Voici où je situe les
Earsonics S-EM9 et Velvet dans le classement que j'ai établi pour ce sujet.
casques-haute-fidelite/comparaison-n-est-pas-raison-t30046300-135.htmlProtocole de test.
Comme à l'accoutumée, avant de me faire un avis et de fournir des commentaires sur un casque à arceau, je commence par une remise en condition en écoutant sur CD les extraits musicaux qui vont principalement être utilisés ensuite pour cet exercice, sur mes colonnes
Dynaudio Contour 3.0 alimentées par un ensemble
Rega constitué des Amplis Exon, préampli Hal, lecteur CD Jupiter et platine TD Rega 3.
S'il s'agit d'intra-auriculaires (IEM), la remise en condition sera effectuée selon ce même processus, mais seulement à l'aide des ensembles
Stax SRM-727 II/SR-009 et SRM-252S/SR-207. Ce n'est qu'à l'issue ou pendant la période des essais, que des vérifications périodiques pourront éventuellement être faites avec le même matériel de contrôle auquel vient alors s'ajouter le
Focal Spirit Professional.
Parmi les extraits musicaux habituels écoutés en version CD et dématérialisée le plus souvent en version 16 bits/44.1), mais également en version 24 bits/192), si quelques-uns font toujours partie de la liste d'écoute, comme par exemple le premier généralement lancé afin de vérifier la qualité des timbres:
Vivaldi - concerti pour hautbois basson et cordes - par l'Armonia e l'Inventione, Alfredo Bernardini, Josep Borras, Pierre Hantaï (Astrée/Auvidis). Enregistrement réalisé dans la salle de la Fondation Tibo Varga de Sion par Nicolas Bartholomée. Ainsi que les CD -
Mare Nostrum - Discantus, Briggite Lesne enregistré dans la cathédrale de la Maguelone de Montpellier par Igor Kirkwood et
Liszt - Via Crucis - Vox Clamantis et Jean-Claude Pennetier, enregistré dans le temple de Lourmarin (84) par le même
Igor Kirkwood. Ainsi que quelques autres "habituels incontournables" dans les domaines des musiques classique, de variétés françaises et internationales, du Jazz.
Ainsi, avec le
Astell&Kern AK70 (qui s'ajoute au
iBasso DX50) arrivé en même temps que les
Earsonics S-EM9. En plus des fichiers habituels provenant des CD cités, je me suis particulièrement penché sur ces Earsonics avec tout ceci:
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Blue Coast Collection : the E.S.E Sessions various artists. Produit par Cookie Marenco et
Jean-Claude Reynaud.
Quel que soit ce qui le diffuse, cet enregistrement est toujours beau. Il n'est donc pas étonnant que ce le soit, de beaucoup, encore davantage avec les Earsonics. Quelles guitares !
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Kari Bremnes: Svarta Bjorn - Sangen on Fyret ved Tornehamm - (au passage, j'avais fait découvrir cette chanteuse à un talentueux chef de cuisine norvégien d'un restaurant gastronomique d'Albi
![:wink:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/icon_wink.gif)
).
Encore un très bel enregistrement qui fait honneur aux Earsonics et l'inverse.
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Jacques Brel - Jojo - - Les Marquises -.
Je connais particulièrement bien ce disque puisqu'en version 33t, il avait été un de ceux qui m'avait décidé à remplacer mon ancienne chaîne Hifi alors constituée d'un ampli Denon POA1500, d'un préampli PRA1000 et d'une platine TD Dual 5000 avec cellule Ortofon ou Shure VIII. De plus, comme j'avais assisté à deux concerts de J-Brel et même si elle utilisait dans ce cas un microphone, j'ai donc quelques repères de sa voix en direct. Avec les S-EM9, je dirai donc qu'on retrouve la voix de J. Brel comme on aimait tant l'entendre.
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Vinicius de Moraes : La Fusa.
Juste pour faire remonter la température actuelle et être assuré d'obtenir toujours autant de plaisir avec cette voluptueuse musique. Les S-EM9 le servent à merveille en recréant très bien cette entraînante ambiance brésilienne.
