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Modérateurs: Modération Forum Haute-Fidélité, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: Keron, robby_fr, Symphysodon33, thierrybzh et 121 invités
Les amplificateurs intégrés ( pré-ampli + ampli de puissance dans 1 seul appareil )
ICOS INIT ELSBERG 260 270.. et JMR
Merci
- MATAMBOY
- Messages: 796
- Inscription Forum: 29 Sep 2006 20:06
- Localisation: Guadeloupe
MATAMBOY a écrit:Bon je ne sais toujours pas qu'elle est l'esthétique sonore de l'ICOS init 260 ou 270.
Le 270 a la réputation d'être plus dynamique que le 260. Tout dépend du type d'écoute que tu aimes.
- Rif hi-fi
- Messages: 6049
- Inscription Forum: 25 Jan 2008 0:39
Ce que je voulais dire, c'est que si tu preferes une écoute dynamique ce sera plutot le 270, alors que si tu t'orientes vers une écoute naturelle ce sera le 260.
- Rif hi-fi
- Messages: 6049
- Inscription Forum: 25 Jan 2008 0:39
L'ecoute naturelle me convient parfaitement.
- MATAMBOY
- Messages: 796
- Inscription Forum: 29 Sep 2006 20:06
- Localisation: Guadeloupe
Pas d'autres avis sur l'esthétique sonore d'ICOS.
- MATAMBOY
- Messages: 796
- Inscription Forum: 29 Sep 2006 20:06
- Localisation: Guadeloupe
MATAMBOY a écrit:Pas d'autres avis sur l'esthétique sonore d'ICOS.
c'est vrai que les ICOS ne sont pas souvent décrit au niveau de l'esthétique sonore.
On les taxe de "froideur" souvent.
J'utiliserai plutôt le terme de "rigueur" et de "justesse tonale" , façon de voir les choses.
En tout cas, l'écoute est différente, pas flatteuse au premier coup d'oreille pour un sou, mais c'est surtout sur la durée que la magie opère au niveau des timbres et du rythme, car tout (à mon goût NDLR) est juste et "beau". Surtout sur les voix !.. Et les ICOS ont bien cette réputation de beaux timbres justifiée !
J'ai du décrire cela ici en comparaison d'une écoute faite sur du Docteur Tube : http://ambiance-hifi.fr/viewtopic.php?f ... 07#p193007
Mais c'est justement sur la durée qu'on les apprécie et que l'on se rend compte de cette justesse tonale... et que les basses sont simplement comme il faut, ni trop sèches ni sans trop en faire.
Et puis plus on monte en gamme chez ICOS, plus la magie opère évidemment ! On va vers plus de justesse et d'émotion, surtout au niveau de la fluidité, de l'aération, de l'assise du grave et de l'aisance dans la reproduction sonore.
Ce sont des amplis très transparents qui montrent tout de suite les différences de sonorité des câbles et des disques.
Bon choix Mais il faut (tenter) de les écouter auparavant pour ne pas risquer de se tromper. Une fois adopté... bah y'en a pas beaucoup en revente.
- kienos
- Messages: 88
- Inscription Forum: 23 Nov 2006 13:11
- Localisation: Paris
Et ça marche comment sur des flux de "mauvaise" qualité associé à des enceintes type JMR ?
(genre MP3 256 K, streaming de web radios en 256 K)
Inécoutable ? Sonne comme une radio de plage à 3 francs 6 sous ? Correct ?
(genre MP3 256 K, streaming de web radios en 256 K)
Inécoutable ? Sonne comme une radio de plage à 3 francs 6 sous ? Correct ?
- ifrançois
- Messages: 1029
- Inscription Forum: 14 Fév 2004 21:35
- Localisation: 9'3
Je ne sais pas car je n'ai pas de MP3 à la maison, mais je me doute que n'importe quel système de qualité retranscrirai un son de mauvaise qualité... si la source est de mauvaise qualité. Après, il faut savoir ce que l'on veut et ne pas attendre d'un maillon qu'il compense les défauts de l'autre. JMR, je n'ai jamais écouté sur ICOS. Désolé de ne pouvoir te répondre.
Si on aime le son de radio de plage à 3 francs six sous, autant partir directement sur cela et s'économiser un système HIFI. .
J'en ai une dans ma salle de bain, et elle me rend de fiers service d'ailleurs (et que j'ai d'ailleurs tweakée et le son est pas dégueu ).
