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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

BIFFF 2012, 30ème édition

Message » 13 Mai 2012 22:42

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Le BIFFF est le « Brussels International Fantastic Film Festival », donc un festival de films fantastiques qui se passe à Bruxelles en Belgique et qui cette année fêtait sa 30ème édition.

Il est un membre affilié de la « European Fantastic Film Festivals Federation » qui regroupe d’autres festivals comme celui de Neuchâtel en Suisse et SITGES en Espagne. Tous ces festivals délivrent un premier prix, le Méliès d’argent, et tous les films primés concourent pour le Méliès d’or qui est remis à l’occasion du festival de SITGES.
Ces festivals sont résolument orientés vers le film dit « de genre » : science-fiction, fantastique, thriller, déviant, bizarre voire délirant.

Le BIFFF propose 4 compétitions long-métrages :

Une compétition internationale pour l’attribution du corbeau d’argent et du corbeau d’or.
Une compétition européenne pour le Méliès d’argent qui permettra au film nominé de concourir à SITGES pour le Méliès d’or.
Une compétition appelée « 7ème orbite » regroupant des films de genre à caractère « expérimental » ou auxquels on attribue volontiers l’étiquette « art et essai ».
Et enfin une compétition Thriller qui propose généralement des polars où il n’y a pas (peu ?) de fantastique.

Il faut ajouter à cela une compétition de court-métrages belges ainsi qu’un concours de body painting et de déguisements. Et à l’occasion des 30 ans du festival, les organisateurs et leurs amis ont mis la main à la pâte en nous gratifiant d’une douzaine court-métrages maison.

D'autres renseignements sur le site du BIFFF, et le site de l’EFFF

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Comment ça se passe ?

Message » 13 Mai 2012 22:45

Le BIFFF jusqu’à présent se passe dans un lieu à Bruxelles, un peu excentré, qui s’appelle « Tour & Taxis ». C’est une grande halle dont une moitié abrite les baraques à saucisses (on sent le graillon toute la journée), une boutique de BD, un stand de maquillage et l’autre moitié est la salle de projection. Et au BIFFF comme il n’y a qu’une salle, on peut voir tous les films. Donc si vous prenez l’abonnement (200€ cette année), vous entrez dans la salle à 14h ou 16h selon les jours et vous en ressortez à 3h du matin, voire 8h si vous faites la nuit fantastique du premier week-end (4 films à partir de 00h).

Le festival dure 13 jours, vous pouvez voir 66 films en enfilade plus une compétition de court-métrage et 3 heures de manga, de la cérémonie d’ouverture à celle de clôture. Mon score est de 60 films. Oui je sais c’est dur, mais il faut bien que quelqu’un le fasse !

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L’ambiance

Message » 13 Mai 2012 22:54

Si vous voulez voir un film dans le calme, n’allez pas au BIFFF (ni à SITGES m’a-t-on dit) mais plutôt à Neuchâtel.

Voilà comment se passe une projection : Stéphane Everaert vient présenter chaque film ce qui déchaine toujours des hurlements. Si un invité est présent, il ne peut quasiment pas en placer une car tout le monde hurle « une chanson, une chanson, » jusqu’à ce que le dit invité chante une chanson. Et je peux vous dire que tout le monde chante !

Quand le jury est présent dans la salle, Stéphane invite le publique à dire « bonjour jury » qui le dit de bon cœur.

Lorsque le film est annoncé être en compétition « 7ème orbite » tout le monde ajoute « de cheval ».

Quand Stéphane s’en va, une rangée (mes voisins en fait) hurlent « QUEL TALENT ! ».

Avant que soit lancé la projection, un message demandant de ne pas enregistrer et d’éteindre son portable est affiché et donne lieu à des hurlements « on s’en fout » en 3 langues (français, anglais, néerlandais). En général le film ne commence pas tout de suite parce que le projectionniste n’est jamais prêt (surtout depuis que tout est numérique) ce qui évidemment ne fait en aucun cas cesser le vacarme.