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Patricia Barber -
Mythologies - Bien sûr qu'on peut avoir une préférence pour tel ou tel mythe, mais avec les S-EM9, tous sont logés à la même excellente enseigne. Ce peut être abyssal, céleste, aérien, voluptueux, volcanique, nautique, ces Earsonics répondent toujours présents.
Cafe blue - Ecouter - The Thrill is gone - et vous constaterez toujours sa présence - Wood is a pleasant thing to think about - ainsi que tout le reste fera immédiatement penser aux connaisseurs à un magnifique café blue mountain de la Jamaïque.
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Alison Krauss & Union Station.
Vous venez d'acheter les S-EM9 ? Il est urgent d'acheter le CD ou de télécharger les fichiers Hi-Res.
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Robert Plant & Alison Krauss. Raising sand.
Parce qu'il est très bien mis en valeur par les S-EM9, profitez-en pour acheter également celui-là dont la prestation artistique et la qualité d'enregistrement sont également excellentes.
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Ray sings and Basie swings.
Tout comme J. Brel, j'ai assisté à un concert de Ray Charles dans la pinède de Juan-les-Pins. Puis, comme ses disques et plus particulièrement - What I say - passaient régulièrement dans les boîtes où, lycéens, nous passions nos après-midi du dimanche. Je la connais en conséquence assez bien et le résultat est forcément identique qu'avec celle du chanteur franco-belge prénommé Jacques. De la qualité de reproduction du Big Band à la voix de Ray Charles, c'est véritablement excellent, dynamique.
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Ewen Carruthers: When time turns around (Stockfish).
Parce que la production Stockfish records semble faite pour ces Earsonics, - The amber room - est toujours aussi jouissif à entendre avec un très bon casque comme celui-ci.
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Stan Getz & Gilberto - The girl of Ipanema -.
Un enregistrement mythique qu'année après année on ne se lasse pas d'écouter. Comme encore en cette fin d'année 2016 avec ces S-EM9 qui méritent certainement de rejoindre le sommet de l'Olympe des IEM ou le studio voisin des divinités Erato et Euterpe.
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BOF Drive.
- Real Hero : l'intro dans le grave peut être violente mais elle ne fait pas trembler, reculer les S-EM9. La lisibilité dans le grave offerte par ces Earsonics est rarement atteinte avec des IEM.
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Massive Attack - Live with me -.
Juste pour le plaisir (présent au rendez-vous) de me rajeunir de quelques années puisque lorsque la scène était installée tout près de chez moi, j'avais découvert ce groupe au début de l'organisation des - Plages électroniques - qui animent désormais chaque année plusieurs soirées estivales.
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Michel Petruciani & Stéphane Grappelli - Flamingo -.
Encore un très bon disque. Le piano et le violon sont excellents et comme les regrettés virtuoses ne sont pas en reste.
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Voce Ventu & Mieko Miyazaki (koto et voix).
Comme vous savez que j'aime beaucoup le koto de Mieko Miyazaki lorsqu'il est très bien reproduit, que la chanteuse japonaise ne me laisse pas insensible et que je ne pourrais rien dire des chanteurs qui pourrait fâcher mes quelques vieux amis corses. Je dirai simplement que le koto manque très légèrement de profondeur dans le grave et que les chanteurs corses ne sont pas responsables de l'augmentation du très faible scintillement qu'on perçoit sur la voix du soliste également présent sur des casques à arceau mais à un degrés moindre.
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Françoise Hardy et Jacques Dutronc - puisque vous partez en voyage -.
Tout comme J. Brel et Ray Charles, j'ai assisté à un spectacle de Jacques Dutronc à la fin des années soixante au Casino de La Baule et comme son duo avec une des égéries des années soixante et épouse permet de vérifier que la stéréo est bien en place, que les voix sont naturelles et belles, on ne reste pas sur le quai sur lequel les motrices électriques ne provoquent plus les fumées sonores qui occultent beaucoup de détails avec d'autres.
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Youssou N'Dour & Neneh Cherry - 7 seconds -.
La vois très grave de Youssou N'Dour et l'enregistrement s'accommodent très bien avec les S-EM9. Un divin régal sans cesse renouvelé.
