Il y a peut-être un phénomène lié à la crise: il est plus facile de vendre 1 machin à 10000 que 10 bidules à 1000, 100 trucs à 100, etc. — car, si l'on pose que la marge est identique en somme absolue, on trouve plus facilement 1 personne "riche" que 10 personnes gagnant "correctement" leur vie, ou 100 qui… n'ont pas que ça à faire… Et il faut encore ajouter que ça ne devrait pas être un marché de consommation renouvelée: si j'achète une paire d'enceintes, ou un casque, ou un ampli "dans mes moyens", je compte le garder pendant des années (alors qu'un gâteau ne fait pas long feu et qu'une paire de pompes ne fait que quelques années, et encore).
Ce qui est frappant depuis quelques années, c'est effectivement la hausse très nettes des tarifs: si on les regarde en se disant "francs" à la place de "euros", alors il y a "stabilité" des chiffres — mais évidemment pas des tarifs!
Ça vaut pour les amplis, comme pour les lecteurs, et tous les autres appareils. Je suis toujours frappé, par exemple, quand je vois des petites deux voies à 5, 10, 15k€: non pas que "ça ne devrait pas exister" — mais bien que je me demande comment il peut se faire qu'il y en ait autant et par quel miracle elles pourraient toutes être exceptionnelles à ce point.
Quant à Marantz (ou Sony, Denon, Yamaha, etc.), je trouve que c'est un peu différent: ils sortent des flagships à tarifs élevés, mais aussi des appareils "d'entrée de gamme" qui sont d'une excellente facture — autrement dit ils "jouent le jeu"… Sans doute parce qu'ils ont une "surface" plus large aussi.
Il en va de même pour les casques, chez Sennheiser, AKG, Beyer, etc., et des amplis casques. Mais il est probable que, dans ce dernier cas, nous avons une large part de responsabilité: la visibilité sur internet et les forums de modèles à pas de prix est telle qu'on peut avoir tendance à "oublier" le reste…
Cdlt