Comme je suis têtu, j’ai refait des mesures chaud/froid.
toutes les mesures sont lissée en 1/6 d'octave
Premier test :
Micro placé à côté d’un radiateur électrique, environ 30cm.
A froid : surface du radiateur à 19°C et après 7 minutes de chauffe, environ 50°C en surface du radiateur. Je ne connais pas la T° au niveau du micro.
En rouge : froid et en vert chaud. En bleu A/B +65dB

J’ai vérifié en coupant le radiateur, j’ai eu une mesure identique à celle de départ.
Deuxième test :
En utilisant 2 micros : l’un placé à proximité du plafond +- 20cm et l’autre du sol +-5cm
A froid (bien qu’il y a eu le petit coup de chauffe du test 1) le plafond est à 21°C et le sol à 19°C
Au niveau du plafond :
En violet à 21°C et en cyan à 24.6°C, en vert A/B + 65dB

Les groupes délais

Au niveau du sol :
En vert à 19°C et en rouge à 21°C, en bleu A/B+65dB

Et les groupes délais

Explications : j’en ai pas mais en tout cas une variation de température n’est pas vraiment négligeable.
Et pour le coté subjectif, je trouve que mon son est meilleur en été qu’en hiver.
Ce qui varie, la T° mais aussi le RH.
La T° fait varier la vitesse de l’air et donc les modes de la pièce.
En chiffre, pour une pièce de 7m je calcule à 20°C un mode 24.53Hz contre 24.74Hz pour 25°C
L’atténuation du son selon T° et RH, j’ai trouvé ce document, voir page 11
http://www.claudegabriel.be/Acoustique% ... re%206.pdfCelui-ci qui donne page 23 un tableau selon la bande d’octave :
http://www.bruxellesenvironnement.be/up ... gtype=2060et page 22 explique un phénomène de rayons sonores courbes selon une différence de T°.
En plus de l’absorption du son par l’air, il y a aussi les matériaux de la salle qui doivent intervenir.
La vitesse du son y sera aussi modifiée et sans doute leurs coefficients d’absorption.
Mais je suis incapable de dire ce qui est négligeable de ce qui ne l’est pas.
Bachibousouk dit qu’en norme de bâtiment l’effet de la T° et RH ne sont pas pris en compte dans les normes de mesures en bâtiments.
Je le crois volontiers, mais ce ne serait pas première en normalisation d’imposer de chiffres étroits dans une procédure de mesure qui ne l’est pas.
On le voit en CEM par exemple qui se rapproche sur certains points de la mesure en audio.
Bref, pas beaucoup plus avancé.
Si certains ont des raisonnements théoriques pour expliquer mes mesures ?