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Ray Charles & Dee Dee Bridgewater - Precious things -.
L'orchestre, Dee Dee Bridgewater et Ray Charles sont au bord de la scène, cela s'entend très bien avec ces très précieuses petites choses françaises dans les oreilles.
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Cheryl Wheeler - Mrs Pinocci's guitar -.
Guitare précise, délicate, voix lumineuse tout en nuances, souplesse. Résultat très concluant avec un excellent enregistrement.
Ces S-EM9 semblent avoir été imaginés pour reproduire les instruments à cordes. C'est donc juste, précis, à la bonne dimension, sans aucune forme d'acidité, d'aigreur, tout en délicatesse.
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Rebecca Pidgeon. Auld Lang Syne/Bring it on home. Chesky records.
La transparence des S-EM9 permet de retrouver l'ensemble des qualités de cet excellent enregistrement et cette voix parlée si naturelle dans la première partie de cet extrait.
- Carrie Newcomer. Up in the Attic. Philo CD.
Encore une voix magnifique et des merveilleuses guitares que les S-EM9 trahissent d'autant moins qu'ils semblent plutôt très bien les mettre en valeur.
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Sara K & Chris Jones : live in concert (Stockfish records) et - Vincent -
Comme déjà dit, la production Scotish records est à la fête avec ces S-EM9. Aucun des détails, des nuances de la voix qui ne paraît pas manquer de plénitude comme ce peut être le cas ailleurs, de celles des guitares, vives, précises, ne fait défaut. Mais, la version disponible chez Chesky records, plus subtile, toute en délicatesse est encore supérieure.
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Natalie Merchant: Leave your sleep.
J'ai toujours adoré cet enregistrement et les S-EM9 me comblent. Mais, écoutez quand même : Nursery rythme of innocence and experience - the Janitor's boy - the peppery man - avec ses trois graves voix d'hommes du début très bien posées dans l'espace et très bien différenciables, - the king of China daughter - pour le délicat scintillement des instruments - Maggie and Milly and Molly and May - pour le plaisir d'écouter cette très belle voix et très belle chanson - Spring and fall/too a Young child - plus grave mais tout aussi beau.
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Amber Rubarth - Storms are in the ocean - Chesky records 24 bits/192 khz.
Encore un mariage très heureux fondé sur le naturel de la voix et de la reproduction des instruments.
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Worakls - Mellotron -.
Celui-là, je l'ai entendu, découvert, de chez moi lors d'une des soirées dédiées cet été aux - Plages électroniques -. Bien qu'habitant à pratiquement deux kilomètres de l'endroit où était installée la scène, le grave et l'ambiance nocturnes étaient étonnantes et vraiment très sympathiques.
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Here at Last (Cisco music) 24 kt gold edition : Akatishi Igaraki - Tought about you -.
Fabuleuse écoute. Les S6EM9 permettent de sauvegarder l'intégrité de ce superbe enregistrement.
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Bill Evans avec Eddie Gomez et Jack De Johnette : at the Montreux Jazz festival.
L'intro du CD permet d'entendre la voix du présentateur Suisse et d'en vérifier la bonne reproduction ou l'inverse. C'est extra ! Comme la suite en musique.
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Christy Baron : Take this journey. I thought about you. Steppin' Chesky records.
Quels que soient les fichiers écoutés, la justesse de la voix, ses très nombreuses nuances d'interprétation, la qualité de reproduction du piano, la présence de la batterie, l'excellente séparation des instruments en largeur et en profondeur, tout est comme d'habitude superbe si le casque suit. Et comme avec tout autant de talent que les artistes et ceux qui ont conçu ces très beaux enregistrement c'est justement le cas.
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Cecilia Bartoli: Opera proibita.
De - All'arme si accesi guerrieri - à - Lascia la spina, cogli la rosa - en passant par - mentre io godo un dolce oblio - tout est magnifiquement reproduit et avec les sentiments adaptés aux oeuvres par cette extraordinaire artiste. Je vais d'ailleurs retenir un des titres de ce CD comme conclusion de l'essai des S-EM9.
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Mieko Miyazaki/Michel Benita : Ethics.
