Burmester
Burmester avait un très gros salon comme les autres années, et j’attendais l’écoute avec impatience car ils avaient été dans mon Top 3 les deux années précédentes.
Cette année ils n’avaient pas mis en écoute leurs enceintes les plus haut de gamme, mais les intermédiaires, dont ils venaient de faire une révision au niveau tweeter et HP.
A ce stade, je dois m’excuser, je n’ai noté aucune référence produit pour les électroniques, les enceintes étaient des B50 MarkII.
Au fond donc le mur d’électroniques, revu à la baisse cette année (pas de phono) qui a cette particularité toute Burmesterienne d’associer des produits qui, esthétiquement, ne vont pas ensembles, et individuellement, ne vont pas non plus. Ce n‘est pas à la portée de tout le monde de créer, autour du thème du parallélépipède, quelque chose de toujours moche et qui ne va pas avec les autres trucs moches. Ils sont forts ces allemands.
A l’écoute, Comme la plupart des autres démonstrations, les écoutes étaient au risque minimum, c’est à dire peu d’instruments et de messages complexes, c’est regrettable car ça ne permet pas de se faire une idée sur le comportement d’un système en toutes circonstances, et ça laisse penser que les démonstrateurs n’ont pas tout à fait confiance en leurs produits. Tout d’abord sur CD, un morceau de … (je n’arrive pas me relire…), où les médiums sont exagérés, et le grave forcé, un peu comme s’ils avaient mis trop fort pour ce que les enceintes peuvent restituer proprement. La pièce ajoute à la résonnance de l’ensemble… Ah ça part mal… Mais il se peut que ça vienne de l’enregistrement (dans ce cas pourquoi ce choix ?) parce que le morceau suivant est nettement meilleur. Là les graves sont propres et en bonne proportion, la dynamique est irréprochable et les timbres semblent justes. L’ensemble offre finalement une restitution assez surprenante d’ampleur compte tenu de la taille des enceintes. On est dans de la bonne hifi, mais on écoute toujours le système.
Puis on passe à l’écoute de leur nouveau petit DAC sur base PC. Et là , je vais faire court, ce n’est pas bon du tout, pas de relief, définition exécrable, bref : douloureux en comparaison de l’écoute précédente.
Burmester ou l’art de se tirer une balle dans le pied.
Nous sommes ensuite passés sur leur serveur maison, après nous avoir expliqué qu’il fut rebaptisé de Music Server à Music Center parce que la connotation informatique de « Server » était perçue comme négative par les clients de la marque. Je me suis dit que quand on a des clients de ce niveau il vaut peut-être mieux le passer sous silence. A l’écoute un retour des mediums gonflés qui gâchent tout, décidément… Et on finit sur du Michel Jonasz (cette fois j’ai retenu le morceau…) et un retour à l’équilibre, mais toujours cette impression un peu hifi, non naturelle.
La magie n’a pas opéré cette année, et c’est une belle déception. Burmester est généralement hors de prix et mon sentiment est que ce que j’ai écouté ne le valait pas…
Il n'est pas impossible que le prix du système à l'intérieur soit supérieur au prix de la voiture
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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité
YG Accoustik
ASR
Dans le même salon que l’année précédente, l’installation YG + ASR.
Une installation, similaire, caractérisée par le nombre impressionnant d’appareils. Deux Emitter bridgés, mais aussi deux batteries par Emitter, cette dernière alimentée par une alimentation séparée, donc par moins de 6 boites pour l’alimentation, le dernier credo d’ASR.
En source un drive + DAC MSB, un phono et une pré, et une autre alim...
Tout cela alimentait les grandes YG hybrides (grave amplifiés) de près de 2m de haut.
Ici encore, parler d’argent serait déplacé, on est dans des config à cinq zéros.
Je n’ai pu entendre que de la musique plutôt simple, à base, de guitare et de voix, et ce principalement parce deux auditeurs ne cessaient de demander à passer la suivante et la suivante, …
Ce que j’ai entendu était équilibré, clair, naturel, dynamique et précis. Je n’ai pas de reproche à faire à cette installation. J’aurai aimé l’entendre sur des messages complexes, je ne doute pas qu’elle s’en fût tirée admirablement.
C’est peut-être parce que je n’ai pas réussi à entendre ce que cette installation avait vraiment dans le ventre qu’elle échoue aux portes du Top 3, mais elle m’a semblé excellente.
Oui oui, ça c'est un seul système...
ASR
Dans le même salon que l’année précédente, l’installation YG + ASR.
