Modérateurs: Modération Forum Loisirs, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 5 invités

Un forum dédié aux échanges sur : apprendre, se cultiver, des formations, etc...
Règles du forum
Merci de bien respecter la Charte HCFR, l'espace de loisirs proposé ici n'étant pas destiné à être un défouloir ou une foire d'empoigne.
Et pour mémoire, la Charte HCFR est directement consultable ici : Charte Forum HCFR
Il est aussi expressément à noter, que tout démarchage commercial - de quelque nature qu'il soit - n'est pas autorisé et sera modéré.

Le post des nouvelles des étoiles...

Message » 17 Juin 2016 9:31

Betekaa a écrit:et qui c'est les meilleurs niveau vieilleries? (je ne parle pas de papi ou winch)
ben c'est nous, les bretons, et on a fait tout ça sans se faire aider par les ET comme les aztèques ou les égyptiens :grad:

http://soocurious.com/fr/constructions-antique-monde/

1 – Le cairn de Barnenez en France

La construction la plus ancienne dans le monde remonte à 4850 avant J.-C., soit quelque 2 100 ans avant la plus ancienne pyramide d’Égypte. Situé en France, le cairn de Barnenez est un monument se trouvant dans la commune de Plouezoc’h, sur la côte nord du Finistère, en Bretagne. Les vestiges d’un deuxième cairn, Kerdi Bihan, plus petit et fortement endommagé, se trouvent à une centaine de mètres au nord-ouest de Barnenez. Certains scientifiques trouvent réducteur de considérer les cairns sous leur seul aspect fonctionnel de sépultures, ils soumettent l’hypothèse que ces monuments démesurés et prestigieux ont peut-être d’abord une signification symbolique.



Pffft! Construit par les atlantes, certainement! :siffle:
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 17 Juin 2016 10:10

jaloux 8)

La configuration dans mon profil


Attention, il se peut que ce post comporte des private joke navrantes, des poils de troll, voire des morceaux de boulets. Employé de l'année 2015. Aussi connu comme Admin dada. M'embêtez pas.
Avatar de l’utilisateur
Betekaa
Membre d'Honneur
Membre d'Honneur
 
Messages: 52122
Inscription Forum: 15 Jan 2002 2:00
Localisation: omnichiant
  • offline

Message » 17 Juin 2016 16:25

Betekaa a écrit:je sais... dans la baie de Morlaix, en face, un type a rasé des dolmens pour mieux voir la mer last year :ane:


Et on les lui a coupées pour mieux voir que c'était un trou du c... ?
Boc21
 
Messages: 1459
Inscription Forum: 08 Avr 2010 22:14
  • offline

Ondes gravitationnelles: one more time !

Message » 17 Juin 2016 19:02

Moins de quatre mois après la première détection directe d’ondes gravitationnelles, une nouvelle fusion de trous noirs a été observée par la collaboration LIGO-Virgo.
(dans le Journal du CNRS)

Alors que physiciens et astronomes avaient dû attendre près d’un siècle pour annoncer la première observation directe d’ondes gravitationnelles prédites par Einstein, quatre mois de fonctionnement des deux interféromètres d’Advanced LIGO (aLIGO) auront suffi pour repérer deux, voire trois, passages de ces perturbations du tissu de l’espace-temps !
Trois événements témoins de fusions de trous noirs, des corps célestes qui eux aussi étaient prédits par la théorie de la relativité générale, mais qui n’avaient jusqu’alors jamais été observés directement.

Même si les chercheurs s’attendaient à observer de tels phénomènes, ils n’espéraient pas le faire aussi rapidement, et encore moins à un tel rythme. « En termes de fréquence de détection, on est dans la fourchette haute des prédictions, se réjouit Benoit Mours, directeur de recherche au Laboratoire d’Annecy-le-Vieux de physique des particules1 et membre de la collaboration LIGO-Virgo, et c’est ce qui rend les choses particulièrement intéressantes. »
Ces résultats, publiés aujourd’hui dans la revue Physical Review Letters par la collaboration internationale LIGO-Virgo, confirment en effet les performances des interféromètres d’Advanced Ligo et leur capacité à « voir » des ondes gravitationnelles, mais ils apportent également les premières indications sur la nature et le nombre de trous noirs dans l’Univers et sur la fréquence de leurs collisions.

