Me voilà donc de retour d'une écoute des Leedh E²
Comme un grand garçon, j'avais préparé mes disques habituels.
Et comme un crétin, je les ai laissé sur le meuble en partant...
Bref...
J'ai donc pioché dans l'énorme collection dématérialisée de mon revendeur préféré et écouté différentes oeuvres de différentes natures, un peu plic-ploc...
A propos de ploc, facile de faire la transition, je n'en ai plus entendu aujourd'hui (Laurent, si tu me lis
). Même s'il est vrai qu'on n'a pas écouté le Sacre du Printemps.
Alors, que retenir de ma session d'écoute...
En vrac (pas mes disques et je ne suis resté qu'1H30).
* J'avais dit la 1ère fois que j'avais entendu les C : "Des enceintes exceptionnelles avec un défaut rédhibitoire (manque de corps dans les basses fréquences)". Le caractère exceptionnel reste. Le défaut rédhibitoire disparaît. J'ai écouté la BO de Indigènes à volume correct. On entend bien les différentes percussions. Ca descend bas et ça pulse bien. Certes pas comme sur les B&W 801. Mais cette fois-ci, je n'ai vraiment pas eu de manque comme lors de mon écoute des C.
* Sur certains morceaux, j'ai réellement entendu ce système sonner comme je n'en avais jamais entendu sonner auparavant. Dans ce sens, ça devient pour moi un système de référence. Absence de son de boîte, capacité du système à rester délicat tout en donnant une impression de force brute. Remarquable.
* Sur certains enregistrements (Suite pour violoncelle de Bach par Starker), l'impression que l'instrument se trouve à 10 mètres, dans un couloir. Sur d'autres (Partitas pour violon du même Bach par Amandine Beyer), un instrument proche, d'une belle ampleur. Sur une oeuvre de Purcell ("Hail Bright Cecilia" par John Eliot Gardiner), la voix est comme projetée, devant un orchestre plat, sans relief. Sur un autre enregistrement (des Cantates de Vivaldi par je-ne-sais-plus-qui), chanteurs et instrumentistes sont traités de façon équitable. Et on retrouve cette sensation de 3ème dimension. Bref, ces enceintes (je devrais dire ce système dans cette pièce) m'ont semblé vraiment transparentes. Que ça en devient perturbant. On passe du "C'est nul" au "C'est géant" en l'espace de 5 minutes, juste en écoutant deux disques différents.
* On a terminé par un disque à haute réputation audiophile et faible réputation musicale. Morceau "Nardis" du disque "Cafe Blue" de Patricia Barber. D'abord, je trouve le morceau hautement recommendable musicalement parlant. Et reproduit via les Leedh, ça en devient exceptionnel.
Bref, j'ai beaucoup aimé.