Une installation, similaire, caractérisée par le nombre impressionnant d’appareils. Deux Emitter bridgés, mais aussi deux batteries par Emitter, cette dernière alimentée par une alimentation séparée, donc par moins de 6 boites pour l’alimentation, le dernier credo d’ASR.
En source un drive + DAC MSB, un phono et une pré, et une autre alim...
Tout cela alimentait les grandes YG hybrides (grave amplifiés) de près de 2m de haut.
Ici encore, parler d’argent serait déplacé, on est dans des config à cinq zéros.
Je n’ai pu entendre que de la musique plutôt simple, à base, de guitare et de voix, et ce principalement parce deux auditeurs ne cessaient de demander à passer la suivante et la suivante, …
Ce que j’ai entendu était équilibré, clair, naturel, dynamique et précis. Je n’ai pas de reproche à faire à cette installation. J’aurai aimé l’entendre sur des messages complexes, je ne doute pas qu’elle s’en fût tirée admirablement.
C’est peut-être parce que je n’ai pas réussi à entendre ce que cette installation avait vraiment dans le ventre qu’elle échoue aux portes du Top 3, mais elle m’a semblé excellente.
Oui oui, ça c'est un seul système...
- Fyper
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MBL
MBL est à part dans le monde de la hifi, même allemande. D’un point de vue esthétique, il est impossible d’être indifférent, mais il est fort possible de détester. MBL est une marque totalement décomplexée : pour le gros système, ce sont 2 colonnes massives par coté, dont une est ce fameux système pulsant omnidirectionnel pour les aigus. Le tout est noir et or, ou blanc et or. MBL c’est un peu les Chuck Norris de la hifi : MBL ne se font pas dans le décor MBL est le décor, MBL ne permet pas d’écouter de la musique, c’est la musique qui permet d’écouter MBL.
A l’écoute, MBL rappelle que le système peut jouer très fort, il faut dire que la colonne de medium/aigu est alimentée par deux gros blocs monos, la colonne medium/grave étant auto amplifiée. Alors oui, là, on peut écouter du symphonique fort et bien, avec une dynamique spectaculaire et cette scène sonore large et homogène propre à ce type d’enceintes. Mais le problème que j’ai est que, comme toujours, cette ampleur et homogénéité se fait au détriment de la précision et de la profondeur, difficile de localiser les instruments dans l’orchestre.
Je vous avais prévenu...
Le "petit" système
MBL est à part dans le monde de la hifi, même allemande. D’un point de vue esthétique, il est impossible d’être indifférent, mais il est fort possible de détester. MBL est une marque totalement décomplexée : pour le gros système, ce sont 2 colonnes massives par coté, dont une est ce fameux système pulsant omnidirectionnel pour les aigus. Le tout est noir et or, ou blanc et or. MBL c’est un peu les Chuck Norris de la hifi : MBL ne se font pas dans le décor MBL est le décor, MBL ne permet pas d’écouter de la musique, c’est la musique qui permet d’écouter MBL.
A l’écoute, MBL rappelle que le système peut jouer très fort, il faut dire que la colonne de medium/aigu est alimentée par deux gros blocs monos, la colonne medium/grave étant auto amplifiée. Alors oui, là, on peut écouter du symphonique fort et bien, avec une dynamique spectaculaire et cette scène sonore large et homogène propre à ce type d’enceintes. Mais le problème que j’ai est que, comme toujours, cette ampleur et homogénéité se fait au détriment de la précision et de la profondeur, difficile de localiser les instruments dans l’orchestre.
Je vous avais prévenu...
Le "petit" système
- Fyper
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TRIANGLE
MF
Les années précédentes, Triangle avait un salon, et, franchement, je n’y passais guère plus d’une minute tant les écoutes étaient médiocre. Je n’ai du reste jamais réussi à entendre un bonne démo de Triangle en salon.
C’est donc sans grosses attentes que je pénètre dans le salon Triangle cette année. Surprise, Triangle s’est acoquiné avec Musical Fidelity cette année. Autre surprise, nous avons droit aux Magellan Grand Concert, fleuron de la marque. Pour alimenter tout ça, le haut de gamme MF, CD préampli et deux énormes Titan.
Pendant une partie de l’écoute, les gens du salon, probablement en train de conduire leurs affaires, avaient le malheur de parler suffisamment fort pour gâcher l’écoute…
Mais quand ils se sont tus, ce fut une très agréable surprise. Tout était là, ni trop (d’aigus) ni pas assez (de grave). Du coup, je suis resté un peu, et morceau après morceau je n’ai pu prendre cette installation en défaut. Il n’y a pas eu ce petit plus qui fait la différence, mais ce fut quand même une excellente écoute, parmi les meilleures du salon.
