Le cinéma muet
Sauf erreur, à ma grande surprise, il n'existe pas de topic dédié au cinéma muet sur notre forum.
Une recherche me conduit à quelques soucis rencontrés par les forumeurs sur des voies centrales muettes. L'inspiration de la photo d'intro de ce sujet est au passage purement fortuite
Donc j'ouvre ce topic encouragé par la reconnaissance internationale de The Artist et parce que je manque très souvent de poésie dans la production actuelle à l'ère de la Haute définition, même s'il ne faut pas être contre l'avancée technique un petit retour en arrière ne peut pas faire de mal.
Le but du topic est donc de partager des coups de coeur pour des films muets de tous les styles, sauf peut-être les films d'adultes, bien que Fabi soit assez délurée, elle demeure gardienne de la Charte
(je reste preneur en Mp )
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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...
Je vais ouvrir sur l'un de mes films préférés tout court
The Unknown 1927 (L'inconnu)
L'affiche ci-dessus est à privilégier pour présenter ce film, la photographie ne nous trompe pas
Celles dessinées sont jolies mais font erreur à chaque fois en présentant la charmante avec un regard apeuré, puisque cette dernière ne se sentira jamais menacée par le lanceur de couteaux et ignorera ses motivations jusqu'à la fin de l'histoire.
Les affiches ci-dessous sont donc mauvaises à mon sens
[
Le réalisateur : Tod Browning "le cinéaste de l'étrange"(1880-1962)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tod_Browning
Dans le cinéma de Tim Burton ou David Lynch on retrouve de l'influence de Tod Browning.
Côté français on peut penser à Patrice Leconte avec "La fille sur le pont" :
Les deux personnages principaux du film :
Lon Chaney "L'homme aux mille visages" (1883-1930) : le lanceur de couteaux Alonzo.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lon_Chaney
Joan Crawford (1905-1977) carrière exceptionnelle, la star de l'âge d'or d'Hollywood : la charmante Nanon Zanzi. http://fr.wikipedia.org/wiki/Joan_Crawford
Pour vous donnez envie de voir ce film, la composition de Lon Chaney dans ce film est mémorable. Son visage passe par tous les états et particulièrement lors de la fameuse scène culte : un grand moment de cinéma.
Lon Chaney joue le rôle d'un lanceur de couteaux manchot amoureux de son assistante, qui de son côté a une grande crainte de la gente masculine trop entreprenante ce qui se matérialise par une phobie d'être immobilisée dans les bras d'un homme, ça tombe bien ou pas
Situation cruelle et frustratoire
A signaler que Lon Chaney a une doublure pour les manipulations avec les pieds d'un réel manchot, qui j'espère ne sentait pas des pieds.
Le film peut-être classé à mon sens en conte fantastique, je le trouve assez proche de la définition de wikipédia :
"Le conte fantastique s'attache d'abord à plonger le lecteur dans un univers qui ressemble en tous points au réel : un univers dont les lieux, les personnages et les actions sont décrits avec un souci de vraisemblance. Le surnaturel fait une irruption insupportable dans le réel, ce qui provoque un malaise, voire de la peur chez le lecteur."
L'histoire de ce film n'est pas vraisemblable dans certains évènements mais ce n'a aucune importance, quelle idée de faire parler un loup dans le petit chaperon rouge
Dans "la Nuit du Chasseur" de Laughton, autre conte, on traverse le film dans le rôle des enfants et non dans celui du méchant prêcheur Mitchum. A l'inverse dans "l'inconnu" de Browning, il ne faut pas hésiter à se glisser dans le personnage de Lon Chaney pour apprécier la perversité de l'histoire.
Browning nous manipule d'ailleurs clairement dans cette direction puisque Malabar le rival amoureux de Lon Chaney ne comprends rien à rien et est un prototype de gentil costaud benêt.
A signaler que John Cale (Velvet Underground) a fait sa propre bo du film :
http://www.deezer.com/fr/music/john-cal ... own-251227
Des scènes du film sont perdues mais ne sont pas gênantes à la compréhension et à la force du film, il s'agit notamment de la liquidation par Alonzo de son mignon assistant et du chirurgien véreux.
