il y a deux catégories:
- La classe D à contrôle analogique. Il s'agit d'un ampli à porteuse modulée avec un signal d'entrée analogique et un système de contrôle analogique. Normalement, un circuit de contre-réaction est présent pour contrôler les erreurs de gain.
- La classe D à contrôle numérique. La modulation dispose d'un contrôle numérique qui commute un étage de puissance. Aucun contrôle d'erreur n'est présent. Ceux qui ont un contrôle d'erreur sont équivalents à une classe D à contrôle analogique avec un DAC en amont. C'est une voie sans issue.

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