Je n'arrive pas à la mettre dans el bon sens...
MF
Les années précédentes, Triangle avait un salon, et, franchement, je n’y passais guère plus d’une minute tant les écoutes étaient médiocre. Je n’ai du reste jamais réussi à entendre un bonne démo de Triangle en salon.
C’est donc sans grosses attentes que je pénètre dans le salon Triangle cette année. Surprise, Triangle s’est acoquiné avec Musical Fidelity cette année. Autre surprise, nous avons droit aux Magellan Grand Concert, fleuron de la marque. Pour alimenter tout ça, le haut de gamme MF, CD préampli et deux énormes Titan.
Pendant une partie de l’écoute, les gens du salon, probablement en train de conduire leurs affaires, avaient le malheur de parler suffisamment fort pour gâcher l’écoute…
Mais quand ils se sont tus, ce fut une très agréable surprise. Tout était là, ni trop (d’aigus) ni pas assez (de grave). Du coup, je suis resté un peu, et morceau après morceau je n’ai pu prendre cette installation en défaut. Il n’y a pas eu ce petit plus qui fait la différence, mais ce fut quand même une excellente écoute, parmi les meilleures du salon.
Je n'arrive pas à la mettre dans el bon sens...
- Fyper
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PURIST
J’ai oublié de prendre une photo, mais il y en a de partout, vous savez, ce sont eux qui proposent cette énorme boule noire en guise de caisson. Le reste de l’installation donne aussi dans le spectaculaire, avec des colonnes en deux parties, mi-panneaux mi-HP (8 par colonne) et des énormes amplis avec le record de taille de lampes, au moins 25cm…
A l’écoute, je me dis : tout ça pour ça ? Vraiment ce n’est pas la peine.
Que dire de plus en essayant d’être constructif… rien.
ISOPHON
Là non plus, pas de photo, désolé.
Pour la 2e année consécutive, Isophon remporte le prix de la boursouflure dans l’infra. Une fois, on se dit, un accident, une mauvaise pièce… Mais deux, on se dit qu’ils pensent réellement que c’est normal, et là…
Je reconnais à peine Lambshop, qui est devenu un blob sonore vomi par deux colonne de 2,30m de haut, blanches et noires, alimentés par 4 ampli monos, blancs aussi mais avec en plus des diodes rouges de jacky en façade (existent aussi en chromé)
Si je repense à un truc positif, j’éditerai le message.
Soulution
Focal
D’habitude Soulution choisit Magico pour ses Démo. L’année dernière et l’année d’avant, Soulution Magico était dans mon Top 3. Cette année c’est avec des Focal Stella que Soulution choisit de présenter ses amplis mono et le reste de sa gamme. J’ai déjà entendu des Stella sonner extrêmement bien, l’année précedente à Munich, et je n’ai jamais entendu Soulution sonner mal. Les « petits » amplis mono étaient d’ailleurs excellents avec des enceintes German Physiks comme déjà dit.
Seulement voilà, l’association Soulution Focal Stella est mauvaise.
Ce n’est pas juste moyen, c’est mauvais. Complètement tiré vers le haut, presque métallique. Une absence totale de naturel. Il manque de tout. Je suis resté pendant trois passages musicaux, pour être sûr, ne croyant pas mes oreilles. Mais j’ai dû me rendre à l’évidence…
Certainement pas de podium pour Soulution/Focal cette année.
Quand 1+1 fait moins que 2
J’ai oublié de prendre une photo, mais il y en a de partout, vous savez, ce sont eux qui proposent cette énorme boule noire en guise de caisson. Le reste de l’installation donne aussi dans le spectaculaire, avec des colonnes en deux parties, mi-panneaux mi-HP (8 par colonne) et des énormes amplis avec le record de taille de lampes, au moins 25cm…
A l’écoute, je me dis : tout ça pour ça ? Vraiment ce n’est pas la peine.
Que dire de plus en essayant d’être constructif… rien.
ISOPHON
Là non plus, pas de photo, désolé.
Pour la 2e année consécutive, Isophon remporte le prix de la boursouflure dans l’infra. Une fois, on se dit, un accident, une mauvaise pièce… Mais deux, on se dit qu’ils pensent réellement que c’est normal, et là…
Je reconnais à peine Lambshop, qui est devenu un blob sonore vomi par deux colonne de 2,30m de haut, blanches et noires, alimentés par 4 ampli monos, blancs aussi mais avec en plus des diodes rouges de jacky en façade (existent aussi en chromé)
Si je repense à un truc positif, j’éditerai le message.