[youtube]H1fgQ6TaYgg[/youtube]
The Unknown 1927 (L'inconnu)
L'affiche ci-dessus est à privilégier pour présenter ce film, la photographie ne nous trompe pas
Celles dessinées sont jolies mais font erreur à chaque fois en présentant la charmante avec un regard apeuré, puisque cette dernière ne se sentira jamais menacée par le lanceur de couteaux et ignorera ses motivations jusqu'à la fin de l'histoire.
Les affiches ci-dessous sont donc mauvaises à mon sens
[
Le réalisateur : Tod Browning "le cinéaste de l'étrange"(1880-1962)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tod_Browning
Dans le cinéma de Tim Burton ou David Lynch on retrouve de l'influence de Tod Browning.
Côté français on peut penser à Patrice Leconte avec "La fille sur le pont" :
Les deux personnages principaux du film :
Lon Chaney "L'homme aux mille visages" (1883-1930) : le lanceur de couteaux Alonzo.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lon_Chaney
Joan Crawford (1905-1977) carrière exceptionnelle, la star de l'âge d'or d'Hollywood : la charmante Nanon Zanzi. http://fr.wikipedia.org/wiki/Joan_Crawford
Pour vous donnez envie de voir ce film, la composition de Lon Chaney dans ce film est mémorable. Son visage passe par tous les états et particulièrement lors de la fameuse scène culte : un grand moment de cinéma.
Lon Chaney joue le rôle d'un lanceur de couteaux manchot amoureux de son assistante, qui de son côté a une grande crainte de la gente masculine trop entreprenante ce qui se matérialise par une phobie d'être immobilisée dans les bras d'un homme, ça tombe bien ou pas
Situation cruelle et frustratoire
A signaler que Lon Chaney a une doublure pour les manipulations avec les pieds d'un réel manchot, qui j'espère ne sentait pas des pieds.
Le film peut-être classé à mon sens en conte fantastique, je le trouve assez proche de la définition de wikipédia :
"Le conte fantastique s'attache d'abord à plonger le lecteur dans un univers qui ressemble en tous points au réel : un univers dont les lieux, les personnages et les actions sont décrits avec un souci de vraisemblance. Le surnaturel fait une irruption insupportable dans le réel, ce qui provoque un malaise, voire de la peur chez le lecteur."
L'histoire de ce film n'est pas vraisemblable dans certains évènements mais ce n'a aucune importance, quelle idée de faire parler un loup dans le petit chaperon rouge
Dans "la Nuit du Chasseur" de Laughton, autre conte, on traverse le film dans le rôle des enfants et non dans celui du méchant prêcheur Mitchum. A l'inverse dans "l'inconnu" de Browning, il ne faut pas hésiter à se glisser dans le personnage de Lon Chaney pour apprécier la perversité de l'histoire.
Browning nous manipule d'ailleurs clairement dans cette direction puisque Malabar le rival amoureux de Lon Chaney ne comprends rien à rien et est un prototype de gentil costaud benêt.
A signaler que John Cale (Velvet Underground) a fait sa propre bo du film :
http://www.deezer.com/fr/music/john-cal ... own-251227
Des scènes du film sont perdues mais ne sont pas gênantes à la compréhension et à la force du film, il s'agit notamment de la liquidation par Alonzo de son mignon assistant et du chirurgien véreux.
[youtube]H1fgQ6TaYgg[/youtube]
- Kishizo
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- Inscription Forum: 23 Mar 2009 18:18
Kishizo... tu as ma reconnaissance éternelle!
Ce sujet...
Et puis ton post sur The Unknown... avec toutes ces anecdotes, ces infos...
Pour ton autre demande, je te conseille :
Polissons et galipettes , un film français sorti en 2002.
Il s'agit d'un montage de douze courts métrages pornographiques muets du début du XXe siècle.
A voir pour le fun, c'est un brin suranné et en même temps, pour l'époque, c'est étonnant! Très très cru.
Bon amusement
Ce sujet...
Et puis ton post sur The Unknown... avec toutes ces anecdotes, ces infos...