Ensuite, comme c’est la tradition depuis des temps immémoriaux, un groupe vers l’avant de la salle lance « TA TAA TATATA ! ». Un autre groupe vers le milieu lance « TUE ENCORE ! » et enfin un 3ème groupe lance « PLUS JAMAIS ». Il faut savoir que c’est le cri de guerre du BIFFF.

Le film commence enfin, mais ce n’est pas pour ça que tout le monde se tait, car il reste à toutes les séances d’irréductibles boute en train qui sont obligés de vanner pendant tout le film. Voici les règles pour participer au chahut ambiant dans les cas les plus fréquents :

Pendant le générique, on applaudit et on hurle chaque fois qu’il y a un logo à l’écran.

Chaque fois qu’une porte est ouverte, il faut hurler « LA PORTE ! ». Et si par hasard elle est refermée, on dit « MERCI ». C’est valable aussi pour les fenêtres.

Chaque fois qu’il y a une pleine Lune, il faut hurler à la Lune.

Les obsédés crient « A POIL » chaque fois qu’une femme apparaît à l’écran. Si elle est dénudée cela va donner « QUEL BON FILM ! ». Quand elle se déshabille cela donne « HAAAA ! ». Et si on ne voit rien, cela donne « HOOOO ! ». Pour l’anecdote, Zoé FELIX était venue l’année dernière présenter CAPTIFS. Elle avait lancé au public « je suis dans la salle, je ne veux pas entendre A POIL ! ». Effectivement, cela n’a pas eu lieu. Comme quoi…

Quand quelqu’un entre dans une pièce avec l’air de chercher, il faut crier « Hou, hou, y a quelqu’un ? ».

Lorsque que quelqu’un va entrer quelque part, il faut hurler « PAS PAR LA, N’Y VA PAS ! ».

Et lorsque le méchant (ou pas) se fait exploser la tronche, cela donne lieu à des hurlements de joie, voire des sons de trompette.

Quand un acteur fume il faut tousser, s’il pleur il faut pleurer avec lui.

Lors de la nuit fantastique, on se lance aussi des rouleaux de PQ, des capotes gonflées et des boulettes de papier.

Ensuite le publique intervient de diverses façon selon la situation, sachant que ceux qui se croient malins ne manquent pas.

Si vous voulez mon avis, c’est juste (parfois) insupportable.

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Jour 1 : Shuffle

Message » 13 Mai 2012 23:11

Shuffle, De Kurt Kuenne, USA 201
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Lovell Milo souffre, comme son père, de narcolepsie, mais pas seulement. Quand il se réveille, il n’est pas à la même époque de sa vie que la veille. Il peut se réveiller à 95 ans un matin, à 8 ans le lendemain ou à 30 le surlendemain. Avec à chaque fois conscience de sa position dans la vie et le souvenir de ses vies « futures-antérieures ». Vivre sa vie dans un tel désordre est un vrai cauchemar et alors qu’il supplie Dieu pour qu’Il le libère d’une telle malédiction, une petite fille vient lui susurrer que c’est peut-être un cadeau qui lui a été fait, celui de pouvoir sauver quelqu’un.

Histoire tire larmes, armez-vous de mouchoirs, parce que c’est une belle histoire d’amour, toute en drame et tragédie comme il se doit, où il faudrait avoir un cœur de pierre pour y être insensible.

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The Divide

Message » 13 Mai 2012 23:13

The Divide. Xavier Gens, Allemagne, Canada, USA – 2011.
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New York se prend une grosse bombe sur la tronche. C’est la fin pour quasiment tout le monde sauf pour une poignée d’individus qui se réfugie dans les sous-sols de leur immeuble transformé par un gardien parano mais prévoyant en abris de survie. La question est : quand on doit rester terré peut-être pour des millénaires avec des distractions très limitées et des vivres qui le sont encore plus au fond d’un trou, au bout de combien de temps passe-t-on de l’état de survivant à celui de mort vivant ? C’est tout ce que va nous expliquer Xavier GENS dans ce film à petit budget sauvé du néant à la dernière seconde… grâce à un stagiaire ayant des parents friqués.