Soulution
Focal
D’habitude Soulution choisit Magico pour ses Démo. L’année dernière et l’année d’avant, Soulution Magico était dans mon Top 3. Cette année c’est avec des Focal Stella que Soulution choisit de présenter ses amplis mono et le reste de sa gamme. J’ai déjà entendu des Stella sonner extrêmement bien, l’année précedente à Munich, et je n’ai jamais entendu Soulution sonner mal. Les « petits » amplis mono étaient d’ailleurs excellents avec des enceintes German Physiks comme déjà dit.
Seulement voilà, l’association Soulution Focal Stella est mauvaise.
Ce n’est pas juste moyen, c’est mauvais. Complètement tiré vers le haut, presque métallique. Une absence totale de naturel. Il manque de tout. Je suis resté pendant trois passages musicaux, pour être sûr, ne croyant pas mes oreilles. Mais j’ai dû me rendre à l’évidence…
Certainement pas de podium pour Soulution/Focal cette année.
Quand 1+1 fait moins que 2
- Fyper
- Messages: 3614
- Inscription Forum: 13 Juil 2005 18:05
Gort'h a écrit:Ca donne envie d'y aller.
Ça devrait pouvoir s'organiser...
Gort'h a écrit:Audionec c'est toujours le même problème : des sons.... Dommage pour Roger Waters. Par contre le volume sonore ça reste un mystère. Ils ne font pas d'écoute en décalé?
Peut-être qu eje tombé à coté a chaque fois...
Gort'h a écrit:Au fait est-ce que Steinway-Lyngdorf était présent?
Non, bizarrement...
- Fyper
- Messages: 3614
- Inscription Forum: 13 Juil 2005 18:05
Un régal à lire, tes CR !!
Informatifs et (très) drôles.
Merci beaucoup
Informatifs et (très) drôles.
Merci beaucoup
- roland_de_lassus
- Messages: 14067
- Inscription Forum: 17 Juin 2004 15:08
- Localisation: LLN
Merci pour ces reportages : très complet, avec une pointe d'humour et sans langue de bois (contrairement aux magazines hifi)
- sonatine
- Messages: 4830
- Inscription Forum: 28 Jan 2002 2:00
- Localisation: 83
je remarque que les "gros systèmes "sont souvent décevants ? peut être sont il plus "pointu" a mettre en œuvre ? ou alors ils sont décevants parce que on en attends beaucoup trop ..? ou tout simplement c'est qu ils sont trop prétentieux ...
- fredoamigo
- Messages: 4324
- Inscription Forum: 04 Déc 2010 10:21
- Localisation: Aix en Provence
Je crois que c'est un peu tout ça, mais surtout, on est moins indulgent quand on écoute un système à 100 000€ qu'un système à 3 000€, même si, à Munich, on cesse très vite de chercher à connaître les prix des installations puisqu'on sait qu'on n'est pas acheteur, pour se focaliser uniquement sur le résultat perçu en démo.
- Fyper
- Messages: 3614
- Inscription Forum: 13 Juil 2005 18:05
Phonosophie
Je ne connaissais pas.
Un salon assez grand avec, déportée sur la gauche, toute une panoplie d’électroniques Phonosophie, aux yeux rouges. Il me fallait savoir si c’était dû au chagrin ou à une substance euphorisante.
Tout cela alimentait un Kolossal 2.1.
Pour attirer le chaland, le démonstrateur passait la musique, très fort, porte ouverte.
Le lendemain, 1ère journée ouverte au publique, il faisait une démonstration pendant laquelle il passait 15 secondes d’un extrait musical puis arrêtait faisait un commentaire, bidouillait un truc et repassait le même extrait suivit d’un équivalent allemand de « alors vous entendez à quel point c’est différent ». L’assistance restait figée, comme empaillée, peut-être parce que, comme moi, il n’avait pas entendu de différence et pensait que ça venait d’eux…
A l’écoute, j’ai trouvé ça globalement pas trop mal mais manquant de finesse et un grave mal maîtrisé.
Je n'ai pas noté la marque de ces enceintes que j'ai retrouvées dans un salon, avec le même verdict sur le grave débordant.
DynamiKKs
Dernier salon sur la gauche dans un couloir, autant dire qu’on a les oreilles en chou-fleur avant de l’atteindre, à moins, comme moi, de commencer par le fond.