Si on aime le son de radio de plage à 3 francs six sous, autant partir directement sur cela et s'économiser un système HIFI. .
J'en ai une dans ma salle de bain, et elle me rend de fiers service d'ailleurs (et que j'ai d'ailleurs tweakée et le son est pas dégueu ).
- kienos
- Messages: 88
- Inscription Forum: 23 Nov 2006 13:11
- Localisation: Paris
HeLLO,
L'ami, c'est moi !
Un très récent joyeux possesseur d'abscisse qui voit ses trompes d'Eustache fondre sous le poids de son absence d'ampli.
J'ai procédé à des écoutes sur l'Init 260 avec une source Exposure (haut de gamme) car ils avaient ça sous le coude:
- Sur du Rock Ultra noise et musclé: Swans - the seer. OK on retrouve toute la lumière transmise avec une intensité effroyable. Le magma sonore est ultra détaillé sans tomber dans une écoute trop chirurgicale, analytique. Le spectre des fréquences est très ouvert. Le rouleau compresseur opère à merveille, on passe le mur du son, Bang ! le boutiquier a quitté la pièce.
- Sur les saisons de Haydn - SACD - par Jacobs: Très impressionnant, beaucoup de puissance, une restitution très juste de tous les corps de métiers: orchestre, solistes instrumentaux ou vocaux. Un son très naturel, possiblement perceptible comme froid (comme exprimé plus haut dans le forum). La proximité avec les musiciens est grande, on est vraiment dans le son, on sent l'air frais de la sale qui chatouille les cils.
- Les variations Goldberg par ce fumier de Glenn Gould (enregistrement ultra typique mais il faut l'avouer, avec une prise de son faite avec le logiciel Paint): un piano une fois encore très proche (proximité), des audiophiles diraient qu'ils reconnaissent la marque des feutrines.
- Jordi Savall - hommage à l’Arménie: j'ai beaucoup apprécié le naturel sur cette musique de chambre avec une infernale proximité des musiciens, des respirations entre les notes, des bruits extrêmement fidèles d'archets etc, les semelles des chaussures...
- Primus: rock déglingué/cartoon assez technique et doté d'une énorme baaaasse: la restitution est celle que j'ai trouvée la plus froide. Le son est ultra brut, vraiment déshabillé. Question d’habitude ou réel soucis sur ce son? Seul le temps pourrait trancher je pense.
En parallèle j'ai fait des écoutes sur le SuperNait de Naim: Mes deux premières sessions d'écoutes m'ont directement renvoyé l'image du son dit anglais, à savoir quelque chose de plus chaud, de plus rond, séduisant, genre pâte à tartiner.
Et puis samedi dernier: j'y retourne, refais le même genre d'écoute et plus rien : je n'ai pas fait de différence entre Naim etr Icos sur les saisons de Haydn.
J'en arrive enfin à poser une question qui sort du son et qui bascule sur la robustesse, la rusticité: J'ai un sentiment de fragilité sur ce matériel Icos: petits boutons un peu brinquebalant, façade greffée au châssis qui bouge quand on tire dessus, potard de volume d'une dorure absolument ultra cheap, genre faussement doré, bijoux de fête foraine, sensibilité à l’électricité statique (gare aux intérieurs typés années 70’ avec moquette aux mûrs). Je ne sais pas si certaines partagent ce même sentiment mais je trouve incroyable que du matériel faisant preuve d’autant de technicité puissent être à ce point mal finis ( ?). On ne pourrait pas claquer quelques centaines d’euros (on n’est plus à ça prêt) pour hériter d'une carlingue digne de ce nom? C’est la labrodorite qui cache le fumier.
J’ai l’impression que le matériel français est particulièrement champion dans ce registre, ça donne à la HIFI française un petit côté Stéphane Diagana, toujours bon mais jamais sur le podium pour des raisons digestives ou articulaires.
Big up aux JO de Barcelone,92, place du shnock, derrière BM(&)W, MACINTOSH et Steeve Jobs.
Rien n’est encore joué, mais dans une idée de pérennité, je me tourne vers Naim qui rassure : une finition robuste, de jolis boutons au toucher sensuels qui mettent en confiance. I am Brad Pitt.
C’est dommage car on tape dans la Bentley, la grosse cylindrée cup of tea. Aucun à priori sur nos amis d’outre-manche, mais simplement déçu de devoir loucher sur l’industrie lourde alors que de chers artisans et sorciers du son synthétisent des merveilles soniques à domicile.