Et une ! Et deux ! Et trois coalescences !
L’analyse des signaux captés par LIGO entre le 12 septembre 2015 et le 19 janvier 2016 a ainsi permis de détecter trois événements gravitationnels notables, dont deux ont une significativité statistique supérieure à 5 sigma (équivalent à une fausse alarme tous les 1,7 million d’années), et un troisième une significativité qui n’atteint que 1,9 sigma (qui correspond à une fausse alarme tous les 2,1 ans).
Le tout premier événement significatif, observé le 15 septembre 2015, est celui dont l’annonce a déjà fait sensation en février dernier et qu’on attribue à la collision, à près de 1,5 milliard d’années-lumière de la Terre, de deux trous noirs d’une trentaine de masses solaires chacun. Le second événement par son importance a été détecté le 26 décembre 2015. Il a lui aussi pour origine la collision, à une distance similaire, de deux trous noirs d’une dizaine de masses solaires. Enfin, le troisième événement, observé le 12 octobre 2015 mais dont la significativité n’est pas suffisante pour qu’on puisse le qualifier de découverte, pourrait correspondre à une autre collision de trous noirs situés cette fois à plus de 3 milliards d’années-lumière.

Une première moisson d’observations particulièrement riche, d’autant que les chercheurs ont pour l’instant limité leur analyse à la recherche de systèmes de trous noirs binaires de moins de 100 masses solaires. « D’autres analyses sont en cours, cette fois spécifiquement calibrées pour détecter des systèmes doubles contenant au moins une étoile à neutrons, précise Benoit Mours. Car, à la différence des événements n’impliquant que des trous noirs, où rien d’autre n’est émis que des ondes gravitationnelles, une coalescence d’étoiles à neutrons s’accompagne d’une émission de matière et de lumière que nos télescopes et radiotélescopes pourront alors observer directement. Ce qui constituera une autre grande première scientifique ! »

Il faut néanmoins savoir que l’incertitude sur la localisation des sources d’ondes gravitationnelles détectées par aLIGO demeure importante : par exemple, pour l’événement du 26 décembre, cette incertitude recouvre une surface céleste équivalente à environ 5 000 pleines lunes.
La prochaine mise en service de la version avancée de l’interféromètre européen Virgo, dont les données seront combinées dès la fin 2016 avec celles d’aLIGO, va permettre d’accroître la résolution de cet observatoire gravitationnel et pas seulement sa résolution spatiale.
« Cela nous permettra aussi de mieux mesurer la vitesse de rotation des trous noirs sur eux-mêmes, ce qu’on appelle le spin, explique Benoit Mours. Cela nous donnera plus d’informations sur l’histoire de ces trous noirs ; par exemple pour déterminer s’ils proviennent de système d’étoiles binaires ou bien s’ils proviennent d’astres à l’origine indépendants, mais dont l’un a capturé l’autre. »
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 20 Juin 2016 11:13

ils sont lancés les 2 satellites qui vont mesurer les ondes, genre une différence de 1 millionième d'épaisseur d'atome?

La configuration dans mon profil


Attention, il se peut que ce post comporte des private joke navrantes, des poils de troll, voire des morceaux de boulets. Employé de l'année 2015. Aussi connu comme Admin dada. M'embêtez pas.
Avatar de l’utilisateur
Betekaa
Membre d'Honneur
Membre d'Honneur
 
Messages: 52122
Inscription Forum: 15 Jan 2002 2:00
Localisation: omnichiant
  • offline

Message » 20 Juin 2016 11:22

Betekaa a écrit:ils sont lancés les 2 satellites qui vont mesurer les ondes, genre une différence de 1 millionième d'épaisseur d'atome?