C’est très bien interprété : les fans de HEROES seront heureux de retrouver Milo VENTIMIGLIA, on y retrouve aussi Rosanna ARQUETTE et l’excellent Michael Biehn (Kyle REESE c’est lui). C’est fait avec beaucoup de conviction et de savoir faire, mais dans un genre aussi codifié, et assez limité aussi, que le survival post-apocalyptique en milieu confiné, ce film n’a pas ce petit quelque chose qui le ferait sortir de la bonne moyenne de ses illustres prédécesseurs.

A noter que Xavier GENS qui est venu présenter le film nous fait savoir que son film est téléchargé illégalement 20000 fois par jour, ce qui met en péril la distribution d’un film dont il a eu le plus grand mal à boucler le budget. Il a ajouté, si vous ne voulez plus voir que des blockbusters à l’écran, continuez comme ça. Voilà, c’est dit.

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Jour 1 rapido le reste

Message » 13 Mai 2012 23:16

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Sennentuntschi: Curse of the Alps de Michael Steiner :
La Sennentuntschi est une femme créée à partir d’un chiffon et d’un balai par trois éleveurs de chèvres en rut (les éleveurs, pas les chèvres) qui, si vous en abusez, vous transforme à son tour en statue de chiffons. Ça se laisse voir, mais c’est tout.

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The Sorcerer and the White Snake de Tony Ching Siu-Tung (HK 2011): Cette histoire est tirée d’un compte chinois déjà mis plusieurs fois en images (Cf. Tsui HARK avec Green Snake). Ici rien de nouveau où on voit un Jet Li vieillissant et en petite forme se battre contre des CGI tout pourri et dans certains cas indignent d’une console de jeu du siècle dernier.

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Zombie 108 de Joe Chien : C’est un film où il y a des zombies, une ville en état de siège avec une équipe du SWAT obligée de faire équipe avec les mafieux du coin pour pas se faire bouffer par les zomblards, un pervers sexuel qui profite du chaos ambiant pour augmenter sa collection d’esclaves sexuels et expérimenter la sensation de se faire une femme zombie. C’est totalement outrancier mais le cabotinage permanent et l’absence d’histoire rend le film vite ennuyeux et très chiant.

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Jour 2 : Lock-out

Message » 13 Mai 2012 23:19

Lock-out (MS One: Maximum Security)
De James Mather et Stephen St. Leger. France, USA – 2012.

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Un Guy Pierce super blagueur doit aller chercher la fille du président des USA retenu dans une prison « modèle » suspendue dans l’espace.

« Seul contre 500, où est le problème ? » dit l’affiche. Pour reprendre la critique de Mad Movies de ce mois-ci, «heureusement qu’il y en a 485 qui se contentent de grogner dans un grand hall».
C’est un pur divertissement décérébré où seul Guy Pierce y croit en voulant ressembler à Bruce Willis mais en pire, nous balançant des blagues de beauf toutes les 10 secondes, les réal nous gratifiant même du sketch de la « blonde » qui ne sait pas se servir d’un GPS dans l’espace… Qu’est-ce qu’on s’marre ! A part ça tous les clichés du genre y sont, EUROPA Corp approuved, vous ne pouvez pas être déçu.

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Dylan Dog: Dead of Night

Message » 13 Mai 2012 23:20

Dylan Dog: Dead of Night. De Kevin Munroe. USA 2011
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Dylan Dog est un détective privé qui fait dans le cliché de maris ou femmes infidèles. Mais il fait ça seulement depuis qu’il s’est retiré de son activité de juge de paix entre les différentes espèces de morts vivants : loups garous, vampires et zombies, vivant parmi nous, dans le plus grand secret. Mais quand la fille d’un riche antiquaire vient le chercher parce que son père s’est fait tuer par une grande bête toute poilue, va bien falloir ressortir les pieux et les balles en argent.

Film librement inspiré de la BD de Tiziano Sclavi (une 1ère adaptation ayant été Dellamorte Dellamore, mais très éloigné du présent film), c’est une petite comédie horrifique amusante, avec quelques bonnes idées mais sans véritable grand intérêt, sauf celui de voir Brandon –superman- Routh dans le rôle-titre singer Tom CRUISE.

