Hello Fabien,
Ce n'est pas ta question j'en suis conscient, mais pour profiter a fond des AIR25 tu aurais intérêt quand même à regarder du côté du traitement acoustique : sans aller vers des trucs très lourd, tout ce qui est gagné est toujours ca de pris
Ton système le mérite et ce sera forcément un bon investissement, aucun doute la dessus.
A 3m des enceintes dans une pièce réverbérante tu entends plus la pièce que les enceintes
Que peux apporter le traitement électronique? Déjà je vois ca plus comme complémentaire, on ne fait pas l'un parce qu'on ne peut pas faire l'autre, et même si on a la chance de pouvoir faire du passif, l'actif a quand meme une valeur ajoutée tout simplement parce qu'on ne corrige pas les mêmes choses.
Le traitement numérique consiste a changer le son qui sort des enceintes. On ne peut pas compenser une acoustique trop réverbérante
Par contre on peut dans une certaine mesure compenser les réflexions précoces, et ce d'autant plus qu'on descend en fréquence.
En fait dans l'aigu c'est essentiellement de la correction d'enceinte, et pas de pièce, contrairement à une idée répandue.
Dans le grave comme on ne distingue plus le son direct dans une pièce domestique, donc on peut essayer de corriger un peu.
On va pouvoir limiter les bosses qui rendent le grave monotone, ce qui est déjà beaucoup, mais pas le trainage qui lui demande des bass traps.
Finalement on ne peut pas faire grand chose, mais pourtant on est plusieurs a trouver que ca vaut la peine quand meme quand c'est fait de manière assez douce.
Déjà les enceintes sont rarement parfaites meme si c'est difficile a accepter pour les audiophiles
ARC2 ou Dirac, je ne connais pas assez Dirac pour pouvoir en parler, mais ce ne sont que des outils et si on ajuste les deux pour avoir une réponse relativement équivalente après égalisation, on trouverait que les différences sont assez ténues.
La différence que l'on perçoit en "sortie de carton" entre deux solutions vient donc plutôt de l'intelligence de la correction automatique, du choix de courbe cible, de la longueur des fenêtres d'analyse => sans doute d'avantage que du "moteur" de correction lui meme (IIR, FIR, amplitude seule ou délai de groupe etc)
Sur ce plan la, Dirac semble vouloir corriger d'avantage que ARC2.
ARC2 fonctionne assez bien pour faire une correction rapide sans trop d'investissement personnel autre que celui de prendre du soin dans les mesures.
Son approche multipoint est assez robuste (répétable) et évite les surcorrections désagréables (attention dans le bas quand meme) et l'éditeur de courbe cible permet d'ajuster a son gout facilement, et à commencer par ne pas trop modifier l'équilibre avant/apres correction.
Il est possible de faire exactement la meme chose "à la main" et mieux avec rePhase par exemple, mais cela demande plus d'investissement pour faire des mesures et les interpreter correctement.
C'est ce que Nicolas-76 avait commencé mais il a semble-t'il abandonner, mais pour lui on a déjà perdu beaucoup de temps pour avoir une base saine de mesure, le système étant compliqué au départ. Note que justement sans analyse manuelle des mesures, un système automatique va faire avec ce qu'il a... et sur ce genre de setup qui sait ce qu'on peut obtenir ?
acoustique-correction-active-et-logiciels-de-mesure/comment-corriger-la-courbe-mesuree-t30045237-75.htmlComme pour lui, si tu voulais aller dans cette direction, tu aurais dans cette section de l'aide pour interpreter et corriger
Mais ARC2 n'est pas un gros investissement et même si son micro à une courbe "spéciale" il est possible d'utiliser son micro pour aller plus loin et corriger manuellement dans un second temps !
Donc tu pourrais très bien commencer par la
Je pense que tu ne seras pas déçu si tu n'attends pas de miracle
Dans tous les cas, le mieux pour la correction depuis un ordinateur, c'est d'avoir le système le plus simple possible: une carte son avec entrée et préampli micro est préférable a ces micro USB + un DAC USB : ont on voit bien dans cette section qu'ils apportent toujours une part d'incertitude pour cause de base de temps non commune avec le signal qui part vers les enceintes.