Non! Celui qui a été lancé en décembre et qui fonctionne au delà de ce qui était espéré a pour rôle de vérifier que le principe de mesure est viable.
La vraie mission à deux satellites, capable de mesurer l'épaisseur d'un poil de Q sur la lune est prévue pour 2034, si elle trouve son budget.
A+
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 20 Juin 2016 11:28

Le problème, c'est qu'il n'y a pas de poil de cul sur la lune :roll:

Des milliards envoyés dans la lune pour rien comme dirait DSK :mdr:
Keron
 
Messages: 23662
Inscription Forum: 26 Mar 2002 2:00
Localisation: PANDA LAND
  • offline

Message » 20 Juin 2016 11:44

Keron a écrit:Le problème, c'est qu'il n'y a pas de poil de cul sur la lune :roll:

Des milliards envoyés dans la lune pour rien comme dirait DSK :mdr:

Kéké, quel manque de poésie! :cry:
A+
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 20 Juin 2016 11:54

Il faut dire que depuis ce matin, nous avons deux cars de syndiqués CGT qui beuglent devant l'ARS (donc devant notre rue) et balancent du Mireille MATHIEU à donf.... la poésie tu oublies vite en pareille condition de travail :)

Je vais déposer un droit de retrait :ko:
Keron
 
Messages: 23662
Inscription Forum: 26 Mar 2002 2:00
Localisation: PANDA LAND
  • offline

Message » 20 Juin 2016 12:20

Keron a écrit:Il faut dire que depuis ce matin, nous avons deux cars de syndiqués CGT qui beuglent devant l'ARS (donc devant notre rue) et balancent du Mireille MATHIEU à donf.... la poésie tu oublies vite en pareille condition de travail :)

Je vais déposer un droit de retrait :ko:

T'aurais préféré Jauni ?
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 20 Juin 2016 12:21

Keron a écrit:Je vais déposer un droit de retrait :ko:


dommage, avec plus de gosses tu paierais moins d'impôts :wtf:

La configuration dans mon profil


Attention, il se peut que ce post comporte des private joke navrantes, des poils de troll, voire des morceaux de boulets. Employé de l'année 2015. Aussi connu comme Admin dada. M'embêtez pas.
Avatar de l’utilisateur
Betekaa
Membre d'Honneur
Membre d'Honneur
 
Messages: 52122
Inscription Forum: 15 Jan 2002 2:00
Localisation: omnichiant
  • offline

Message » 20 Juin 2016 12:24

Robert64 a écrit:
Betekaa a écrit:ils sont lancés les 2 satellites qui vont mesurer les ondes, genre une différence de 1 millionième d'épaisseur d'atome?

Non! Celui qui a été lancé en décembre et qui fonctionne au delà de ce qui était espéré a pour rôle de vérifier que le principe de mesure est viable.
La vraie mission à deux satellites, capable de mesurer l'épaisseur d'un poil de Q sur la lune est prévue pour 2034, si elle trouve son budget.
A+

ah, ok...javais lu vite :oops:
poilau et astro sot appelés à la caisse centrale :grad:

La configuration dans mon profil


Attention, il se peut que ce post comporte des private joke navrantes, des poils de troll, voire des morceaux de boulets. Employé de l'année 2015. Aussi connu comme Admin dada. M'embêtez pas.
Avatar de l’utilisateur
Betekaa
Membre d'Honneur
Membre d'Honneur
 
Messages: 52122
Inscription Forum: 15 Jan 2002 2:00
Localisation: omnichiant
  • offline

Juno prête à effeuiller Jupiter

Message » 27 Juin 2016 17:58

Plus de vingt ans après Galileo, nous avons à nouveau rendez-vous avec la plus grande planète du système solaire. Avec la mission Juno, ce ne sont plus seulement ses lunes, mais bien l’intérieur et l’atmosphère profonde de Jupiter qui promettent de livrer leurs secrets.
(Dans le Journal du CNRS)