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Jour 2 : Rapido le reste

Message » 13 Mai 2012 23:27

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RABID GRANNIES projection d'un bon vieux film où des grands-mères possédées par un démon se mettent à dévorer leur famille qui n’en voulait qu’à leur argent. J’aime bien ces vieux films à l’ancienne avec des monstres marionnettes couverts de pâte à modeler. Mine de rien, ça frappe plus l’imagination que les effets digitaux trop parfaits.

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Himizu De Sion Sono. Japon 2011. Ce film est tiré d’un manga éponyme ayant comme époque le Japon après Fukushima. On retrouve bien Sion Sono dans son exercice habituel de déconstruction de la société japonaise surtout quand cela se passe parmi ceux qui ont été victime du tsunami. Si le film réserve de temps à autre de beau moment de poésie, on regarde souvent sa montre.

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The Butterfly Room de Jonathan Zarantonello. Italy, United States 2011. Barbara STEEL est de retour dans un thriller horrifique de bonne facture où elle joue le rôle d’une « Tatie Danielle » qui n’apprécie pas de voir les enfants grandir et qui aurait tendance à les punaiser au mur quand ils ne sont pas sages. Mais ce qui fait l’originalité de l’histoire, c’est que la gamine qui se fait punaiser l’a bien cherché…

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Truth or Dare De Robert Heath. United Kingdom 2011. Torture porn honnête et plutôt bien fait mais qui ne révolutionne pas le genre. A voir comme ça vite fait.

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Nuit fantastique

Message » 13 Mai 2012 23:31

ImageImageImage

Elle proposait : Beneath the Darkness de Martin Guigui, City Under Siege de Benny Chan et 205 - Room of Fear de Rainer Matsutani.

Je ne suis pas resté à la nuit, donc je ne peux rien dire de ces films, à part City Under Siege que j’avais déjà vu en vidéo, qui est une comédie fantastique avec cet humour asiatique impayable que je n’ai pas eu le courage de voir jusqu’au bout.

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Jour 3 : La Chispa de la vida (le peps de la vie)

Message » 13 Mai 2012 23:35

La Chispa de la vida (le peps de la vie)
D’Alex De la Iglesia. Espagne 2012.

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Roberto est un vrai fils de pub qui a eu son heure de gloire (c’est lui qui a inventé « le peps de la vie ») mais qui est depuis tombé en disgrâce, au chômage, et bientôt en fin de droit. Après un nième échec pour se faire embaucher, il va se changer les idées en se rendant à l’hôtel où il a passé sa nuit de noce. Mais cet hôtel n’existe plus, c’est devenu un site archéologique dont l’inauguration est justement aujourd’hui. En se promenant dans les parties non encore ouvertes au public il tombe et se plante le crane dans une armature de béton. Il est vivant, conscient, mais intransportable. Un tourbillon médiatique va se déchainer autour de lui et Roberto a bien l’intention de monnayer sa situation avec les médias et de tirer le meilleur prix d’une ultime interview.

Dans « la Chispa de la vida », Alex de la IGLESIA s’en prend aux média vautours qui ne pensent qu’en parts d’audience et de marché. Il va faire prendre à l’événement des proportions démesurées dans le cynisme, montrant des hommes d’affaires sans scrupules et un monde où tout n’est que spectacle. C’est un bonne farce grotesque comme De La Iglesia sait si bien les faire avec une Salma HAYEK charismatique et un José Mota (Roberto) parfait dans son rôle d’homme d’affaire cloué au sol et organisant sa propre légende.

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Julia X

Message » 13 Mai 2012 23:37

Julia X De P.J. Pettiette. USA 2011
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Julia a un rencart avec un gars qui semble être bien sous tous rapports sauf que c’est un tueur en série. Il va démarrer sa petite routine sadique et le calvaire de Julia commence jusqu’à ce que la situation se renverse, que la sœur de Julia rapplique et qu’il se rende compte qu’il a affaire à d’authentiques tueuses prises dans une croisade vengeresse contre tous les salauds de son genre. Très joueuses, elles vont organiser une partie de chasse violente et cruelle avec leur victime qui n’attendait que ça et qui va générer beaucoup de dégâts collatéraux.