Encore un mariage heureux qui devrait pouvoir fêter ses noces d'or ! Très bel enregistrement superbement reproduit par les S-EM9.
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Ballaké Sissoko et Vincent Segal : musique de nuit (Sony music).
Encore une très belle association, fondée sur le respect et la transparence qui permet de profiter des moindres détails (bruits de circulation et voix en arrière plan). Union qui aurait été excellente si le grave du violoncelle avait été meilleur.
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J-M Canteloube : Les chants d'Auvergne - Pastourelle -, - La delaissado - Maria Bayo Auvidis/Valois.
Avec ce courtisan venu du Languedoc pour tenter de la séduire (avec lequel elle parle presque la même langue), la délaissée a trouvé un très charmant, talentueux et excellent parti.
L'orchestre, la justesse des timbres, l'Auvergne, la voix, tout est magnifique dans cette très belle version.
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Berlioz : Les nuits d'été par Véronique Gens.
Villanelle. Le spectre de la rose, Absence. L'isle inconnue. Au cimetière (des IEM concurrents !). Tout est magnifiquement reproduit.
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Moussorgsky : sans soleil par Evgueni Neterenko (basse).
La voix de basse d' Evgueny Neterenko toute en puissance, en détails très perceptibles et un piano équilibré avec le reste.
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Beethoven : concerto pour violon et orchestre par Jasha Heifetz/Charles Munch RCA Living stéréo.
Le violon de Jasha Heifetz est reproduit par les S-EM9 comme le mérite le sublime talent de l'interprète et l'orchestre, bien qu' un peu serré en largeur, n'est pas non plus en reste.
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Rachmaninov : concerto pour piano n°3 par Leif Ove Andsnes et l'orchestre philharmonique d'Oslo dirigé par Paavo Berglund (EMI classics).
Cet enregistrement fait partie de ceux qui m'ont été récemment conseillés par un facteur de piano/ancien revendeur de Bösendorfer, Grotrian-Steinweg, Ibach/prestation pour concerts etc où nous avions acheté un Feurich/Euterpe droit. Dans le premier mouvement, à 1'40 lorsque le piano est dans le grave, on constate de belles résonances harmoniques tout en superbe maîtrise artistique par le pianiste et technique par les Earsonics.
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Mirror Canon : Tor Espen Aspaas, sonate n°32 opus 111 de L. van Beethoven.
Parmi la bonne dizaine de versions de l'opus 111 dont je dispose, ce choix en raison de la technique d'enregistrement du son qui donnait l'impression à l'auditeur d'être à l'intérieur du piano tout près de ces cordes avec les Velvet. Ce n'est plus le cas avec les S-EM9 qui propose un positionnement plus traditionnel et tout autant d'harmoniques, mais bien plus subtiles.
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Beethoven : sonate pour piano n°32 opus 111 par Maurizio Pollini.
Premier mouvement de l'opus 111 dans une version DGG avec enregistrement à l'ancienne: Maestoso-allegro con brio et appasionato. Très beau piano avec une belle perception des résonances des cordes et une belle profondeur dans le grave à partir de la 58ème seconde. Deuxième mouvement : arietta, adagio molto semplice e cantabile.
C'est avec ce genre de reproduction sonore toute maestoso, cantabile, brio, passion, délicatesse dans la partie chantée de l'arieta que je comprends encore mieux les raisons qui font qu'il y en a autant de versions dans ma discothèque.
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Chopin : Nocturnes par Pascal Amoyel (Calliope).
Superbe prise de son équilibrée et naturelle du piano effectuée par
Igor Kirkwood.
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Harry Belafonte : at Carnegie Hall.
Introduction - on entend distinctement la toux du début, si les percussions sont un peu légères en raison du léger manque d'étanchéité des tips, sur une scène du Carnegie Hall large et profonde, la voix d'Harry Belafonte reste naturelle, veloutée, souple, équilibrée, très bien accompagnée par celles des choristes masculins bien distinctes en arrière plan. Ce bel enregistrement rend honneur à son talent que les applaudissement très bien reproduits concluent.
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J-S Bach : Violin Concertos par Giuliano Carmignola.
