eric65 a écrit:Sinon, toujours pour Arnaud, mais plus sérieusement cette fois-ci ..
Expert que tu es en acoustique des casques (en particulier pour la simulation numérique acoustique des pads), d'après-toi, quelle épaisseur de coton dois-je empiler à l'intérieure des oreillettes (pads) de mon SR 007 mk2 modifié ("mk3") pour filtrer de manière soft la très légère surbrillance de mon casque modifié dans l’aigu et l’extrême aigu.
Hier soir, avec une simple épaisseur (environ 0.3 ou 0.5 mm de coton) l'impression (subjective) était plutôt positive avec pour moi un équilibre sonore optimal suite à l'écoute de l’impressionnante symphonie pour Orgue de Saint-Saens viewtopic.php?f=1112&t=29819561&start=2985 .
Mais c'est peut-être un effet placebo avec une épaisseur aussi faible de coton (0.3 ou 0.5 mm) ; peut-être que cette épaisseur est insignifiante pour atténuer légèrement la réponse de ce casque dans l'aigu et qu'il faut prévoir une épaisseur de coton 5 x ; 10 x, 20 x supérieure ?
un_casque_ou_rien a écrit:Eric, meme si ce coton additionnel n'apportera que peu d'absorption des onde reflechies, il va clairement attenuer la transmission a partir du medium/ haut medium, voir amortir davantage la membrane. Dans les deux cas, ca devrait etre discernable a l'ecoute a mon avis.
Je ne depasserais les 0.5mm pour une couche de coton entre les oreilles et la membrane, l'amortissement derriere (cote exterieur) pourrait etre plus consequent si besoin est (attention a ne pas le transformer en audeze neanmoins )
casques-haute-fidelite/club-des-heureux-proprietaires-de-casques-stax-t29819561-3000.html
Je tiens à rappeler que un-casque-ou-rien (alias Arnaud) est un véritable génie concernant tout ce qui touche aux problèmes d'acoustique pour les casques, car il a su prédire exactement l'épaisseur du disque de coton nécessaire pour amortir correctement mon casque Oméga 2 "mk3" dans l'aigu après modification.
Je rappel que ce casque SR 007 mk2 modifié présentait une surbrillance dans l’aiguë avec exagération des sifflantes, pouvant être qualifiée de sensible et potentiellement gênante suite au "déséquilibre" du casque dans l'aigu faisant suite à l'obstruction de l'évent.
Première idée de génie d'Arnaud, il me suggérait d'amortir les résonances indésirables dans l'aigu de la membrane "perturbée" dans son mode de fonctionnement par l'obstruction de l'évent par un amortissement interne comme du coton (ou du feutre) ; restait à définir l'épaisseur d'un tel amortisseur.
Alors que je ne connaissais même pas précisément l'épaisseur du disque de coton que j'avais installé lors de mon premier essai (NB : j'avançais à ce moment le chiffre de 0.3 à 0.6 mm d'épaisseur, alors que c'était en réalité 0.25 mm (pour une simple épaisseur) après mesure précise : disque de coton plié en 8 faisant 2 mm d'épaisseur), Arnaud quand à lui avançait (second coup de génie) le chiffre de 0.5 mm d'épaisseur de coton à ne pas dépasser (en amortissement de la membrane par voie interne), alors que cela aurait pu être beaucoup plus pour un non expert (1 ; 2 ; 3 mm ?) ; et bien c'est exactement l'épaisseur de coton que j'ai retenu après plusieurs essais (soit 2 disques de coton tressé de 0.25 mm d'épaisseur chacun, très précisément) pour amortir correctement la surbrillance constatée dans l'aigu après modification du casque. J'avais déjà déterminé empiriquement cette épaisseur de coton optimale lors d'un premier test, sur la voix de Nolwenn Leroy, en recherchant le meilleur compromis présence (transparence) de la voix / sifflantes.
Ce soir, en gardant toujours cette même épaisseur de coton (2 x 0.25 mm) et en réécoutant le disque de Dire Straits (communique) j'obtiens une balance tonale qui me semble optimale pour les 3 registres : les graves (niveau des basses) ; le médium (présence de la voix et la guitare) et les aigus (présence et niveau des percussions aigus) : ici, l'équilibre de ces différents registres me parait parfait dans le sens où je suis incapable de dire sur cette écoute si il y a trop ou pas assez d'aigu ou de médium ou de grave, pour un niveau d'écoute moyen à fort.
Idem pour l'écoute d'un CD de jazz "Flamingo" (avec Michel Petrucciani et Stéphane Grappelli), avec il faut le souligner, un rendu des timbres du piano et du violon et un filé dans l'aigu des percussions aigus (cymbales) de toute beauté, sans aucune dureté ou brillance désagréable à entendre.
Encore une fois, bravo Arnaud pour la justesse de tes prédictions
(... un coup de chance ? )