Excellente video, c'est un très bon résumé de ce que l'on sait aujourd'hui.
Le problème de la perturbation des orbites d'Uranus et Neptune reste encore aujourd'hui entier.
En fait, on s'est aperçu que c'est l'orbite de l'ensemble des objets de la ceinture de Kuiper qui est perturbée. Par quoi ?
Il y fait allusion pour une "prochaine vidéo".
On en a déjà parlé ici. Pour l'instant, on postule l'existence d'une très grosse planète, très éloignée. Je cite (Agnès Fienga, observatoire de Paris):
"En janvier 2016, Mike Brown et Konstantin Batygin, du Californian Institute of Technology , se sont appuyés sur ces anomalies pour calculer par simulation numérique la masse et l'orbite moyenne d'une hypothétique grosse planète lointaine. Pour que cela colle avec les observations, elle doit avoir une masse équivalent à 10 fois celle de la Terre, une taille plus ou moins semblable à celle de Neptune. Son orbite éloignée est très inclinée sur le plan de l'écliptique et assez elliptique: elle mettrait entre 10 000 et 30 000 ans, probablement 26 000 ans à faire le tour du Soleil. Son périhélie (1) serait situé à quelques centaines d' unités astronomiques du Soleil, son aphélie (2) à plus de 1000 . Le seul problème de ces travaux, c'est qu'ils indiquent l'orbite moyenne probable de la "planète 9" sans pour autant donner d'indication sur sa localisation actuelle sur son orbite."
(1) : Le point de l'orbite elliptique le plus proche du Soleil
(2) : le plus éloigné
".
...Surtout, nous fondons beaucoup d'espoirs sur le Grand Télescope d'étude synoptique (LSST) dont la construction à commencé en 2015. Installé au Chili, il devrait être opérationnel en 2019 et aura des capacités d'observations inégalées... Une chose est sure: si après deux ans d'observation avec ce télescope on ne voit rien, cela signifiera qu'il n'y a pas de planète à découvrir....Si on découvre d'autres petits objets répartis de manière homogène, le paysage gravitationnel de cette zone sera très différent de celui que l'on connaît maintenant et d'autres mécanismes tels que les résonances orbitales pourront être évoqués pour expliquer cette anomalie, qui a conduit à postuler l'existence de la 9ème planète."ref: C. Tujillio et S. Sheppard, Nature, 507, 471, 2014.
C. de la Fuent Marcos et al., Mon. Not. Roy. Astron. Soc., 446, 1867, 2015.
K. Batygin et M. Brown, The Astronomical Journal, 151, 22, 2016.
A. Fienga et al., Astronomy and Astrophysics Letters, 587, L8, 2016.
M. Bown et K. Baygin, The Astronomical Journal Letters, 824, 2, L23, 2016.Un peu de patience: on devrait savoir fin 2021 !
Pour l'instant, on en est là :
A+