Comme les S-EM9 s'entendent très bien avec les cordes et que celles du violon de Giuliano sonnent superbement, on passe le AK70 en mode repeat.
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J-S Bach : suite n°1 BWV 1007 pour violoncelle par Queyras (HM et un très beau site à visiter à pied ou en vélo). Si le violoncelle manque un peu de volume qu'il retrouve en appuyant légèrement sur les écouteurs (preuve du léger défaut d'étanchéité), il sonne vrai et délibre d'assez belles résonances graves.
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Cabanilles : Batalles, tientos & passacalles par Jordi Savall & hesperion XXI.
Les tambours du début et les instruments d'époque sont reproduits avec les justes proportions, très probable exactitude des timbres et le talent de Jordi Savall, Hesperion XXI et des S-EM9 s'accorde parfaitement. Encore un régal à réécouter dans ces très bonnes conditions.
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Renaud Garcia-Fons : Méditerranées.
Les deux premières écoutes ont donné envie de renouveler l'expérience.
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Moussorgsky : Pictures from an Exhibition par Ivo Pogorelich (DGG).
Tous les détails de l'interprétation et en provenance du piano sont présents et même si on peut entendre mieux avec des casques à arceau, le résultat est plus que satisfaisant, vraisemblable.
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Claude Nougaro : L'embarquement immédiat.
Langue de bois. L'impact des percussions de départ est, vif, très bien maîtrisé, puissant. La voix de Claude Nougaro est à la bonne échelle grave à souhait.
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Souad Massi. Deb.
Le CD dont je dispose faisait partie des exemplaires de pré-commercialisation. Deb, Moudja, Ghir Enta, Ech Edani, Le bien et le mal, Theghri. Eventuellement à découvrir, car, il avait été la meilleure vente world 2003. C'est excellemment reproduit avec ces Earsonics.
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Chopin : Préludes par Nicolai Lugansky.
Un très beau piano et une superbe interprétation.
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Avison. Café Zimmermann.
Concerto Grosso n°6 : des cordes, donc les S-em9 sont aux anges et l'auditeur aussi.
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Rokia Traoré. Bowmboï.
M'Bifo, Deli, de la qualité de reproduction des voix, très bien différenciables et posée dans l'espace, des instruments à cordes ou percussion, c'est évidemment superbe. Un diamant venu d'Afrique pour mettre en valeur un joyaux de fabrication française.
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Debussy. Préludes par Philippe Bianconi.
Danseuses de Delphes, Voiles, Les collines d'Anacapri. Piano équilibré, ample, équilibré avec une belle main gauche. Debussy est très bien honoré par ce trio piano/interprète/S-EM9.
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Rimsky-Korsakov: Shéhérazade par l'orchestre symphonique du Concertgebow d'Amsterdam dirigé par Kirill Kondrashin.
L'orchestre a les biceps qu'il faut, les bras largement accueillants. Les contes de la belle princesse Perse sont remarquablement reproduits mille et une nuits en sa compagnie ne seraient qu'une très agréable formalité.
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G. Gershwin : Rhapsodie in Blue par Earl Wild, le Boston Pop orchestra sous la direction d'Arthur Friedman (RCA).
Une mélodie que je siffle souvent.
![:wink:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/icon_wink.gif)
On ne perd aucun détail de l'orchestration et de la partie pianistique.
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Corrinne May : Fly away.
Très belle présence de la voix comme toujours précise et sans aucun secret pour l'amateur de belles voix féminines. Le piano est également très beau.
Same face of the moon - la guitare est très bien reproduite avec la précision habituelle entendue dans d'autres extraits de musique.
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Max Reger : Sonate n°2 pour clarinette et piano, quintette pour clarinette et cordes par Steven Kanoff, Paul Cocker et le quatuor Anton.
Moi, j'adore la clarinette et celle-ci est très belle, grave, profonde, souple, expressive accompagné d'un piano qui ne rompt pas cet équilibre. Pas plus que les cordes d'ailleurs dans le quintette.
Comme j'en ai profité pour en écouter quelques extraits au passage, on peut également conseiller l'écoute du magnifique - Luz y Norte - par the Harp Consort dirigé par Andrew Lawrence-King qui vous plongera dans des arpèges aussi riches, délicates, envoutantes qu'avec une grande partie de tous ce qui précède. Encore une association musique/interprétation/IEM de référence.