Le 4 juillet prochain, après un voyage de presque cinq ans, la sonde Juno se placera en orbite autour de Jupiter. L’un des objectifs principaux de la mission, prévue pour durer dix-huit mois, sera de mieux comprendre de quoi se compose l’intérieur, jusqu’ici inaccessible à l’observation, de la plus grosse planète du système solaire. Juno va notamment cartographier les champs gravitationnels et magnétiques de la géante gazeuse afin de déterminer sa structure interne. Les instruments de l’orbiteur vont également mesurer l’émission radiométrique de l’atmosphère profonde de la planète, ceci afin de connaître sa composition, sa structure thermique et son environnement ionisé.

Les informations recueillies par Juno vont ainsi non seulement permettre aux chercheurs de mieux connaître Jupiter, mais aussi, et surtout, de disposer de nouveaux indices sur les conditions qui régnaient dans le système solaire primitif, lorsque la planète géante était en formation. De fait, en dépit des données accumulées lors des précédentes missions joviennes, la structure et la genèse de Jupiter demeurent assez mal connues. « Aujourd’hui, on ne sait pas si Jupiter possède ou non un noyau central, remarque Tristan Guillot, médaille de bronze du CNRS, directeur de recherche au Laboratoire J.-L. Lagrange1 et à l’Observatoire de la Côte d’Azur, et co-investigateur de la mission, Juno va mieux contraindre nos hypothèses sur la structure et la dynamique internes de Jupiter grâce à des mesures 100 fois plus précises que celles dont nous disposions jusqu’ici. »

À la différence de la mission Galileo, qui était dédiée au système jovien dans son ensemble, Juno et ses neuf instruments s’intéresseront quasi exclusivement à la structure interne de Jupiter et sa magnétosphère. À partir de juillet 2016, la sonde commencera à orbiter autour de la planète. Ses deux premières révolutions dureront environ 54 jours, puis à partir d’octobre le vaisseau s’insérera sur une orbite frôlant successivement les deux pôles, mettant alors quatorze jours à effectuer une révolution complète. Jupiter tournant sur elle-même en un peu moins de dix heures, Juno passera au-dessus de régions différentes à chaque orbite, couvrant la totalité de la planète lorsqu’elle aura réalisé les 34 révolutions prévues pour la mission.

« Plus que les instruments embarqués, c’est le choix de cette orbite polaire qui rend la mission exceptionnelle, insiste Philippe Zarka, directeur de recherche au Labo¬ratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique2 et co-investigateur sur Juno. Non seulement parce qu’elle balayera toute la surface de la planète, mais aussi parce qu’elle permettra, entre chaque survol des pôles, de passer sous les ceintures de radiation qui s’étendent de part et d’autre de l’équateur, le long des lignes du champ magnétique jovien. » On notera que c’est d’ailleurs la dégradation des instruments électroniques soumis à ces radiations intenses qui, malgré leur blindage, restreint à un an la durée de vie de la mission. « Jamais un vaisseau ne se sera approché aussi près de Jupiter : à peine 10 000 kilomètres au-dessus des pôles, 5 000 kilomètres au-dessus de l’équateur, poursuit le chercheur, si on réduisait la planète à la taille d’un ballon de basket, la sonde s’en approcherait à moins d’un centimètre ! »

Ne disposant jusqu’ici que d’informations très parcellaires sur l’intérieur de la 5e planète, les chercheurs en étaient réduits à spéculer sur ce qui se trouve en dessous des couches les plus superficielles de l’atmosphère. Ils supposent ainsi que, lorsqu’on s’enfonce dans la planète, la pression et la température augmentant, le milieu, initialement gazeux et composé essentiellement d’hydrogène moléculaire et d’hélium, devient liquide. Lorsque la pression dépasse un million de fois la pression atmosphérique terrestre, les molécules sont cassées et l’hydrogène devient métallique.
« On pense que c’est dans cet hydrogène métallique liquide, qui occupe 80 % du rayon et qui conduit l’électricité, que des courants électriques génèrent le puissant champ magnétique jovien », précise Tristan Guillot qui, au sein de la mission Juno, est chargé du calcul de modèles de structure interne de Jupiter fondés sur les mesures du champ gravitationnel. Enfin demeure la question du noyau, dont on ne connaît ni la composition, ni l’état solide ou liquide, mais dont on estime qu’il ne doit pas dépasser 15 masses terrestres.

