. Ce qui évite de se mouiller et permet de rester entre personnes d'une même "communauté", c'est pratique et ça ne mange pas de pain.
Le "marché" n'en attend pas moins de l'audiophilie : qu'elle se noie dans les "débats" techniques et ses petits crachats haineux, à grands coups d'anathèmes pseudo-scientifiques.
il neige sur la Provence

maxitonic vire objecto pour ce faire moins d"ennemis chez eux ! c'est pas très beaux ça ...maxi !!
pour essayer de remettre l’église au milieux du village au sujet des amplis , une interview de monsieur bob cordell ( traduite par jipi )..
Q : En termes simples, qu’ont montré vos recherches menées dans les années 70 ? R : J’ai fourni un gros travail en étudiant les mécanismes de distorsion dans amplificateurs de puissance et des méthodes de mesure. La TIM était une construction intellectuelle astucieuse et un mot en vogue sur-utilisé pour définir la distorsion haute fréquence issue d’un ampli dont le slew-rate est inadéquat. Son inventeur a mal interprété les équations mathématiques et a écrit un certain nombre de publications affirmant que la TIM était due à un trop fort taux de contre-réaction négative. Et a émergé ce fameux mythe que les ampli à faible taux ou sans contre réaction étaient supérieurs. Pas tant que ça, mais c’est toujours dans l’air… Même un test spécial a été développé, mais il se trouve que la distorsion harmonique à 20 kHz et la TIM sont étroitement liés. Tout amplificateur ayant un faible taux de distorsion harmonique à pleine puissance à 20 kHz (disons moins de 0.02%) n’as pour ainsi dire pas de TIM, qu’il utilise de la contre réaction négative ou pas. Malheureusement, beaucoup d’autres mécanismes peuvent produire de la distorsion de ce type, comme les distorsion de commutation dans les étages de sortie.
Q : Sans donner la réponse classique du maillon faible, quel est l’importance de l’amplificateur en tant que composant. R : Il est très important, mais très loin derrière celle de l’enceinte acoustique. Son travail est très simple. Il doit multiplier une tension d’entrée d’un facteur environ 20 et délivrer une réplique parfaite du signal au haut-parleurs, indépendamment de l’impédance de l’enceinte attachée. Ça n’est pas le travail de l’ampli de modifier ou d' »améliorer » le son de quelque manière que ce soit. La règle du jeu est la véracité combinée avec puissance et absence d’effets secondaires.
Q : Quelle est l’importance de l’alimentation dans un amplificateur de puissance ? R : Le rôle de l’alimentation est de convertir la tension alternative du secteur vers la tension continue nécessaire à l’amplificateur.Il est particulièrement très important qu’une réserve adéquate soit disponible pour ces fortes demandes en courant à fournir aux haut-parleurs qu’impose l’aspect impulsionnel de la musique. La plupart des alimentations ne sont pas régulées, donc leur tension va fluctuer d’un certain montant en relation avec la demande en courant de l’étage de sortie. De plus, la sortie peut contenir des résidus d’ondulation résultat de l’étape de redressement. C’est le travail des gros condensateurs de minimiser ces ondulations et de fournir une bonne capacité impulsionnelle en courant. Plus les condensateurs sont gros, mieux c’est.Les amplificateurs bien conçus sont assez insensibles aux ondulations sur l’alimentation et les fluctuations de tension, sauf dans le cas ou l’amplificateur commence à saturer ou ces imperfections vont jouer au premier plan, vu que cela correspond à la tension maximale disponible avant clipping. Les alimentations avec une forte ondulation vont tendre à faire moins bien sonner lorsque l’ampli clippe, vu que la puissance maximale va avoir tendance à être modulée par le 120 Hz du secteur (du au 60 Hz du secteur aux US, NDLT). Les alimentations avec des gros transformateurs et condensateurs aident à ce que l’ampli sonne mieux. Dit plus simplement, l’alimentation est importante à partir du moment ou elle est sous-dimensionnée.
