tfpsly a écrit:poilau a écrit:Vous reconnaissez vous-même que ces sondes étaient foireuses, donc probablement plusieurs centaines d'équipages ont dû être confrontés à ce problème sans pour autant aboutir à la même issue.
On parie?
En 10s de recherche :
Vol 301 Birgenair, crash dû à un tube Pitot qui s'est bouché, suivi d'un décrochage mal géré par le commandant (1996).
Vol 2553 Austral Líneas Aéreas, qui s'est écrasé à cause d'un givrage des sondes Pitot.
Vol 708 West Caribbean, qui s'est écrasé à la suite d'un décrochage en croisière non rattrapé.
Plus quelques dizaines d'incidents heureusement sans crashs, soit parce que l'équipage a eu plus de temps, de visibilité, de chance etc., soit parce que toutes les sondes n'ont pas déconné.
Le grand mystère dans ces crash c'est que personne ne se rend compte que l'avion tombe.
Je ne sais pas trop si les conditions de pressions sont différentes tant que cela dans un gros porteur mais j'avais pris des cours de pilotage, je faisais de la voltige et on ressent bien quand l'avion tombe. On était entrainé à savoir récupérer un décrochage.
Pas d'infos sur la vitesse. Soit. Mais quand l'avion tombe, c'est qu'elle est insuffisante, à mon sens. A moins que la structure de l'avion n'ait été endommagée. Dans ce cas, l'avion serait parti complètement en vrilles et en tonneaux. Ce qui n'est pas le cas puisqu'ils restent là pendant 4 minutes tranquillement à maintenir un manche en position de montée, sans rien ressentir du G ???
On ne saura jamais ce que ressentent les gens quand un avion tombe puisqu'il ne peut plus y a voir de témoins après le drame.