Enorme ce topic
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! C'est là qu'on se rend compte qu'il y a quand même bien des similitudes de "parcours" sur le chemin de la hifi, surtout pour nous les vieux co... euh, pour nous autres, vénérables seniors
Pour ma part, mes premiers contacts avec le matériel hifi se sont faits dans le domicile parental par l'intermédiaire d'un vieil electrophone pourrave (me souviens même plus de la marque....), puis, lorsque j'avais environ 6/7 ans, mon paternel a "franchi le pas" et acheté un vénérable "tout-en-un" Telefunken assorti d'une platine Dual (prises DIN pour la platine et les enceintes sivouplait
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) . Pour mon frangin et moi, habitué au crincrin de l'électrophone, ca a été une révolution, sauf qu'on avait pas trop le droit de toucher à tous les boutons...
Ensuite, mon père est passé à la "vitesse supérieure" : je me souviens d'une visite dans un magasin de hifi un samedi après-midi à Paris (lequel ? je sais plus...). On y trouvait apparemment du matériel déjà pas mal, notamment des platines qui avaient fait l'objet d'une discussion animée entre mon géniteur et le vendeur
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Les noms de Garrard et Barthe Rotofluid ont été prononcés moults fois, mais c'est avec une jolie Lenco B55 (que j'ai toujours !!!), un ampli tuner Sanyo (en faisant des recherches sur le net, j'ai retrouvé le modèle : il s'agissait d'un DCX 2600L) et des enceintes JVC absolument horribles (avec un tissu acoustique blanc cassé sur le devant
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) que le paternel est reparti. Et là, on est carrément monté de plusieurs crans dans l'échelle hifi : le son était vraiment bon (pour l'époque), et grâce à ca je jouissais auprès de mes copains d'une renommée non négligeable dans la cour de l'école
Cette chaine a accompagné une bonne partie de mon enfance et mon adolescence . Dans le même temps, j'achetai de plus en plus de disques et je devenais de plus en plus exigeant sur le son. Puis grâce à des petits boulots et aux étrennes des grands-mères j'ai commencé à amasser un peu d'argent....et là c'est le drame
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Persuadé du haut de mes 14 ans que les enceintes JVC, outre le fait d'être moches à chier par la bouche, étaient responsables de la médiocrité du son, je me suis mis en tête un mercredi après-midi de foncer à Belle Epine et de ramener une paire d'enceintes 3A qui, si elles n'ont pas transcendé la chaine familiale, lui ont redonné des couleurs.
Ensuite ca a été l'enchainement, grandement facilité par le fait que mon frangin aussi était un malade dans le domaine. IL avait acheté une autre platine vinyl : une quadriphonique (impossible de me rappeler le modèle...peut etre une Toshiba) et en bon electronicien, avait bidouillé son propre ampli decodeur SQ/QS/CD4.
De mon côté, je me lâchais aussi : changement de la cellule sur la Lenco (mon pater avait définitivement abandonné toute idée d'émission d'une quelconque opinion sur son matériel que je customisais joyeusement....), ajout d'une platine cassette, voire même d'une table de mixage pour faire des enregistrements de K7 "comme à la radio", avec fondus et tout et tout.
Puis vers 18 ans, j'ai convaincu mes parents qu'il fallait évoluer et on a partagé les frais d'une chaine Pioneer noire et dorée (whaaaa la classe intergalactique) avec des enceintes monstrueuses mais pas terribles (Mercuriale je crois), comme celles qu'on trouvait en promo pour 4999,99 Frs en dernière page de Télé7Jours
Et puis en janvier 1983, j'assistais chez un revendeur Sony à Arles au "choc" de l'apparition du CD . Ma décision était prise : il me fallait une platine CD. J'ai donc débarqué un samedi chez Illel, lesté de quasiment tout le fruit de mon compte épargne, pour repartir avec ce petit bijou de lecteur de l'époque : un Hitachi DA 1000 (chargement vertical !). Là, on entrait dans un monde nouveau.
Cette chaine Pioneer m'a suivi lors de mon déménagement en 1987 (mes parents ont ete plus soulagés qu'autre chose que je les débarrasse de cet énorme meuble rempli de matos tout noir et d'enceintes de la taille de l'Empire State Building) et a été copieusement modifiée : la platine K7 d'origine (pourrie) avait fait place à une Nakamichi BX300, la platine vinyl (pas terrible non plus) avait été éjectée au profit d'un couple Technics/Ortofon, mais bon... ampli et enceintes restaient et ne me satisfaisaient absolument plus. Sans parler de ce look plastoc totalement has-been.
En 1988, j'ai pris le taureau par les cornes : pour 2000 balles j'ai revendu tout mon matériel à un copain, plutôt heureux de récupérer une telle usine à gaz (bon, dans le matériel, y'avait pas la platine Nakamichi...faut pas exagérer quand même...) puis avec ma copine (et épouse actuelle
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), on est allés chez CTA pour "repartir à zéro" : après 2 heures d'écoute on est repartis avec un intégré Proton 520, un lecteur Marantz CD40 et une paire d'Auditor 2....qui me servent toujours comme surrounds
La suite ? Ca a été l'incursion de la vidéo, le HC, puis le retour ces dernières années à une hifi plus "classique"...