kazuya a écrit:Ça fait longtemps qu'on a dit que de multiplier les conversions numérique/analogique nuisent au naturel de la restitution.
Ca fait assez longtemps que les conversions A/D ou D/A ne nuisent plus à la qualité d'écoute (ainsi très récemment
http://www.bostonaudiosociety.org/bas_speaker/abx_testing2.htm). Mais quand on peut les éviter....
Pio2001 a écrit:Vous êtes sûrs que les corrections n'introduisent pas de clipping ?
Dans l'OpenDRC, le niveau général est baissé du niveau max de la correction pour justement éviter tout clipping.
SB10 a écrit:Pour faire simple, nous avons testé l'installation en branchant directement le préampli Marantz au filtre actif en écartant l'usage de l'Open-DRC. Le retour au naturel semblait encore plus évident.
Je ne suis pas sûr que l'on puisse facilement comparer : les niveaux sont différents, il n'est pas simple de commuter instantanément, etc... Il y a quelques années, j'avais testé l'openDRC en ABX soit en bypass de correction, soit avec une correction FIR de type impulse (donc pas de correction ni en amplitude ni en phase). Selon la place de l'impulsion, au début ou au milieu des 6144 taps de la correction, il faut évidemment corriger le délai lors du test. Mais l'OpenDRC était parfait en ABX (il y avait un problème sur les paramétriques pour des corrections en très basses fréquences mais ce défaut a été corrigé il y a 4 ans). A l'occasion, je pourrais prêter mon testeur ABX QSC à Igor et SB10 et ils pourront faire une vraie comparaison avec/sans.
Je suis sûr qu'une correction judicieuse par l'OpenDRC est bénéfique même dans le cas d'Igor où filtrages/délais/phases/etc sont optimisés.
Nous arrivons maintenant à un point très intéressant et je pense que ce sont les écoutes qui sont le facteur limitant.
Il ne devrait plus y avoir de question de préférence et il faudrait réduire le plus possible la subjectivité des écoutes.
Quelques suggestions très générales : il faut dissocier les problèmes et séparer l'aspect timbral de l'aspect focalisation/spatialisation.
- pour le timbre, la solution est d'écouter une seule enceinte avec des signaux monophoniques de large bande passante (bruit rose, applaudissements,...) et éventuellement certaines voix.
- pour la focalisation et la précision spatiale, il faut se remettre en stéréo
et écouter des signaux à faible bande passante mais pouvoir balayer le spectre
Je suis souvent partisan de signaux non musicaux parce qu'on peut les créer exactement pour répondre à un besoin donné. Et en plus on évite l'aspect sentimental lié à la musique.
En tout cas, il faut réfléchir à un vrai protocole d'écoute.