Le système ne fait pas dans la poésie, on est en présence de 2 enceintes massives, chacune composée d’un gros cube et d’un plus petit cube, ou d’un caisson de bonne taille et de biblios joufflues. La partie haute est composée de deux HP coaxiaux, mais le tweeter muni, d’une "corne" ne passe pas inaperçu.
L’impression immédiate est excellente. Après avoir fait plusieurs écoutes décevantes, la première impression est celle d’un grand équilibre et d’une grande homogénéité. Voilà qui déroute, car quand on voit les engins on s’attend à du lourd plutôt qu'à du fin.
C’est alors que je m’intéresse aux électroniques, et la lumière fut.
En effet, niché entre les 4 blocs Nuforce noir mat, se trouve un Trinnov…
Sur le moment je n’ai pas eu la présence d’esprit de vérifier si ce dernier s’occupait seulement l’égalisation ou aussi du filtrage actif. En tout cas, j’avais mon explication sur l’excellente intégration grave-aigu-pièce…
Du coup je ne sais pas ce que valent ces gros cubes empilés, car je ne connais pas l’ampleur du travail fait par le Trinnov.
Une écoute très sympathique
J'ai décidé de prendre cette personne en photo (et ce n'est pas un Hobbit) pour donner une meilleure idée de la taille imposante
Quatre beaux Nunu noirs et un Trinnov pour les gouverner tous.
Je ne connaissais pas.
Un salon assez grand avec, déportée sur la gauche, toute une panoplie d’électroniques Phonosophie, aux yeux rouges. Il me fallait savoir si c’était dû au chagrin ou à une substance euphorisante.
Tout cela alimentait un Kolossal 2.1.
Pour attirer le chaland, le démonstrateur passait la musique, très fort, porte ouverte.
Le lendemain, 1ère journée ouverte au publique, il faisait une démonstration pendant laquelle il passait 15 secondes d’un extrait musical puis arrêtait faisait un commentaire, bidouillait un truc et repassait le même extrait suivit d’un équivalent allemand de « alors vous entendez à quel point c’est différent ». L’assistance restait figée, comme empaillée, peut-être parce que, comme moi, il n’avait pas entendu de différence et pensait que ça venait d’eux…
A l’écoute, j’ai trouvé ça globalement pas trop mal mais manquant de finesse et un grave mal maîtrisé.
Je n'ai pas noté la marque de ces enceintes que j'ai retrouvées dans un salon, avec le même verdict sur le grave débordant.
DynamiKKs
Dernier salon sur la gauche dans un couloir, autant dire qu’on a les oreilles en chou-fleur avant de l’atteindre, à moins, comme moi, de commencer par le fond.
Le système ne fait pas dans la poésie, on est en présence de 2 enceintes massives, chacune composée d’un gros cube et d’un plus petit cube, ou d’un caisson de bonne taille et de biblios joufflues. La partie haute est composée de deux HP coaxiaux, mais le tweeter muni, d’une "corne" ne passe pas inaperçu.
L’impression immédiate est excellente. Après avoir fait plusieurs écoutes décevantes, la première impression est celle d’un grand équilibre et d’une grande homogénéité. Voilà qui déroute, car quand on voit les engins on s’attend à du lourd plutôt qu'à du fin.
C’est alors que je m’intéresse aux électroniques, et la lumière fut.
En effet, niché entre les 4 blocs Nuforce noir mat, se trouve un Trinnov…
Sur le moment je n’ai pas eu la présence d’esprit de vérifier si ce dernier s’occupait seulement l’égalisation ou aussi du filtrage actif. En tout cas, j’avais mon explication sur l’excellente intégration grave-aigu-pièce…
Du coup je ne sais pas ce que valent ces gros cubes empilés, car je ne connais pas l’ampleur du travail fait par le Trinnov.
Une écoute très sympathique
J'ai décidé de prendre cette personne en photo (et ce n'est pas un Hobbit) pour donner une meilleure idée de la taille imposante
Quatre beaux Nunu noirs et un Trinnov pour les gouverner tous.
Dernière édition par Fyper le 19 Mai 2012 3:34, édité 1 fois.
- Fyper
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Audio Exklusiv
Pas de photo pour Audio Exklusiv, un oubli regrettable car une grande partie de l’intérêt de ce système résidait dans look.
