Moi aussi je plussoie...car ça y est je viens de voir le...enfin ce...ce truc là...
Sérieux Darkhan tu as été gentil, très gentil, trop gentil, impécis, confus...sans doute à cause du choc, l'impact, une chute de 20 ans comme ça...non ça heurte, forcément...et puis ouais tu as tout pris de plein fouet là comme ça au premier rang, brave parmi les braves...t'a du mal à t'en relever...normal...t'inquiète Darkhan tu t'es sacrifié le premier, t'a tout pris...mais je passe derrière, je prends la relève...
Non ce film n'est pas vraiment "un" what the fuck...
C'est LE what the fuck de tous les what the fuck, sans aucun doute le premier de son espèce, un genre de mutant, un Alien, un OVNI à la limite du surréalisme involontaire, du Dali sur la dalle et sans les moustaches, une bière sans alcool et sans bière avec que de la mousse, une jolie mousse mais qui tache bien
Tu te l'envoies dans la tronche là comme ça, pas prévenu, ouais tu finis comme Darkhan genre « oui il y a beaucoup à dire...mais il faut que je prenne le temps...là à chaud je ne sais pas comment raconter ce que je viens de me prendre...c'est trop WTF... ». Bref tu pédalles sur place perdu dans la mousse.
Pas prêt de venir sa critique détaillée : quand tu as vu l'indicible, par définition, tu vas bafouiller quoi comme explication, comme éclaircissements ?
Ben moi contrairement à Darkhan, grâce à lui devrais-je dire, j'étais doublement prévenu : je savais à quoi je ne devais pas m'attendre, à savoir la suite d'un premier what the fuck d'il y a 20 ans qui serait juste un peu plus what the fuck que l'original. Non sérieux après avoir lu ici ce que ce film avait fait à Darkhan, j'étais cramponné à mon siège en attendant du bon gros délire, le début d'un grand n'importe quoi
Mais non...ah mais pas du tout...ah mais on est au-delà, mais alors au-delà de ça...tellement...tellement loin...
Je m'attendais au pire, pire du pire, mais ce film a néanmoins réussit à me surprendre.
C'est simple, lorsque le film démarre, l'image est superbe, magnifique, on se dit que non...non...impossible...avec un travail si remarquable sur l'image, une telle beauté formelle, une si remarquable perfection, non franchement qui irait oser ruiner un tel boulot avec un contenu, une substance, une âme idiote ?
Je me suis dit que Darkhan avait du exagérer, qu'il a adoré le premier opus, s'est fait le deuxième dans sa tête depuis 20 ans et forcément a été déçu de ne pas y retrouver le film qu'il s'était projeté dans la tête durant 20 ans.
C'est un peu comme une fille magnifique qui aurait investi l'intégralité de ses efforts pour assujétir son corps et le modeler afin de donner l'apparence de la perfection la plus enchanteresse, susciter un état de rêve, de ravissement.
Dans cet état d'esprit où vous vous imaginez le paradis, le septième ciel, vous ne pouvez pas vous attendre à ce qu'il n'y ait rien, rien d'autre qu'une femme qui a juste constaté que « ça marche » et qui n'a même pas idée d'en faire quoi que ce soit à part une mécanique destinée à vous mener au pieu.
Vous me suivez ?
Non parce que Indépendance Day n°2 ce n'est pas du tout ça.
Aucun rapport...c'est même le problème.
Même pas la moindre trace d'émotion : l'humanité décrite dans le film peut bien crever en masse on en aurait tout simplement rien à cirer.
Je ne vais pas spoiler mais je dois avouer que pour la première fois de ma vie, en regardant un film, je me suis vraiment dit « alors là je ne sais pas comment l'odieux connard va faire, il y a de quoi rédiger une encyclopédie » : je serais donc plus abrupt que Darkhan en affirmant que pour ma part, ce film est tout simplement con au-delà des mots.
Emerich vient tout simplement d'inventer le supernanar de luxe à la connerie totalement décomplexée.
Il réussit à lui instiller le supermépris du spectateur à qui on fait avaler superimbécilité sur superabsurdité en sous-entendant qu'il trouvera ça superfun, supercool et même peut-être un peu mégawizzzzzz. Bien entendu on prétend qu'il s'agit d'une nouvelle forme d'humour. Des supereffets spéciaux parce que quand-même faut pas déconner c'est magnifique, des superhéros superadoéternels tellement prisonniers de leurs enjeux nombriliques qu'ils n'en ont absolument rien à cirer de quoi que ce soit d'autre, des chefs d'état supermégacons capables de faire la pire superpireconnerie imaginable en tant que chef d'état (je vous dirais pas laquelle, je ne vais pas spoiler, mais vous la reconnaitrez à coup sur comme le premier superwhathefuck de tout le film...c'est un peu le joint qui pète, après c'est la déferlante).
Non parce qu'avant les what the fuck étaient juste « standards » genre (attention gros spoil, vous priver de cette connerie en live serait un gachis) :
Cela rappelle un peu (et même beaucoup) District 9 cette histoire (mais à l'envers) : des noirs bien primitifs, sans foi ni loi et particulièrement crétins, primitifs, barbares...mais pas autant que les aliens cette fois.
Bon je pensais dresser la liste des copiés/collés venant de l'univers du ciné, du jeux vidéo mais en fait non...
Ce film ne le mérite pas.
Voir un film bien con avec effets spéciaux, bon ça passe, mais « ça », ce nouveau genre de brainbuster total...même pas sur que wafette en supporte la projection.
Et ce n'est pas peu dire.