Et pour terminer, une autre très belle rencontre au travers des siècles, celle entre
Vivaldi, l'ensemble La Folia, le label Calliope et l'ingénieur du son
Igor Kirkwood : 7 concerti pour 2 trompettes, pour 2 mandolines, pour viole d'amour, pour guitare.
le naturel des instruments, la délicatesse avec laquelle sont à nouveau reproduites les mandolines, presque aussi belles que mon ancienne Francesco Campanelli di Napoli retournée depuis un mois dans son pays d'origine.
Conclusions :
Celles-ci seront provisoires puisque les nouveaux tips qui seront disponibles dans un mois doivent permettre d'augmenter performances et compatibilités avec un nombre encore plus important d'utilisateurs et de situations d'utilisation.
Car, si les résultats d'écoute sont assez extraordinaires pour des IEM lorsque je les utilise dans mon salon, le léger défaut d'étanchéité provoqué par les embouts en mousse Comply L (bien que bien supérieurs aux M utilisés précédemment avec les Velvet mais auxquels je préférais les tips bi-flange en silicone) ne permet pas de retrouver totalement ces performances à l'extérieur dans l'environnement peu bruyant d'un port ou d'un bord de mer par temps calme.
Quant à évoquer les impressionnantes et nombreuses qualités de ces Earsonics S-EM9, je commencerai par l'équilibre général qui du grave à l'aigu ne semble pas comporter d'accident notable tout au long de la bande des fréquences à reproduire. Puis, le respect des timbres des voix et des instruments et une transparence qui fait la part belle aux excellents enregistrements et qui ne laissent pas la moindre chance aux micro-détail de nous être cachés. Tout cela avec cette précision, cette netteté qui paraît propre aux transducteurs à armature balancée chez les IEM et à quelques casques à arceaux comme mes Stax SR-009 et SR-207 ou le très récent et excellent Focal Utopia récemment découvert.
J'ajoute que comparer l'écoute des S-EM9 BA et de mes pourtant très bons Kennerton Jimo équipés de deux transducteurs électrodynamiques sur un extrait musical entraînant. C'est comme assister à la prestation athlétique d'un sportif plein d'allant, vif, très rapide et d'un autre qui serait handicapé par un surpoids pour se déplacer.
Comme le grave est très net, très franc, très détaillé, sans aucune bavure qui iraient traîner vers le bas-médium. Que les voix, quelle qu'en soit la tessiture, l'importance du corps, sont magnifiquement reproduites sans ne rien cacher de toutes leurs nuances et des intentions de l'artiste. On ne peut évidemment qu'indiquer que le médium des S-EM9 est magnifique de détail, nuances et justesse des timbres. Magnifique étant également le terme qui revient lorsqu'on écoute tous les instruments à cordes, on ne peut donc qu'encore ajouter cet adjectif au crédit de l'aigu qui ne devient jamais acide, aigre, qui sait être très délicat et à l'intention des concepteurs de ces superbes IEM.
Enfin, l'utilisation de mes anciens Velvet ayant toujours été celle que j'avais trouvée la plus pratique de tous les IEM que j'avais eus, notamment en raison d'un câble qui est souple, fin, nullement sujet au moindre bruit de frottements. C'est avec un très grand plaisir que j'ai retrouvé ces mêmes qualités avec les S-EM9.
Aussi, pour terminer avec un des titres que j'avais signalé avoir retenu pour saluer les très belles performances des S-EM9, je pense que la traduction est inutile puisqu'elle sera immédiatement comprise par ceux qui utilisent déjà ces IEM et par ceux qui prévoient de s'en munir : Lascia la spina, cogli la rosa.
Vous l'aurez très certainement compris, l'épine étant bien évidemment en référence au prix qui peut piquer et la rose aux S-EM9 qui parfumeront pendant très longtemps les écoutes musicales suivantes de ceux qui n'auront pas été trop sensibles à la douleur, d'essences très rares dans la catégorie IEM et rare dans celle de tous ce qui permet de reproduire de la musique.