Q:Si les condensateurs tendent à agir comme des réservoirs d’énergie pour l’ampli, est-ce que les câbles secteurs, les multiprises, lignes dédiées or les conditionneur secteur vont réellement avoir une action vu qu’il sont avant les condensateurs. Y a-t-il de la science derrière tout ça ? R: L’ampli consomme quasiment toute sa puissance du secteur seulement durant la petite durée en haut et bas de la sinusoïde lorsque les diodes conduisent, ce qui correspond peut-être à 10% du temps total de cycle. Un ampli fournissant en moyenne 200 watts sur un secteur de 120V, ou environ 1.7A en moyenne, va en réalité tirer ce courant dans une « salve » de 0.8ms d’environ 11.8A deux fois par cycle. Ceci veut dire qu’il faut que la résistance TOTALE de l’installation secteur doit être faible, pas seulement un cordon de 1.8 mètre. Il n’est pas inhabituel de voir dans une maison câblée avec du 2.08mm² de voir une résistance d’un ohm au niveau de la prise. Essayez vous même et branchez un sèche-cheveux et mesurez de combien la tension secteur va baisser sur cette charge de 10A. Donc, lorsque votre ampli demande 12A à une tension nominale de 120V sur une impédance de 1 ohm, vous aurez une chute de tension de 12V au pic de courant, soit 10% du secteur. Comme la puissance augmente comme le carré de la tension, la puissance crête disponible va chuter de 20% comparé à la ligne secteur parfaite de 120V. Cela n’est pas très rassurant [Attention ici aux faux ami « This sounds bad » n’est pas à prendre au pied de la lettre, c’est une expression toute faite], mais le traitement le plus simple est d’utiliser un ampli un peu plus gros au départ. Un meilleur câblage de la maison, et peut-être une ligne dédiée câblée en 5.26mm² avec un disjoncteur 20A va aider beaucoup (bien plus qu’un câble gonflé de 1.8m à 100$ du magasin). Si l’alimentation est bien conçue, les cordons fantaisie, les prises et les conditionneur secteur ne devraient pas avoir beaucoup d’impact. Dépensez 2.5$ dans une prise à Home Depot plutôt que dans une à 49c, pour qu’elle soit bien construite avec des connections fiables. Se débarrasser des bruits, transitoires ou parasites est le travail du conditionneur secteur, pas du câble hors de prix. Dépensez 50$ dans une bonne multiprise avec un filtre EMI pour protéger votre équipement, et vous aurez la majorité des améliorations dont vous avez besoin. Il est assez drôle de tout ces trucs fantaisie soient associés avec des engins audio haut de gamme, alors que l’on peut prétendre que c’est le matériel de masse le moins bien conçu, pas cher qui en a besoin le plus. Il semblerait qu’il n’y a que de la pseudoscience derrière le marketing des cordons secteur. L’argumentation pour les boutiques de câble secteur est de très loin plus fragile que celle de la boutique de câble de haut-parleur, même si cette dernière est à la limite dans certains cas.
Q: Est-ce vrai pour les alimentations de tous les éléments ? R : Si ces mise à niveau valent le coup sur tout appareil ? Si l’alimentation de l’appareil n’est pas bien conçue, les mises à jour de valent le coup. Par exemple, les alimentations dans les préamplis ou les lecteurs CD nécessitent d’être bien régulées et silencieuses. Bien sur, si vous payez 500$ ou plus pour un préampli, il devrait sacrément avoir une bonne alimentation. Les demandes en courant dans ce style d’appareil sont très faibles et ca ne coute pas cher de faire une très bonne alimentation dans l’unité. Les mises à jour des alimentations sont le plus à même de faire la différence dans les appareils de masse bon marché ou chaque centime est compressé (ou dans le haut de gamme ou le designer n’y connait pas grand chose en alimentations).