Bref, mon cul est entre deux énormes chaises.
Bien à vous.
L'ami, c'est moi !
Un très récent joyeux possesseur d'abscisse qui voit ses trompes d'Eustache fondre sous le poids de son absence d'ampli.
J'ai procédé à des écoutes sur l'Init 260 avec une source Exposure (haut de gamme) car ils avaient ça sous le coude:
- Sur du Rock Ultra noise et musclé: Swans - the seer. OK on retrouve toute la lumière transmise avec une intensité effroyable. Le magma sonore est ultra détaillé sans tomber dans une écoute trop chirurgicale, analytique. Le spectre des fréquences est très ouvert. Le rouleau compresseur opère à merveille, on passe le mur du son, Bang ! le boutiquier a quitté la pièce.
- Sur les saisons de Haydn - SACD - par Jacobs: Très impressionnant, beaucoup de puissance, une restitution très juste de tous les corps de métiers: orchestre, solistes instrumentaux ou vocaux. Un son très naturel, possiblement perceptible comme froid (comme exprimé plus haut dans le forum). La proximité avec les musiciens est grande, on est vraiment dans le son, on sent l'air frais de la sale qui chatouille les cils.
- Les variations Goldberg par ce fumier de Glenn Gould (enregistrement ultra typique mais il faut l'avouer, avec une prise de son faite avec le logiciel Paint): un piano une fois encore très proche (proximité), des audiophiles diraient qu'ils reconnaissent la marque des feutrines.
- Jordi Savall - hommage à l’Arménie: j'ai beaucoup apprécié le naturel sur cette musique de chambre avec une infernale proximité des musiciens, des respirations entre les notes, des bruits extrêmement fidèles d'archets etc, les semelles des chaussures...
- Primus: rock déglingué/cartoon assez technique et doté d'une énorme baaaasse: la restitution est celle que j'ai trouvée la plus froide. Le son est ultra brut, vraiment déshabillé. Question d’habitude ou réel soucis sur ce son? Seul le temps pourrait trancher je pense.
En parallèle j'ai fait des écoutes sur le SuperNait de Naim: Mes deux premières sessions d'écoutes m'ont directement renvoyé l'image du son dit anglais, à savoir quelque chose de plus chaud, de plus rond, séduisant, genre pâte à tartiner.
Et puis samedi dernier: j'y retourne, refais le même genre d'écoute et plus rien : je n'ai pas fait de différence entre Naim etr Icos sur les saisons de Haydn.
J'en arrive enfin à poser une question qui sort du son et qui bascule sur la robustesse, la rusticité: J'ai un sentiment de fragilité sur ce matériel Icos: petits boutons un peu brinquebalant, façade greffée au châssis qui bouge quand on tire dessus, potard de volume d'une dorure absolument ultra cheap, genre faussement doré, bijoux de fête foraine, sensibilité à l’électricité statique (gare aux intérieurs typés années 70’ avec moquette aux mûrs). Je ne sais pas si certaines partagent ce même sentiment mais je trouve incroyable que du matériel faisant preuve d’autant de technicité puissent être à ce point mal finis ( ?). On ne pourrait pas claquer quelques centaines d’euros (on n’est plus à ça prêt) pour hériter d'une carlingue digne de ce nom? C’est la labrodorite qui cache le fumier.
J’ai l’impression que le matériel français est particulièrement champion dans ce registre, ça donne à la HIFI française un petit côté Stéphane Diagana, toujours bon mais jamais sur le podium pour des raisons digestives ou articulaires.
Big up aux JO de Barcelone,92, place du shnock, derrière BM(&)W, MACINTOSH et Steeve Jobs.
Rien n’est encore joué, mais dans une idée de pérennité, je me tourne vers Naim qui rassure : une finition robuste, de jolis boutons au toucher sensuels qui mettent en confiance. I am Brad Pitt.
C’est dommage car on tape dans la Bentley, la grosse cylindrée cup of tea. Aucun à priori sur nos amis d’outre-manche, mais simplement déçu de devoir loucher sur l’industrie lourde alors que de chers artisans et sorciers du son synthétisent des merveilles soniques à domicile.
Bref, mon cul est entre deux énormes chaises.
Bien à vous.
Dernière édition par tacrolimus le 20 Fév 2013 16:12, édité 1 fois.
