haskil a écrit:saveriancouty a écrit:ThierryNK a écrit:...
PCM, quel que soit le nombre de bits et l'échantillonnage, est dans l'incapacité génétique de représenter certains signaux.
...
Ah bon?
+ 1
Le "défaut" du DSD est connu : bruit dans le haut du spectre, loin, loin, loin de la fin de la bande audible. Et bien sur la grande difficulté qu'il y a de faire de la post production avec ce format en 1 bit... d'où les solutions mixtes utilisées par les outils professionnels de post production... ou, comme on peut le lire en tout petit sur certaines pochettes de disques Sony : cet enregistrement en DSD a utilisé des techniques PCM pour sa post production...)...
Sa qualité aussi : il
serait plus facilement décimable dans les formats PCM disponibles.
Bref, ceci est de "l'enfumage d'abeilles", pour parler poliment, car à formats différents mais mastering et post production identiques, ce qui fera la différence... c'est pas le format numérique de prise de son... mais bien la prise de son !
Ne restons cependant pas forcément bloqués sur le 16/44.1... si le 16/48 était plus généralisé ce ne serait pas mal car au moins on resterait dans la décimation propre du format originel qui n'est pas multiple de 44.1, ça ne pèserait pas lourd comme fichier et ce serait "parfait" pour l'esprit.
Et soyons heureux d'une chose : le nombre d'enregistrements de musique classique (je connais celle là et vois passer de nombreux nouveaux disques sous mes oreilles chaque semaine) de qualité remarquable est incroyable. Les progrès depuis l'arrivée du CD sont vraiment notables.
Bon, j'ai mis mon masque et mes gants pour aller enfumer les abeilles
La décomposition en séries de Fourier fait l'hypothèse que les fonctions périodiques à représenter sont continues.
La pratique impose de ne retenir que des séries tronquées, une somme infinie de termes n'étant pas accessible à notre statut de simples mortels.
En relation avec le premier point, une attaque franche et rapide conduit à un signal discontinu à l'échelle de temps à laquelle on se place et qu'il est impossible le de représenter quel que soit le nombre de bits et l'échantillonnage.
En relation avec le point 2, un mélange de signaux dont certains à décroissance très lente (extinction de son) demande un grand nombre de termes dans la décomposition en série de Fourier.
Suivant les méthodes de représentation discrète (par un nombre fini de points) d'un signal, les hypothèses ci-dessus, et de nombreuses autres, ont plus ou moins d'effets sur la qualité et les caractéristiques des représentations discrètes d'un signal.
Certains essaient d'améliorer les méthodes de représentations discrètes par des méthodes plus ou moins différentes de l'approche PCM originale. Comme K2HD de JVC, même si in fine c'est bien un PCM qui est produit à l'arrivée, mais après avoir corrigé le PCM de prise de son lors du Mastering en passant en 24 bits 100 KHz, avec des algorithmes protégés auxquels je n'ai pas accès.
Pour enfumer les abeilles récalcitrantes, ou les abeilles mutantes de la taille d'un moineau, on peut sortir les armes fatales, au moins du Begon vert,
comme celle qui indique qu'un Dirac n'appartient pas à L2.
Naturellement, la prise de son, le mix et le mastering sont des éléments essentiels. Le format de numérisation aussi. Mais remettre en cause PCM après 30 ans de bons et loyaux services est souvent considéré comme tabou, voire débile.
On est néanmoins très loin de TotalDAC. Je n'interviendrai donc plus sur ce thème dans ce fil. Le lien donné plus haut contient de bonnes bases pour ceux qui souhaitent essayer d'apprendre et de comprendre.
Amitiés