Q : quelqu’un récemment a dit que si il n’est pas amené au clipping, tous les amplis à transistor (solid state) sonnent de la même manière. Est-ce le cas ? R : No, parce qu’ils ont tous un comportement différent. Néanmoins, les amplificateurs à transistor bien conçus, travaillant loin du clipping, sans mauvais comportement et qui ont un fort facteur d’amortissement sur la band passante, tendent à avoir le même son. Notez que certains amplis à transistor très chers n’atteignent pas ce niveau de critère, quelque fois conséquence de décisions de conception dans le but « d’améliorer » le son. Un ampli à transistor sans contre-réaction très cher peut sonner différemment parce qu’il a un faible facteur d’amortissement, ce qui en retours va causer des colorations lorsque l’impédance du haut-parleur va varier. Certaines personnes considèrent ces colorations comme « meilleures », mais c’est pour le moins un écart à l’exactitude. Différents amplis à transistor vont souvent sonner différemment lorsqu’ils sont amenés à clipper (ce qui arrive plus souvent qu’on ne le pense). Certains amplis clippent d’une manière plus élégante que d’autres. La même chose s’applique aux amplis qui ont des circuits de protection. Certains amplis des années 70 ont des circuits de protection qui peuvent créer des pics violents lorsqu’ils se mettent en route. Une légende urbaine a fait qu’ils ont été quelque fois appelés « les tueurs de tweeters ». Finalement, certains amplificateurs (souvent haut de gamme) sont conçus avec des marges de stabilité inadéquates lorsqu’ils attaquent des charges capacitives, comme certains câbles haut-parleur de certaines boutiques. Par exemple, la stabilité a été sacrifiée dans une tentative erronée de les rendre en quelque sorte plus transparent aux hautes fréquences. Ceux-ci vont certainement sonner différemment s’ils se mettent à osciller de temps en temps.
Q : D’un autre coté, qu’est ce qui fait qu’un ampli sonne bien ? R : Absence de tout mauvais comportement et clipping « élégant », beaucoup de puissance, gosse capacité en courant, circuit de protection bien étudiés ou absents, absence de colorations (réponse en fréquence plate sur des vraies charges complexes) et stabilité sur charge capacitive. D’autres options pour avoir un bon son incluent une bonne réserve au niveau de l’alimentation, une bonne ligne secteur et une contre-réaction très stable. Tout ceci est atteignable avec une solide ingénierie de conception, avec une attention au détail, mais en absence de magie noire. Certains de ces aspects coutent de l’argent, comme une bonne alimentation, des larges radiateurs qui permettent aux transistors d’être bien polarisés et de fonctionner à une température raisonnable. Plus de transistor en sortie coute plus cher, mais réduisent la nécessité de circuits de protection intrusifs. JE préfère de loin les étages de sortie MOS FET aux bipolaires, et leur cout continue de baisser. Malheureusement, certains concepteurs en ont peur et d’autre ne savent pas comment les utiliser au mieux. Beaucoup de conceptions d’ampli MOS FET aiment être utilisés à des points de fonctionnement plus élevés par rapport aux bipolaires, et cela augment le cout en refroidisseurs.
Q : Est-ce que les préamplis ont plus d’impact sur le son que les amplis ? R : Seulement si ils sont vraiment mauvais, peut-être, si ils incorporent délibérément des technologies qui colorent le son. L’utilisation de potentiomètres très précis est importante pour la balance et l’image [Je suppose qu’il parle de l’appariement dans ce contexte NDLT]. Les préamplis qui incluent du calcul numérique sont une possibilité (de dégradation) si les circuits A/D D/A ne sont pas de très haute qualité. Les préamplis qui utilisent des circuits à gain contrôlé en tension de piètre qualité à la place de potentiomètre de haute qualité peuvent aussi introduire des dégradations. Des potentiomètres de qualité sont un must pour un bon préampli.