- tacrolimus
- Messages: 29
- Inscription Forum: 20 Fév 2013 14:57
- Localisation: Grenoble
kienos a écrit:Je ne sais pas car je n'ai pas de MP3 à la maison, mais je me doute que n'importe quel système de qualité retranscrirai un son de mauvaise qualité... si la source est de mauvaise qualité. Après, il faut savoir ce que l'on veut et ne pas attendre d'un maillon qu'il compense les défauts de l'autre. JMR, je n'ai jamais écouté sur ICOS. Désolé de ne pouvoir te répondre.
Si on aime le son de radio de plage à 3 francs six sous, autant partir directement sur cela et s'économiser un système HIFI. .
J'en ai une dans ma salle de bain, et elle me rend de fiers service d'ailleurs (et que j'ai d'ailleurs tweakée et le son est pas dégueu ).
Disons que si j'écoute sur mon petit rotel et mes BW CM, suffisamment fort pour l'entendre de ma salle de bain , c'est écoutable mais il n'y a pas la même de dynamique et les mêmes détails qu'avec le même titre écouté depuis un CD.
Les problèmes sont ils pires sur un système transparent ???
- ifrançois
- Messages: 1029
- Inscription Forum: 14 Fév 2004 21:35
- Localisation: 9'3
tacrolimus a écrit:HeLLO,
L'ami, c'est moi !
Un très récent joyeux possesseur d'abscisse qui voit ses trompes d'Eustache fondre sous le poids de son absence d'ampli.
J'ai procédé à des écoutes sur l'Init 260 avec une source Exposure (haut de gamme) car ils avaient ça sous le coude:
- Sur du Rock Ultra noise et musclé: Swans - the seer. OK on retrouve toute la lumière transmise avec une intensité effroyable. Le magma sonore est ultra détaillé sans tomber dans une écoute trop chirurgicale, analytique. Le spectre des fréquences est très ouvert. Le rouleau compresseur opère à merveille, on passe le mur du son, Bang ! le boutiquier a quitté la pièce.
- Sur les saisons de Haydn - SACD - par Jacobs: Très impressionnant, beaucoup de puissance, une restitution très juste de tous les corps de métiers: orchestre, solistes instrumentaux ou vocaux. Un son très naturel, possiblement perceptible comme froid (comme exprimé plus haut dans le forum). La proximité avec les musiciens est grande, on est vraiment dans le son, on sent l'air frais de la sale qui chatouille les cils.
- Les variations Goldberg par ce fumier de Glenn Gould (enregistrement ultra typique mais il faut l'avouer, avec une prise de son faite avec le logiciel Paint): un piano une fois encore très proche (proximité), des audiophiles diraient qu'ils reconnaissent la marque des feutrines.
- Jordi Savall - hommage à l’Arménie: j'ai beaucoup apprécié le naturel sur cette musique de chambre avec une infernale proximité des musiciens, des respirations entre les notes, des bruits extrêmement fidèles d'archets etc, les semelles des chaussures...
- Primus: rock déglingué/cartoon assez technique et doté d'une énorme baaaasse: la restitution est celle que j'ai trouvée la plus froide. Le son est ultra brut, vraiment déshabillé. Question d’habitude ou réel soucis sur ce son? Seul le temps pourrait trancher je pense.
En parallèle j'ai fait des écoutes sur le SuperNait de Naim: Mes deux premières sessions d'écoutes m'ont directement renvoyé l'image du son dit anglais, à savoir quelque chose de plus chaud, de plus rond, séduisant, genre pâte à tartiner.
Et puis samedi dernier: j'y retourne, refais le même genre d'écoute et plus rien : je n'ai pas fait de différence entre Naim etr Icos sur les saisons de Haydn.
J'en arrive enfin à poser une question qui sort du son et qui bascule sur la robustesse, la rusticité: J'ai un sentiment de fragilité sur ce matériel Icos: petits boutons un peu brinquebalant, façade greffée au châssis qui bouge quand on tire dessus, potard de volume d'une dorure absolument ultra cheap, genre faussement doré, bijoux de fête foraine, sensibilité à l’électricité statique (gare aux intérieurs typés années 70’ avec moquette aux mûrs). Je ne sais pas si certaines partagent ce même sentiment mais je trouve incroyable que du matériel faisant preuve d’autant de technicité puissent être à ce point mal finis ( ?). On ne pourrait pas claquer quelques centaines d’euros (on n’est plus à ça prêt) pour hériter d'une carlingue digne de ce nom? C’est la labrodorite qui cache le fumier.
