Ce qui me taraude, c'est que, branché sur mon DAC8, les écoutes entre le DP410 d'Accuphase et ma Jolida ne ressortaient quasi aucune différence. Or je pense que la partie transport de l'Accuphase doit être quelques crans au-dessus de ma chinoiserie Australienne...
Et je te félicite pour l'avoir remarqué, car ça demande beaucoup de maturité en tant qu'auditeur. Tu as effectivement remarqué un point qui vaut parfois des passes d'armes endiablées sur certains forums. Mais la mécanique d'entrainement avec la correction d'erreur embarquée qui obéit à un procédé reconnu et identique partout, donne toujours un même résultat final. Tous les 1 et les 0 sont extraits et envoyés au DAC. Ceci veut dire que ta source à CD chinoise/australienne envoie exactement la même chose à ton dac qu'une belle japonaise.
En revanche, il y a un agrément visuel, allié au plaisir de posséder un bel objet de qualité, qui, pour les amoureux, peut pousser à payer beaucoup d'argent. Mais il n'y a pas de raison sonore à ce pas.
Je tiens à relativiser mes propos avec le point suivant. En effet, certains fabricants... gros malins, ont abandonné la correction d'erreur embarquée derrière la mécanique de lecture (pour des raisons ésotériques), ont joué avec la logique de la correction d'erreur pour le rendre dépendant du DAC, ou alors ils l'intègrent dans les DAC de leurs marques, qui sonneront, du coup, super biens avec leurs sources cd's. Mais moi-même, je n'en ai jamais approchés. Je sais juste que ça s'est fait dans l'histoire de la hifi. La logique standard est toutefois que le signal intégralement sorti du cd et corrigé est envoyé au dac pour traitement (qu'il soit interne ou externe).
Ensuite il va toujours exister quelqu'un qui aura entendu l'extraordinaire différence entre unetelle source et une autre unetelle source ; comme on trouve des gens qui entendent la différence après avoir collé des autocollants Albat.