Tout d’abord Deux panneaux électrostatiques de 2 m de haut, et au milieu des électroniques avec des façades en marbre blanc… Encore quelques années et on aura fait le tour des matières possible pour les façades d’électroniques, j’attends personnellement les façades en coque de Titanic avec impatience. On dit que ce sera parfait pour le silence des composants (ou décomposant je ne sais plus)
Au niveau de l’écoute, on retrouve tout de suite cette limpidité et cette fluidité caractéristiques des panneaux, ainsi qu’une scène sonore large et homogène. Mais on retrouve aussi ce côté décharné et diffus et ce manque de dynamique.
Suivant les types de musique (magnifique sur des chœurs) et les personnes cela peut plaire, moi, ça me laisse…de marbre.
ORPHEUS
Peu de chose à dire d’Orpheus. Ils avaient mis le paquet en électroniques et présentaient à nouveau, entre-autres, leurs amplis à la forme si caractéristique, qui correspond assez bien à l’idée que je me fais de l’attaché-case du capitaine Kirk.
Je ne sais pas si les enceintes étaient maisons, ni même laquelle des deux colonnes jouait. Ce que j’ai entendu était chaud et déformé (pièce ?), avec une bosse dans les médiums qui contribuait à ce manque de définition général. PAs vraiment acceptable à ce niveau de prix.
LANSCHE AUDIO
L’année dernière Lansche Audio présentait leur grande nouveauté : le tweeter à plasma. J’avais trouvé l’aigu excellent et peut-être, en comparaison, le reste un peu en dessous.
Cette année, c’est leurs grosses colonnes de 2 m qui étaient présentée, toujours avec ce tweeter émettant une petite lumière bleue et nécessitant sa propre alimentation.
Et je confirme que ces aigus sont à la fois précis et doux, jamais fatigant, un réel plaisir. Pour le reste, j’ai trouvé les timbres crédibles, pas de débordement du grave. Tout cela respirait la maîtrise, à se demander pourquoi Lansche est encore inconnu dans nos contrées. Le tout était alimenté, comme l’année précédente par des blocs Digital DoMain, la source était du Emmlab.
Une autre très bonne écoute.
Pas de photo pour Audio Exklusiv, un oubli regrettable car une grande partie de l’intérêt de ce système résidait dans look.
Tout d’abord Deux panneaux électrostatiques de 2 m de haut, et au milieu des électroniques avec des façades en marbre blanc… Encore quelques années et on aura fait le tour des matières possible pour les façades d’électroniques, j’attends personnellement les façades en coque de Titanic avec impatience. On dit que ce sera parfait pour le silence des composants (ou décomposant je ne sais plus)
Au niveau de l’écoute, on retrouve tout de suite cette limpidité et cette fluidité caractéristiques des panneaux, ainsi qu’une scène sonore large et homogène. Mais on retrouve aussi ce côté décharné et diffus et ce manque de dynamique.
Suivant les types de musique (magnifique sur des chœurs) et les personnes cela peut plaire, moi, ça me laisse…de marbre.
ORPHEUS
Peu de chose à dire d’Orpheus. Ils avaient mis le paquet en électroniques et présentaient à nouveau, entre-autres, leurs amplis à la forme si caractéristique, qui correspond assez bien à l’idée que je me fais de l’attaché-case du capitaine Kirk.
Je ne sais pas si les enceintes étaient maisons, ni même laquelle des deux colonnes jouait. Ce que j’ai entendu était chaud et déformé (pièce ?), avec une bosse dans les médiums qui contribuait à ce manque de définition général. PAs vraiment acceptable à ce niveau de prix.
LANSCHE AUDIO
L’année dernière Lansche Audio présentait leur grande nouveauté : le tweeter à plasma. J’avais trouvé l’aigu excellent et peut-être, en comparaison, le reste un peu en dessous.
Cette année, c’est leurs grosses colonnes de 2 m qui étaient présentée, toujours avec ce tweeter émettant une petite lumière bleue et nécessitant sa propre alimentation.
Et je confirme que ces aigus sont à la fois précis et doux, jamais fatigant, un réel plaisir. Pour le reste, j’ai trouvé les timbres crédibles, pas de débordement du grave. Tout cela respirait la maîtrise, à se demander pourquoi Lansche est encore inconnu dans nos contrées. Le tout était alimenté, comme l’année précédente par des blocs Digital DoMain, la source était du Emmlab.
Une autre très bonne écoute.
Dernière édition par Fyper le 19 Mai 2012 3:37, édité 1 fois.