J’ai l’impression que le matériel français est particulièrement champion dans ce registre, ça donne à la HIFI française un petit côté Stéphane Diagana, toujours bon mais jamais sur le podium pour des raisons digestives ou articulaires.
Big up aux JO de Barcelone,92, place du shnock, derrière BM(&)W, MACINTOSH et Steeve Jobs.
Rien n’est encore joué, mais dans une idée de pérennité, je me tourne vers Naim qui rassure : une finition robuste, de jolis boutons au toucher sensuels qui mettent en confiance. I am Brad Pitt.
C’est dommage car on tape dans la Bentley, la grosse cylindrée cup of tea. Aucun à priori sur nos amis d’outre-manche, mais simplement déçu de devoir loucher sur l’industrie lourde alors que de chers artisans et sorciers du son synthétisent des merveilles soniques à domicile.
Bref, mon cul est entre deux énormes chaises.
Bien à vous.
1) Stéphane Diagana, entre 2 inflammations montantes du tendon funiculaire, a tout de même été champion du monde une fois.
2) mauvaise idée de s'appuyer sur des détails de carlingue pour orienter son choix quand on a pas été transcendé.
tu as écouté aussi plinius, ça t'as plu, c'est solide.
Et en Nouvelle-Zélande, moutons à perte de vue.
Et qui dit mouton, dit fumier intrinsèque.
- HOLLIGER
- Messages: 2223
- Inscription Forum: 31 Jan 2005 8:38
tacrolimus a écrit:HeLLO,
L'ami, c'est moi !
Un très récent joyeux possesseur d'abscisse qui voit ses trompes d'Eustache fondre sous le poids de son absence d'ampli.
J'ai procédé à des écoutes sur l'Init 260 avec une source Exposure (haut de gamme) car ils avaient ça sous le coude:
- Sur du Rock Ultra noise et musclé: Swans - the seer. OK on retrouve toute la lumière transmise avec une intensité effroyable. Le magma sonore est ultra détaillé sans tomber dans une écoute trop chirurgicale, analytique. Le spectre des fréquences est très ouvert. Le rouleau compresseur opère à merveille, on passe le mur du son, Bang ! le boutiquier a quitté la pièce.
- Sur les saisons de Haydn - SACD - par Jacobs: Très impressionnant, beaucoup de puissance, une restitution très juste de tous les corps de métiers: orchestre, solistes instrumentaux ou vocaux. Un son très naturel, possiblement perceptible comme froid (comme exprimé plus haut dans le forum). La proximité avec les musiciens est grande, on est vraiment dans le son, on sent l'air frais de la sale qui chatouille les cils.
- Les variations Goldberg par ce fumier de Glenn Gould (enregistrement ultra typique mais il faut l'avouer, avec une prise de son faite avec le logiciel Paint): un piano une fois encore très proche (proximité), des audiophiles diraient qu'ils reconnaissent la marque des feutrines.
- Jordi Savall - hommage à l’Arménie: j'ai beaucoup apprécié le naturel sur cette musique de chambre avec une infernale proximité des musiciens, des respirations entre les notes, des bruits extrêmement fidèles d'archets etc, les semelles des chaussures...
- Primus: rock déglingué/cartoon assez technique et doté d'une énorme baaaasse: la restitution est celle que j'ai trouvée la plus froide. Le son est ultra brut, vraiment déshabillé. Question d’habitude ou réel soucis sur ce son? Seul le temps pourrait trancher je pense.
En parallèle j'ai fait des écoutes sur le SuperNait de Naim: Mes deux premières sessions d'écoutes m'ont directement renvoyé l'image du son dit anglais, à savoir quelque chose de plus chaud, de plus rond, séduisant, genre pâte à tartiner.
Et puis samedi dernier: j'y retourne, refais le même genre d'écoute et plus rien : je n'ai pas fait de différence entre Naim etr Icos sur les saisons de Haydn.
J'en arrive enfin à poser une question qui sort du son et qui bascule sur la robustesse, la rusticité: J'ai un sentiment de fragilité sur ce matériel Icos: petits boutons un peu brinquebalant, façade greffée au châssis qui bouge quand on tire dessus, potard de volume d'une dorure absolument ultra cheap, genre faussement doré, bijoux de fête foraine, sensibilité à l’électricité statique (gare aux intérieurs typés années 70’ avec moquette aux mûrs). Je ne sais pas si certaines partagent ce même sentiment mais je trouve incroyable que du matériel faisant preuve d’autant de technicité puissent être à ce point mal finis ( ?). On ne pourrait pas claquer quelques centaines d’euros (on n’est plus à ça prêt) pour hériter d'une carlingue digne de ce nom? C’est la labrodorite qui cache le fumier.
