Bonjour,
MarcMAME a écrit:Hugo S a écrit:Bonjour,
Merci à toi... et.... ahhhhh, ... "l'article (qui) m'a
tuer"...
En effet et aux yeux de certains professionnels ici, ce qui a été effectué lors de cette visite n'est techniquement (et sémantiquement) pas un
mixage en Atmos, mais un "transfert" d'une bande son du film Lucy spécifiquement mixée en Dolby Atmos pour reproduction Home Cinema sur une base temps de 24i/s, vers une bande son toujours mixée en Atmos HC, mais via un media à base temps 25i/s...
Hugo
Hugo,
Si je me suis permis de te reprendre sur ton compte rendu ce n'est pas juste pour des raisons sémantiques ou pour le plaisir de t'emmerder, j'ai d'autres buts dans ma vie. Mais clairement pour éviter ce genre de remarques totalement erronées formulée par "Laquiho" qui l'ont induits en erreur.
En lisant ton article, il est persuadé qu'il existe un mix spécifique pour le blu-ray et donc, plus généralement pour le home cinéma et nos configurations spécifiques. Ce qui n'est evidemment pas le cas.
Je remarque également que tu n'as pas modifié pour autant ton article. Certainement parce que tu ne penses pas un traitre mot de ce que je t'ai dit.
C'est ton problème, pas le mien. Mais voilà, tu continues à induire lourdement en erreur tes lecteurs.
Dont acte.
Marc, tu as raison.
En effet à partir de
cet article HCFR que j'ai rédigé - qui n'a strictement aucune vocation à être un référentiel quant à la sémantique dans l'art qu'est le mixage, car il correspond à un simple compte-rendu de profane d'une expérience spécifique, que j'assume -, il est effectivement possible de généraliser et d'en arriver à la conclusion, que toutes les éditions de disques Bluray bénéficiant de pistes Dolby Atmos ont fait l'objet d'un mixage Atmos Home Cinema spécifique.
Toutefois étant un simple amateur Passionné, comme beaucoup ici sur HCFR, je crois bien, mais sans pouvoir le prouver, que le titre Lucy en Dolby Atmos a spécifiquement bénéficié d'un mixage dédié au média Bluray, si j'en crois le souvenir de quelques paroles échangées à ce sujet, ainsi que ce lien public :
http://www.avcesar.com/actu/id-15598/bl ... -2015.htmlaussi et jusqu'à preuve du contraire, le contenu Atmos de Lucy évoqué dans l'article, correspond à - au moins un - contre-exemple à la généralité que tu évoques ci-dessus et pour la 2nde fois.
Maintenant ceci va-t-il changer la face du monde? Ou dans quelle mesure le mixage Atmos de Lucy (objet de l'article ) est-il similaire ou différent de celui effectué pour le Cinéma?
Je n'en sais strictement rien et je vais ajouter, que pour moi, ceci est même du domaine de l'anecdotique. Désolé.
En effet par delà la source elle-même, dans le contexte du Dolby Atmos, ce qui m'intéresse in fine - et je ne pense pas être seul ici dans ce cas- , c'est la
reproduction du Dolby Amtos en contexte Home Cinema.
Et ce qui correspond en fait au réel
fond de l'article évoqué et que j'ai rédigé.
Ainsi cette reproduction provient-elle d'une bande son Atmos mixée exclusivement pour le Cinema ou d'une édition plus ou moins retravaillée pour le Home Cinema? Peu importe, à partir du moment où chez soi, elle a la possibilité de "sonner" de façon
adéquate.
De la même façon, c'est sur cette notion de réelle
adéquation qu'auront en fait porté les réelles divergences d'opinions que l'on a récemment pu observer dans ce sujet.
En effet au travers des différentes interventions il est apparu qu'il y avait des salles Atmos Référentielles comme l'exceptionnelle salle Laser Ultra au Kinepolis de Lomme (près de Lille) que
HCFR a visitée (lien) ou de la superbe salle 8 d'Aéroville. Mais qu'il pouvait également y avoir aussi des salles un peu, voire largement moins bien loties.
Maintenant si on parle d'un strict point de vue du seul référentiel vrai - celui qui a servi de base à l'élaboration du "Director's intent" - peut-il réellement y avoir une
parfaite adéquation de reproduction - ici Dolby Atmos - de ce "Director's Intent"? En dehors de la seule et unique reproduction vécue/entendue dans le spécifique studio de mixage final?