Le film surprend parce qu’il détourne les codes du genre en transformant ce qui ressemblait à un torture porn en un duel hystérique où proies et chasseurs sont confondus dans un exercice de destruction généralisé.

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Jour 3 : Rapido, le reste.

Message » 13 Mai 2012 23:49

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Don Quixote de Ah Gan. Chine, Hong Kong 2011. Adaptation du célèbre roman de Cervantès à la sauce wuxiapian, Don Quichotte étant par définition un chevalier errant. Amusante comédie martiale qui ne se prend jamais au sérieux.

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Pig de Henry Barrial. USA 2011. Un type se réveille au milieu d’un désert, les bras attachés dans le dos, un sac sur la tête et ne se souvenant évidemment de rien. Il est secouru in-extremis par une femme qui le soigne et va l’aider à retrouver son identité. Il va apprendre à se connaître petit à petit quand une femme le reconnait dans la rue en lui parlant en allemand, langue qu’il maitrise parfaitement à sa grande surprise, et en l’appelant par un autre prénom. Oops ! Ce n’était pas vraiment prévu.
Sujet déjà vu, cette énième variation n’a pas d’intérêt particulier.


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The ROAD de Yam Laranas. Philippines 2011. Film de fantômes philippins particulièrement alambiqué. Il est découpé en trois parties correspondant à des événements s’étant déroulés sur trois décennies différentes. La révélation finale sera stupéfiante parce que totalement incompréhensible, illogique, même si on parle de fantômes.

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The Woman de Lucky McKee : deuxième fois que je le voyais et je ne l’ai pas trouvé mieux que la dernière fois. J'en parlais ici

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Jour 4 : The Whistleblower

Message » 13 Mai 2012 23:52

The Whistleblower De Larysa Kondracki. Allemagne, Canada 2010
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The whistleblower raconte l’histoire de Kathryn BOLCOVAK (Rachel WEIZ), flic du Nebraska, qui rejoint les forces de maintien de la paix en Bosnie pour épauler la police locale. Elle va vite tomber sur un trafic de femmes utilisées comme esclaves sexuelles qui va non seulement impliquer la pègre et la police locale mais aussi des cadres de l’ONU, sa propre hiérarchie et une entreprise privée de sécurité, principal sponsor de l’ONU. On va vite lui faire comprendre que quand la soupe est bonne on ne crache pas dedans et qu’un accident en Bosnie est vite arrivé quand on est (quasi) seule contre tous.

Cinéma vérité et réaliste avec une Rachel WEIZ habitée par son rôle pour démontrer comment le crime prospère en toute impunité et comment de pauvres filles sont abandonnées par un système injuste et corrompu. Tous les ingrédients sont là pour vous émouvoir et vous révolter, ce qui donne finalement plus de relief à un film à la construction somme toute très classique.

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Jour 4 : Rapido, la suite.

Message » 14 Mai 2012 0:02

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Dr. Seuss' the lorax de Chris Renaud & Kyle Balda. USA 2012 : Sympathique dessin animé à message écologique pour enfants par les auteurs de Despicable Me.

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The Sandman de Peter Luisi. Suisse 2011. Jolie conte pour adultes sur un homme qui se vide d’un sable qui endort quiconque le respire.

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Mr. & Mrs Incredible de Vincent Kok. Chine, Hong Kong : Film comique de super-héros chinois dans une Chine médiévale. Ça virevolte beaucoup et n’apporte rien au genre.

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Kotoko de Shinya Tsukamoto. Tsukamoto (Tetsuo, Tokyo Fist, Nightmare Detective) est de retour avec un film très chiant mettant en scène une japonaise anorexique complètement barrée, qui voit les gens en double sans distinguer le vrai du faux, qui a un enfant qu’elle ne peut pas élever et qui chante a capella tout le temps des chansonnettes ennuyeuses à mourir.

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Invasion of Alien Bikini. De Oh Young-Doo. Corée 2011 Un alien qui a pris la forme d’une femme très séduisante va faire son possible pour convaincre par tous les moyens celui qui l’a sauvée, mais qui a fait vœu de chasteté, de la baiser dans les 3heures pour perpétrer son espèce sur Terre. C’est long et chiant.

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