Q : Est-ce que la manie des ampli op dans les milieux audio sont valides [Je suppose qu’il parle ici de la mauvaise image de ces composants] R : Non. Les AOP ont eu leur mauvaise réputation dans les années 70, lorsque des AOP généralistes de bas prix ont été utilisé dans du matériel audio. Depuis, ils ont fait beaucoup de chemin. Les AOP audio de qualité, coutant entre 2 et 5$ (quelquefois moins) sont superbes et généralement bien meilleurs que quiconque ne ferait avec des composants discrets. Bien sur, il y a toujours des concepteurs mal conseillés ou incompétents qui vont mal les utiliser.
Q : Si l’on regarde les caractéristiques d’un amplificateur de base, que doit-on regarder en priorité ? R : les caractéristiques sont en ben des aspects sans intérêt. Si quelqu’un annonce, selon le standard de la FCT, une THD de moins 0.02% à 20 kHz à fond, l’ampli sera plus enclin à être bon, mais ca n’est pas nécessaire, ou même suffisant. Selon la nature de la distorsion et des mauvais comportements, un ampli avec 0.1% de THD peut très bien sonner, et un autre à 0.02% très mal lorsqu’il commence à clipper. Je ne dis pas qu’il faut jeter les caractéristiques, mais elles ne disent pas tout en général. Oubliez les spécifications techniques dans le cas des « amplis de boutique » [sous entendu audiophile].
Q : Sans aller jusqu’à voir comment la puissance est mesurée, de combien en a t’on besoin en réalité ? R : Bien plus que vous pouvez penser. Si vous être vraiment sérieux à propos de haut qualité en audio, votre ampli ne doit jamais, jamais écrêter. En réalité, les amplis clippent plus souvent qu’on pense, spécialement sur de bons enregistrements à grande dynamique, tout particulièrement sur des enceintes du milieu des années 80. Mon ampli de 250W a de temps en temps son indicateur de clipping qui s’allume (tout ampli devrait en avoir un !) lorsqu’il attaque les Morel M3 sur de la musique bien enregistrée à un niveau réaliste, mais certainement pas pénible. Rappelez-vous, le rapport puissance crête/puissance moyenne de la musique bien enregistrée est grand. Le niveau moyen est celui qui tend à nous faire sortir de la salle, alors le niveau crête est celui qui impressionne par une dynamique sans effort. Si un ampli de 100W est adéquat avec une enceinte de 91 dB, vous avez besoin de 400 W pour un haut parleur de 85dB/W de sensibilité. Mettez ensemble des petits hauts parleurs de graves avec une compensation de l’effet de bafflage, et vous avez la recette pour une enceinte avec un faible rendement, souvent inférieur à 85 dB.
Q : Quel est le futur des amplis ? R : l’audio de haut de gamme va toujours aller de pair avec des gros amplis « plein de fer ». Néanmoins, dans la moyenne, il y aura migration vers plus d’utilisation de circuits intégrés comme le LM3886 et l’utilisation d’amplis classe D. Néanmoins, il me semble improbable que quelqu’un puisse faire un ampli de classe D qui sonnera mieux que les meilleurs amplis de classe A-B. Les derniers amplis, moins chers et plus compacts peuvent aussi aider à l’inclusion d’amplis de puissance dans la caisse d’enceintes actives.
Q : Alors, quoi prendre ? Transistors ou tubes ? R : si vous aimez le son non coloré, allez vers les transistors. Si vous aimez la coloration que les tubes apportent au son, allez vers les tubes, en reconnaissant qu’il y a coloration qui est souvent fortement corrélée avec les haut-parleurs utilisés. Les tubes clippent d’une manière plus élégante, mais, encore une fois, si vous être un peu sérieux au sujet du haut de gamme audio, votre ampli ne doit jamais être en train de clipper, qu’il soit à tubes ou à transistors. Comme les amplis à tubes ont plus tendance à être moins puissants, ils clippent plus souvent pour une enceinte donnée.