En tout cas, j'ai repéré Lloyd Kaufman (le boss de la Troma) qui fait une apparition de quelques fractions de secondes dans le film.
George Lucas a vendu ce qui est devenu Pixar à Steve Jobs pour deux raisons :
- il avait besoin de cash après son divorce (qui avait déjà pesé sur la production du Retour du Jedi), alors que la compagnie n'allait plus bénéficier des mêmes revenus réguliers à partir du moment où Star Wars était mis en sommeil
- la division faisait déjà preuve d'un trop grand esprit d'indépendance, avec des gens comme Ed Catmull ou John Lasseter, ce qui explique pourquoi Lucas n'y a pas eu recours pour L'Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. Après avoir cédé la division à Steve Jobs, Lucas a d'ailleurs recréé un service images de synthèse à ILM aussitôt après.
Ta chronologie est en tout cas erronée. Pixar a été revendu à Jobs en février 1986. Et Steve Jobs a tenté sans succès pendant des années de faire fructifier l'activité matériel et services de la boîte (avant que les types lui fassent comprendre qu'ils étaient surtout bons pour un truc, c'est faire de l'animation pour le cinéma).
Ce que j'ai en tout cas adoré dans cette scène post-générique, c'est qu'elle tourne en dérision les teasers à répétition des autres productions Marvel. Ça commence au fait à bien faire, ces continuelles allusions à Thanos ou à de nouveaux méchants destinés à Avengers 2. Thanos plombe d'ailleurs Les Gardiens. On nous répète qu'il est très méchant et très puissant, et on le colle sur l'intrigue du film moins pour ce qu'il apporte à cette histoire que pour ce à quoi il va servir dans Avengers 2. Déjà que l'exposition du film est un peu confuse, avec ces histoires d'empires rivaux ou d'enfants adoptifs, on aurait vraiment pu s'en passer.
Sinon, c'est un divertissement très très honnête. Après la première poursuite (hommage visible à Indiana Jones), James Gunn fait du correct sans plus côté scènes d'action, mais les personnages principaux sont tous bien campés, les dialogues sont quand même extrêmement fendards (le numéro de Drax, l'allusion de Peter à ce à quoi le vaisseau ressemblerait sous lumière noire...), et les images de synthèse pour Groot et Rocket sont très bien exécutées. Sans parler du fait qu'ils ont donné tous les seconds rôles à des gens de talent : Michael Rooker (Merle, de The Walking Dead, Henry de Henry : Portrait of a Serial Killer, et un habitué des films de James Gunn), John C. Reilly (le premier choix de Gunn pour Super, même si Rainn Wilson fait un superbe boulot dedans), Peter Serafinowicz (la voix de Darth Maul dans l'Épisode I, et un excellent comique, responsable de "Look Around You" et d'un paquet d'imitations), Benicio Del Toro, Glenn Close... Le tournage en Angleterre contribue d'ailleurs à ce qu'on ait des petits rôles bien campés.
Et, surtout, surtout... C'est un film qui a conscience d'être du divertissement destiné à distraire et à faire rire, ce qui est VRAIMENT bienvenu à une époque où le moindre blockbuster se doit d'être aussi une réflexion explicite sur notre société contemporaine (ou le 11 Septembre), avec plein de "Bwaaaaaam" dans la bande-son pour faire Hans Zimmer (je pense à toi, Star Trek Into Darkness). Là, on est plus dans l'esprit Star Wars ou Buckaroo Banzai, et ça fait du bien.
En tout cas, ça ne me dérangerait pas du tout si Chris Pratt devenait une grosse star dans les années à venir (ou même s'il reprenait le rôle d'Indiana Jones).