J’ai l’impression que le matériel français est particulièrement champion dans ce registre, ça donne à la HIFI française un petit côté Stéphane Diagana, toujours bon mais jamais sur le podium pour des raisons digestives ou articulaires.
Big up aux JO de Barcelone,92, place du shnock, derrière BM(&)W, MACINTOSH et Steeve Jobs.
Rien n’est encore joué, mais dans une idée de pérennité, je me tourne vers Naim qui rassure : une finition robuste, de jolis boutons au toucher sensuels qui mettent en confiance. I am Brad Pitt.
C’est dommage car on tape dans la Bentley, la grosse cylindrée cup of tea. Aucun à priori sur nos amis d’outre-manche, mais simplement déçu de devoir loucher sur l’industrie lourde alors que de chers artisans et sorciers du son synthétisent des merveilles soniques à domicile.
Bref, mon cul est entre deux énormes chaises.
Bien à vous.
On dirait vraiment un roman de Frédéric Dard
- Rif hi-fi
- Messages: 6049
- Inscription Forum: 25 Jan 2008 0:39
Quoi, qu'il en soit :
- Naim
- Icos
- Plinius
Aucune faute de "goût" à l'horizon : quel que soit ton choix, il sera bon !
- Naim
- Icos
- Plinius
Aucune faute de "goût" à l'horizon : quel que soit ton choix, il sera bon !
La configuration dans mon profil
Bien sûr que ça n'est pas raisonnable ! Mais en HI-FI est-ce le but ? Mario RICCI.
- yijing
- Membre HCFR
- Messages: 15077
- Inscription Forum: 08 Mai 2005 23:56
- Localisation: Versailles
ce topic est delectable il devrait y en avoir plus comme ça !!
sinon un gros Heed (pre + ampli de puissance) devrait faire merveille avec des Abscisses pour ceux qui sont un peu indécis avec des esthétiques brutes et dépouillées comme 3Dlab ou Icos. En tout cas j'en ai eu un (un heed, le petit integré et son alim) avec mes canta anniversaire que je qualifie de petites soeurs des abscisses tant la filiation est proche (je les aime mes canta , j'en suis raide dingue), et c'était extrèmement agréable, trop coloré pour mes gouts de brute mais d'une musicalité hors paire... je ferais silence sur la qualité de finition du heed et de sa mémorable telco.....
Je sais que JCR a eu du plinius un bon moment avec ses orfeos avant de passer sur du 3Dlab Millenium.
J'ai essayé un Stormaudio V35 V2 également, un peu raide la haut, mais ultra dynamique avec une très belle image sonore et une bande passante très large très droit... pas sur que la finesse des rubans pardonne des electroniques un peu trop rugueuses dans ce registre...
bonne quête.
J.R
sinon un gros Heed (pre + ampli de puissance) devrait faire merveille avec des Abscisses pour ceux qui sont un peu indécis avec des esthétiques brutes et dépouillées comme 3Dlab ou Icos. En tout cas j'en ai eu un (un heed, le petit integré et son alim) avec mes canta anniversaire que je qualifie de petites soeurs des abscisses tant la filiation est proche (je les aime mes canta , j'en suis raide dingue), et c'était extrèmement agréable, trop coloré pour mes gouts de brute mais d'une musicalité hors paire... je ferais silence sur la qualité de finition du heed et de sa mémorable telco.....
Je sais que JCR a eu du plinius un bon moment avec ses orfeos avant de passer sur du 3Dlab Millenium.
J'ai essayé un Stormaudio V35 V2 également, un peu raide la haut, mais ultra dynamique avec une très belle image sonore et une bande passante très large très droit... pas sur que la finesse des rubans pardonne des electroniques un peu trop rugueuses dans ce registre...
bonne quête.
J.R
La configuration dans mon profil
Quand la musique exprime l'intelligence du cœur…
Quand elle résonne comme un rempart contre la barbarie…
- cleriensis
- Membre HCFR
- Messages: 5986
- Inscription Forum: 23 Juin 2010 1:22
- Localisation: Redon
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