« Les clichés et mesures déjà à notre disposition montrent que la haute atmosphère a une circulation très complexe, avec des mouvements de masse d’air différents selon la latitude – et qui donnent ces fameuses bandes colorées qui confèrent à Jupiter son apparence si particulière, explique Tristan Guillot. Mais on ne sait pas si cette structure de vents zonaux provient de l’intérieur de la planète ou bien s’il s’agit de phénomènes superficiels. » En cartographiant très précisément les variations des champs gravitationnel et magnétique joviens, Juno permettra d’en savoir plus sur la répartition des masses à l’intérieur de la planète.

Quant à sa composition, si on sait que Jupiter équivaut à 318 masses terrestres, et qu’elle contient environ 90 % d’hydrogène et d’hélium, auxquels s’ajoutent 10 % d’éléments « lourds » (oxygène, carbone, etc.), on n’a toujours pas pu établir avec précision les proportions de ces derniers ni quelle quantité d’eau la planète renferme. « Selon les hypothèses, la masse totale d’éléments lourds dans Jupiter varie de 10 à 40 masses terrestres, explique Tristan Guillot. Le radiomètre à micro-ondes embarqué par Juno, capable de mesurer la présence d’eau jusque dans les couches profondes de l’atmosphère, va nous permettre de réduire l’incertitude actuelle sur la quantité totale d’eau et donc d’éléments lourds contenus dans Jupiter. Cette valeur est un paramètre crucial des modèles de formation du système solaire. »

En effet, ces modèles postulent que le noyau primitif de la géante gazeuse s’est d’abord constitué par l’assemblage de blocs de glace d’eau présents en abondance dans la nébuleuse primitive qui entourait le jeune soleil. On suppose que ce noyau a crû rapidement jusqu’à atteindre 10 masses terrestres, générant dès lors une gravité suffisante pour permettre l’accrétion de l’hydrogène et l’hélium environnant.
Plus de vingt ans après les débuts de la mission Galileo, la communauté des astronomes et des planétologues espère que Juno va leur apporter la moisson de données qu’ils attendent pour affiner leurs modèles sur la structure de Jupiter en particulier et sur la genèse du système solaire en général.

A+
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Rosetta toujours...

Message » 01 Juil 2016 18:53

Toujours en orbite autour de la comète "Tchouri", la sonde Rosetta continue à analyser tout ce qui se trouve dans la chevelure.
Dans les produits un peu inattendus se trouvent de l'oxygène, de la glycine et du phosphore.

La présence d'oxygène s'explique facilement par l'action des rayons cosmiques à haute énergie qui cassent les molécules d'eau.
Plus surprenante est la présence de glycine, qui est un des acides aminés constituant les protéines et le phosphore, qui est un des constituants de l'ADN.
Ces détections renforcent l'idée de l' "ensemencement" de la terre par des comètes de ce type.
A suivre...
Edit: par contre la constitution chimique (et isotopique) de l'eau de cette comète n'est pas la même que l'eau terrestre.
Mais avec d'autres comètes, ça correspond.
A+
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 02 Juil 2016 21:54

Constitution de l'eau ?
Du genre D2O au lieu de H2O ?
Loug
 
Messages: 4238
Inscription Forum: 22 Nov 2006 22:07
Localisation: La cerise sur le gâteau
  • offline


Retourner vers Se cultiver_apprendre