- Fyper
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BRINKMANN
VANDERSTEEN
Les enceintes Vandersteen font partie du même univers esthétique que Wilson Audio, ce qui n’était pas nécessairement la partie la plus essentiel à leur piquer…
Pour les accompagner les électroniques Brinkmann, dont je ne connaissais rien à part le nom bien sûr, et dont je ne connaissais rien de plus en repartant. Config classique pour Munich 2 blocs, un pré, 1 phono, 1 CD et un filtre
secteur « Hydra ».
Il devait y avoir une huile quand je suis passé, un américain, car il y en avait que pour lui. Est-ce que ça va ? Trop fort ? Pas assez ? La musique convient ? Notre ami américain semblait apprécier l’attention et l’installation. Et je tiens à dire que ce n’est pas parce que j’étais transparent que je n’ai pas apprécié. D’ailleurs, étant donnée ma corpulence, je suis plutôt flatté quand on ne me remarque pas, alors…
Bon, l’écoute était encore une fois gonflée vers le bas et les médiums. C’était particulièrement évident sur un passage du « Ella & Louis », superbe enregistrement en micros croisés de 1956 que j’ai aussi à la maison, où les voix semblaient empâtées et la musique assourdie et alourdie comme si elle était jouée dans la pièce d’à côté.
PIONEER
Un salon Pionner assez vaste où une installation hifi était en écoute et où on pouvait retrouver en statique toute la collection 2012 des amplis AV.
Les enceintes en écoute étaient les S-3EX-W. En ayant entendu du bien je tenais à la écouter.
Les deux fois où je suis passé, j’étais entre 2 écoutes donc le système ne jouait pas très fort.
Il l’était toutefois suffisamment pour je remarque des voix très réalistes, un image sonore convaincante et un bon équilibre générale. Difficile d’en dire plus, mais c’est déjà pas mal non ?
VANDERSTEEN
Les enceintes Vandersteen font partie du même univers esthétique que Wilson Audio, ce qui n’était pas nécessairement la partie la plus essentiel à leur piquer…
Pour les accompagner les électroniques Brinkmann, dont je ne connaissais rien à part le nom bien sûr, et dont je ne connaissais rien de plus en repartant. Config classique pour Munich 2 blocs, un pré, 1 phono, 1 CD et un filtre
secteur « Hydra ».
Il devait y avoir une huile quand je suis passé, un américain, car il y en avait que pour lui. Est-ce que ça va ? Trop fort ? Pas assez ? La musique convient ? Notre ami américain semblait apprécier l’attention et l’installation. Et je tiens à dire que ce n’est pas parce que j’étais transparent que je n’ai pas apprécié. D’ailleurs, étant donnée ma corpulence, je suis plutôt flatté quand on ne me remarque pas, alors…
Bon, l’écoute était encore une fois gonflée vers le bas et les médiums. C’était particulièrement évident sur un passage du « Ella & Louis », superbe enregistrement en micros croisés de 1956 que j’ai aussi à la maison, où les voix semblaient empâtées et la musique assourdie et alourdie comme si elle était jouée dans la pièce d’à côté.
PIONEER
Un salon Pionner assez vaste où une installation hifi était en écoute et où on pouvait retrouver en statique toute la collection 2012 des amplis AV.
Les enceintes en écoute étaient les S-3EX-W. En ayant entendu du bien je tenais à la écouter.
Les deux fois où je suis passé, j’étais entre 2 écoutes donc le système ne jouait pas très fort.
Il l’était toutefois suffisamment pour je remarque des voix très réalistes, un image sonore convaincante et un bon équilibre générale. Difficile d’en dire plus, mais c’est déjà pas mal non ?
- Fyper
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TAD
Tad est au même endroit que l’année dernière et l’année précédente, un des plus grand salons avec une superficie d’au moins 200m². Arrangée dans la diagonale de la pièce : la totale TAD en 2 versions, les grosse colonnes, ou les Très grosse colonnes (les engins sont massifs).
Je ne suis pas sûr pour les plus petites des 2, mais les grosses étaient déjà là l’année dernière. D’ailleurs dans le passé je n’ai pas dû rester plus d’une minute dans la pièce tant ce que j’entendais était boursoufflé et épais.
Cette année ça sonne mieux. Tiens. Je m’assois, profitant de l’absence de monde pour choisir une des deux meilleures places parmi la trentaine possible.
Et là je suis étonné.
