GG14 a écrit:@ JACQUES
Avec les 17 cm, y a t'il une présentation quasi holographique du chanteur et que donne la Tonnara sur ce point?
Merci pour la réponse
C'est aussi ce que disent et écrivent tous mes visiteurs (sauf un
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, il sait pourquoi). J'ai des compte-rendus qui l'expriment mais ce n'est le "lieu" de publication. De plus j'ai eu l'occasion d'une démo Tonnara par Alain Journet.
Les 17cm n'y sont pas pour grand chose, à mon avis, le concept même est en cause qui permet un respect rare du message source grâce, entre autres, à la quasi absence de filtrage qui limite les rotation de phase. On voit que l'optimisation du filtrage-égalisation (FIR et convolution) de la chaîne d'Igor se "préoccupe" de la phase. On en voit immédiatement les avantages sur la restitution de l'espace sonore. Ceci à conditions de respecter le plus possible les harmoniques supérieures. Sur ce point, j'ai quelques réserves à cause de la complexité du schéma théorique de la chaîne d'Igor... J'y réfléchis en ce moment et je pense que tant que l'intégré multicanal Pioneer restera la "colonne vertébrale" de la configuration, on ne pourra pas totalement traiter le signal sous forme numérique et éviter ses multiples aller-retours N/A et A/N dangereux pour le message. C'est, à mon avis, l'évolution qui permettra les progrès les plus significatifs dans l'avenir.
Pour revenir aux cônes Davis Carbone-Kévelar de 17cm ils "offrent" une excellente restitution, pas si différente d'un médium à dôme (je dispose aussi d'une configuration quatre voies de référence à médium à dôme pour la comparaison), Sa réponse transitoire mesurée est probablement meilleure, mais la cohésion globale de la configuration et le respect du message ont plus de répercussions. Ces 17 ont aussi l'avantage de pouvoir descendre dans le haut-grave/bas-médium, ce qui n'est pas le cas des dômes.
N'oublions pas la charge ouverte des 17, l'association au résonateur évite l'inconvénient du court-circuit acoustique et permet la restitution de sources émettrices sonores disposées dans l'espace, à leur place crédible sans apparaître liées aux émetteurs qui restent totalement muets. Une impression rare, difficile à obtenir avec des ondes arrières enfermées dans des boîtes. Le revers de la médaille, les dipôles sont plus difficiles à mettre en œuvre et à optimiser.
Tonton Flingueur a écrit:Je suis parfaitement en phase avec ce que tu as écris sauf sur le point quotté.
JacBru a écrit:Je suis bien d'accord avec toi. Pour les systèmes d'écoute audiophiles, domestiques, aux rendements limités, même bien intégrées à leur environnement aux dimensions généralement raisonnables, impossible de restituer correctement de la musique symphonique ou d'Opéra de manière réaliste. Seules des chaînes à très haut rendement (>100dB/Watt) très bien optimisé ou en multi-canal.
Tonton Flingueur a écrit:En effet, il est tout à fait possible d'écouter de la musique symphonique de manière réaliste dans un environnement acoustique domestique en additionnant, bien sûr, quelques "avantages" de la pièce(maison, sous sol enterré, etc...) et d'une mise en œuvre sérieuse(dont un traitement passif de qualité)..
Je suis d'accord avec toi, il me semble avoir précisé dans des conditions domestiques, c'est toute la différence entre un logement résidentiel et un local dédié, parfois construit, y compris le gros œuvre, dans un seul objectif, la restitution sonore. Mais dans ces conditions, vu le budget déjà engagé, je passerais à une configuration très haut-rendement... dans ces conditions, pas de problème. Mais le principe que j'applique est beaucoup avec peu...
Tonton Flingueur a écrit:Le problème réside plutôt de savoir si la "vision" de la totalité de l'orchestre reste possible?
Je répondrais oui avec un choix (parfois imposé par la mise œuvre) de la place de l'auditeur dans le lieu d'enregistrement(salle de concert par exemple) et non pas la position physique dans la pièce où se situe le système.
Cependant, le matériel doit pouvoir "encaisser" ce niveau réaliste jusqu'au niveau de grave!
Oui, mais la position des micros (en cas de capture binaurale par exemple) impose la position de l'orchestre dans le local d'écoute par rapport aux oreilles de l'auditeur de référence, toute autre position d'un auditeur dans le lieu d'écoute doit entraîner une "distorsion" de perception de l'espace.
Quand au potentiel pour faire face à l'extrême grave à haut niveau, il dépend des dimensions du local et d'un gros œuvre adapté... Encore une fois, question de budget. Dans ces conditions je ne peux imaginer que l'on dépense pour le gros œuvre et l'acoustique et que l'on "oublie" l'électro-acoustique!
Tonton Flingueur a écrit:En revanche, je ne suis pas certain que le rendement soit en cause.
Tu parles de + de 100dB
![:roll:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/icon_rolleyes.gif)
. Je t'assure qu'avec 94,5dB(de mes enceintes) on y arrive facilement et je me souviens d'écoutes avec des Revel salon dont le rendement plus modeste (mais avec l'ampli qui va bien derrière) ne m'avait pas frustré sur de telles écoutes!
Allez soyons taquin!
![:ane: :ane:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/ane.gif)
Évitons d'être trop doctes
![:grad: :grad:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/graduation.gif)
, tu as raison.
Il y a quelques... dizaines d'années Cabasse avait bien fait référence, dans ses publicité, à la correspondance entre la puissance fournie et le niveau acoustique récupéré. Il est montré qu'avec 94dB/Watt de rendement, 512 Watts sont "suffisants" pour obtenir 121dB, seuil de la douleur, et restituer la dynamique réelle d'un orchestre symphonique dans de bonne conditions . En tous cas qu'une centaine de watts sont suffisants pour la restitution d'un piano en grandeur réelle. Tu as donc parfaitement raison. Je me contente aussi de cet ordre de grandeur pour le rendement de ma chaîne. Je n'ai pas de problème avec les 2x250watts et les 2x1000VA de mon ampli double mono... Mais, dans bien des cas, les limites architecturales du local risquent de rapidement s'exprimer.
Par contre, si l'on veut restituer l'ensemble de la dynamique avec des amplificateurs de puissance moyenne, parfois à tubes, il faut faire appel à des rendements supérieurs à 100dB. L'excellence absolue est exigeante...
Tonton Flingueur a écrit:Pour le confort des auditeurs, de leur dos et de leurs oreilles(hauteur et stabilisation de la tête) ....
Peut-être que Igor devrait échanger son canapé contre de bons fauteuils relax...avec le repose pied, hein pour mes genoux
![:friend: :friend:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/reconfort.gif)
Igor tendance Feng shui
![:zzzz: :zzzz:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/zzzzz-9758.gif)
Les dimensions de ma "cabine" limitent les possibilités de recul et imposent encore plus de précision. Si l'on ajoute les conséquences de l'alignement vertical des haut-parleurs, la précision de la hauteur des oreilles doit être gérée. J'ai donc, effectivement, des fauteuils relax... et c'est très agréable pour les écoutes ou, pour le visionnage d'un opéra, parfois magique... Ils m'ont même permis de gérer les sifflantes, mais c'est un autre sujet.
Ce qui est vrai chez moi doit l'être ailleurs?