NOIR a écrit:De façon générale, la marque LINN n'est plus vue comme une marque ésotérique ( voir exotique ) comme on pouvait éventuellement le voir avant.
Comme le dis GFX, c'est du plug and play pas de la hifi.
Regarde par exemple pour les enceintes , les marques et modèles arrivés et disparus ces dernières années. ça ,c'est ésotérique au sens où je l'entendais.
LINN fait quand même partie des marques établies depuis très longtemps désormais.
Je n'ai jamais trouvé que LINN soit très ésotérique. Cher oui mais ésotérique non. C'était aussi plutôt bien mieux fabriqué que les petits camarades (notamment anglais), avec quelques réels efforts sur le plan technologique souvent.
C'est peut-être leur platine qui laisse cette impression, parce qu'ils ont continué à la produire au temps du numérique et qu'elle coûte incroyablement cher par rapport à ce qu'elle est. Mais elle est aussi d'un classicisme éprouvé qui contraste avec des concurrentes THDG outrageusement ridicules.
Je ne comprends pas la distinction entre marques hi-fi et marques Plug and Play à vrai dire.
Si la hi-fi répond toujours au concept de High Fidelity, LINN et B&O ne déméritent pas a priori. Ils apportent autre chose en plus, du design, de la classe parfois, de l'ergonomie et le font payer très cher, certes, et pas plus que des marques prétendument HDG et même THDG qui atteignent des sommets et n'apportent pas la preuve d'une plus-value audible
Je ne vois pas pourquoi un produit hi-Fi ne serait pas aussi et m^me à plus forte raison "Plug and Play" et j'ai au contraire les plus extrêmes réticences face aux affirmations de certains forumeurs quand à la subtilité de mise en oeuvre d'un certain THDG (et ne suis pas le seul, que je sache ; je parle notamment de ces quelques marques qui collent l'interrupteur et la prise casque à l'arrière de l'ampli, qui sont sensibles au câble secteur mais qui n'ont pas de correcteur de tonalité, qui demandent une demi-heure de chauffe et de toute façon 500 heures de rodage, dont les produits fonctionneraient différemment selon les enceintes, les drives, les câbles et les DAC qu'on leur associe ; en bref, ces produits qui ne seraient pas Plug and Play mais certainement Casse Bonbon. A moins que ce ne soit que fantasmes audophiles ...).
La vraie difficulté du Plug and Play, c'est l'interaction des enceintes et de la pièce, question négligée par la plupart des amateurs, y compris bien des audiophiles patentés comment en témoignent de très nombreux fils sur HCFR.
Et par la plupart des marques THDG.
Et vu la complexité de mise en œuvre correcte sur le plan acoustique et le casse-tête de la correction active, dont témoignent les sujets "acoustique" sur HCFR, il est heureux que certaines marques travaillent sur la capacité technique des éléments de la chaîne de reproduction à travailler ensemble sans difficulté, sur une automatisation des mesures du résultat et des corrections pour l'optimiser, en parallèle de la production d'enceintes actives, les seules aptes à permettre ces corrections.
En ce sens, les systèmes monomarque ambitieux ne brident pas a priori la hi-fi mais pourrait bien au contraire aller dans le sens d'une progression audible.
J'ai aussi lu ici et là que les processus d'analyse et de correction des amplis audio vidéo avaient encore fait des progrès récents, ce qui va dans le sens d'un Plug and Play. Maintenant, je les remercierais quand il ne faudra pas lire 300 pages de mode d'emploi et passer 300 heures sur les forums pour les faire fonctionner. Ca n'est pas encore au point pour l'amateur et me rappelle comment Apple, il y a de nombreuses années, a changé ma vie après que je ne sois dévoré les ongles et arraché les cheveux avec DOS.