C’est immédiatement bon. Les graves ne bavent pas mais sont bien présents. L’ensemble tire un peu vers le doux mais reste extrêmement précis. Peut-être y aurait-il un léger manque de finesse. Mais la dynamique est excellente. Sur Tin Pan Alley de ce bon vieux Stevie Ray, je ne fais plus qu’écouter : un peu musique pour se détendre entre deux écoutes de système…
En repartant, Par acquis de conscience, je me rapproche du système, pour m’apercevoir que c’était les « petites » qui jouaient ! Je n’en reviens pas ! Mais je me promets d’y retourner pour écouter les grandes.
Ce sera fait le jour suivant. Etonnamment, il n’y a toujours pas beaucoup de monde quand je passe, je peux donc récupérer ma meilleure place. Cette fois ce sont bien les grandes qui jouent.
Et là, c’est à nouveau la claque. C’est immédiat, on est, semble-t-il mis en contact direct avec la musique. Ça joue fort, si bien que l’on a l’impression d’une proximité, de direct. Je suis à au moins 6m des enceintes et j’ai l’impression d’écouter des monitors, tant l’impression de proximité est forte, c’est bluffant.
Je note toutefois ce que j’avais aussi noté avec les plus petites : une impression de démesure : les voix et les instruments sont grands, ce qui participe sans doute à cette impression qu’ils sont près. Entre deux morceau, le démonstrateur américain nous indique que tel morceau a été masterisé avec ces TAD là justement, juste pour rappeler qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie.
Je n’ai plus envie partir, je veux cette installation, immense pièce comprise. Ils essayent de me faire rester en mettant à nouveau Tin Pan Alley au moment où je me lève, mais je dois rester fort, le reste du salon m’attend, je ne dois pas fléchir, ne rien montrer.
Pour moi dans ce salon, il y a eu un avant et un après TAD, bien dommage pour ceux que j’ai entendus après…
L’écoute #1 pour moi sans l’ombre d’une hésitation.
Quand tu entends ça tu peux te dire que TAD la veine
Papa et fiston
Tad est au même endroit que l’année dernière et l’année précédente, un des plus grand salons avec une superficie d’au moins 200m². Arrangée dans la diagonale de la pièce : la totale TAD en 2 versions, les grosse colonnes, ou les Très grosse colonnes (les engins sont massifs).
Je ne suis pas sûr pour les plus petites des 2, mais les grosses étaient déjà là l’année dernière. D’ailleurs dans le passé je n’ai pas dû rester plus d’une minute dans la pièce tant ce que j’entendais était boursoufflé et épais.
Cette année ça sonne mieux. Tiens. Je m’assois, profitant de l’absence de monde pour choisir une des deux meilleures places parmi la trentaine possible.
Et là je suis étonné.
C’est immédiatement bon. Les graves ne bavent pas mais sont bien présents. L’ensemble tire un peu vers le doux mais reste extrêmement précis. Peut-être y aurait-il un léger manque de finesse. Mais la dynamique est excellente. Sur Tin Pan Alley de ce bon vieux Stevie Ray, je ne fais plus qu’écouter : un peu musique pour se détendre entre deux écoutes de système…
En repartant, Par acquis de conscience, je me rapproche du système, pour m’apercevoir que c’était les « petites » qui jouaient ! Je n’en reviens pas ! Mais je me promets d’y retourner pour écouter les grandes.
Ce sera fait le jour suivant. Etonnamment, il n’y a toujours pas beaucoup de monde quand je passe, je peux donc récupérer ma meilleure place. Cette fois ce sont bien les grandes qui jouent.
Et là, c’est à nouveau la claque. C’est immédiat, on est, semble-t-il mis en contact direct avec la musique. Ça joue fort, si bien que l’on a l’impression d’une proximité, de direct. Je suis à au moins 6m des enceintes et j’ai l’impression d’écouter des monitors, tant l’impression de proximité est forte, c’est bluffant.
Je note toutefois ce que j’avais aussi noté avec les plus petites : une impression de démesure : les voix et les instruments sont grands, ce qui participe sans doute à cette impression qu’ils sont près. Entre deux morceau, le démonstrateur américain nous indique que tel morceau a été masterisé avec ces TAD là justement, juste pour rappeler qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie.
Je n’ai plus envie partir, je veux cette installation, immense pièce comprise. Ils essayent de me faire rester en mettant à nouveau Tin Pan Alley au moment où je me lève, mais je dois rester fort, le reste du salon m’attend, je ne dois pas fléchir, ne rien montrer.
Pour moi dans ce salon, il y a eu un avant et un après TAD, bien dommage pour ceux que j’ai entendus après…
L’écoute #1 pour moi sans l’ombre d’une hésitation.
Quand tu entends ça tu peux te dire que TAD la veine
Papa et fiston
- Fyper
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