Ou dit autrement, quel que soit le niveau Référentiel ou autre niveau-type de chaque salle, n'y a-t-il pas de facto, une "trahison" plus ou moins prononcée, de la pure
adéquation de reproduction? Ceci par l'
approximation plus ou moins élevée de la reproduction référentielle ayant servi à l'élaboration du "Director's Intent"?
Aussi ne jouons pas aux vierges éplorées criant "trahison", car cette spoliation plus ou moins grande nous la vivons tous les jours, lorsque nous allons au Cinéma... ou écoutons de la musique (casque, chaîne, voiture)...
Mais cette spoliation correspond-elle à 90, 80, 70%, voire encore moins, par rapport à l'original? Et comment le savoir?
D'autant plus que sont rarissimes les personnes qui ont eu le privilège d'assister au "real thing" l'initiale création du "Director's Intent" du mixage d'une oeuvre (à ce sujet il suffit de se remettre à l'esprit le cas de Lucy évoqué au dessus)...
D'où le fait de la création d'un certain nombre de normes afin de poser des règles pour minimiser au mieux les (incontournables) écarts dans la reproduction au quotidien.
Maintenant tout n'étant toujours pas parfait, surtout avec les dérives dues au temps, jusqu'à quel écart par rapport à la norme, peut-on considérer que la reproduction reste toujours conforme? N'est-ce pas ceci qui a fait l'objet de normalisations, où des personnes ou groupe de personnes, chacune Maître de l'Art dans ce domaine, ont défini un certain nombre de tolérances, dans l'écart admissible par rapport à un respect strict de la norme initiale.
Des tolérances avec lesquelles il peut ainsi être estimé que le "Director's Intent" peut encore être "adéquatement" reproduit, et donc perçu en tant que tel, par les spectateurs (auditeurs dans le contexte son) d'un Cinema.
Mais où tout cela nous amène-t-il?
Ne serait-ce pas à la reproduction du Dolby Atmos en contexte Home Cinema?
En effet nous avons vu que pour la reproduction du Dolby Atmos dans un contexte domestique, Dolby a officiellement édité un guide (posté plus haut). Ceci afin qu'à l'instar du Cinéma, il soit possible à chacun, de pouvoir optimiser au mieux, pour ne pas dire "normaliser", la reproduction Dolby Atmos dans son propre intérieur.
Alors ce guide d'installation Dolby Atmos HC permet-il la reproduction parfaite et directe du "Director's Intent" mixé en Atmos, tel qu'évoqué plus haut? Bien entendu que non!
Toutefois et à l'instar du contexte Cinema, du point de vue des Maître de l'Art Dolby qui sont derrière la publication de ce guide officiel - et tout comme un certain nombre de personnes, dont je fais partie -, il s'avère qu'une installation Home Cinema ayant pour base ce guide Dolby permet d' "approximer" la reproduction Dolby Atmos dans un contexte Home Cinema, avec une tolérance plus ou moins minimale, par rapport à une expérience de reproduction vécue en contexte Cinéma.
Bien entendu, dans ce contexte Home Cinema le résultat final de la reproduction Dolby Atmos sera toujours qualitativement fonction du soin apporté à l'installation elle-même...
Mais il n'en demeure pas moins qu'à partir du moment où l'on prend le soin de respecter un certain nombre de règles acoustiques de base, ainsi que les recommendations issues du guide Dolby pré-cité, je peux confirmer que reproduire du Dolby Atmos en contexte Home Cinema et avec un résultat des plus appréciable (et apprécié chez nous),
est effectivement possible.
Même si ceci heurte quelques sensibilités bien ancrées.
Alors cette reproduction Dolby Atmos issue du guide Dolby Atmos HC correspond-elle à 99, 95,50, 40% du "Director's Intent" initial? Et quid de cette quantification par rapport à une reproduction au Cinéma? Assis au centre, en haut, en bas, sur le côté?
Par delà tous les divers conseils et autres recommendations potentiellement utiles,
chacun se fera avantageusement sa propre idée et appréciera ce résultat, à l'aune de ses propres oreilles.
Mais s'il vous plaît, arrêtons ce bashing continuel quant à l'impossibilité, voire ridicule, de vouloir reproduire du Dolby Atmos en Home Cinema.
Merci.
Hugo