Pour ton autre demande, je te conseille :
Polissons et galipettes , un film français sorti en 2002.
Il s'agit d'un montage de douze courts métrages pornographiques muets du début du XXe siècle.
A voir pour le fun, c'est un brin suranné et en même temps, pour l'époque, c'est étonnant! Très très cru.
Bon amusement
- Fabi
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La configuration dans mon profil
Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
- rann
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- Inscription Forum: 10 Juil 2009 16:58
ben vous avez pas le cul sortis des ronces tant il y a eu de films muets tournes.
et des bons.
mais meme si j'en apprecie certain il est pour moi patant que l’apport du son a ete déterminant, non pas tant au niveau des dialogues que de la palette infinie qu'il permet dans le jeu d'un acteur, tant il n'est pas oblige de surjouer (comme au theatre) pour manifester son intention ou ses sentiments.
et des bons.
mais meme si j'en apprecie certain il est pour moi patant que l’apport du son a ete déterminant, non pas tant au niveau des dialogues que de la palette infinie qu'il permet dans le jeu d'un acteur, tant il n'est pas oblige de surjouer (comme au theatre) pour manifester son intention ou ses sentiments.
- astrorock
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- Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
Fabi ton post d'accueil à ce topic m'a fait rougir
Et ce n'est pas Polissons et galipettes que je me réserve pour ce week end, no sex en semaine
Bravo au gars qui a eu cette idée, ces courts métrages des années 20 sont sauvés pour un moment. Si dans un grenier d'une propriété familiale vous retrouvez des bobines de films fripons, ne pas les jeter, ce sont des témoignages de l'Histoire du cinéma, pas de pudeur mal placée, vous les confiez à une cinémathèque.
L'illustration de Rann ne peut mieux tomber puisqu'il s'agit comme on ne le devine pas facilement de Lon Chaney, "L'homme aux mille visages", et oui notre Alonzo de The Unknown, dans un film du même Tod Browning "London after midnight" (1927).
Très souvent Lon Chaney interprétait plusieurs personnages dans le même film, et vu ses capacités de métamorphose, si on ne le sait pas à l'avance, on ne s'en doute pas.
C'est un des plus célèbres films perdus, puisque la dernière copie a été détruite dans un incendie des locaux de la Mgm en 1967, depuis des petits farceurs annoncent régulièrement qu'une copie a été retrouvée. L'espoir qu'il en reste une dans une collection privée ou dans les archives d'une cinémathèque étrangère font qu'il y a un doute à chaque fois. Il ne reste donc que des photos de ce film dont celle de Rann.
A ce sujet un lien intéressant : http://batfredland.free.fr/Conservation.htm
Belle scène symbolique dans Inglourious Basterds de Tarantino.
Et ce n'est pas Polissons et galipettes que je me réserve pour ce week end, no sex en semaine
Bravo au gars qui a eu cette idée, ces courts métrages des années 20 sont sauvés pour un moment. Si dans un grenier d'une propriété familiale vous retrouvez des bobines de films fripons, ne pas les jeter, ce sont des témoignages de l'Histoire du cinéma, pas de pudeur mal placée, vous les confiez à une cinémathèque.
L'illustration de Rann ne peut mieux tomber puisqu'il s'agit comme on ne le devine pas facilement de Lon Chaney, "L'homme aux mille visages", et oui notre Alonzo de The Unknown, dans un film du même Tod Browning "London after midnight" (1927).
Très souvent Lon Chaney interprétait plusieurs personnages dans le même film, et vu ses capacités de métamorphose, si on ne le sait pas à l'avance, on ne s'en doute pas.
C'est un des plus célèbres films perdus, puisque la dernière copie a été détruite dans un incendie des locaux de la Mgm en 1967, depuis des petits farceurs annoncent régulièrement qu'une copie a été retrouvée. L'espoir qu'il en reste une dans une collection privée ou dans les archives d'une cinémathèque étrangère font qu'il y a un doute à chaque fois. Il ne reste donc que des photos de ce film dont celle de Rann.
A ce sujet un lien intéressant : http://batfredland.free.fr/Conservation.htm
Contrairement à une idée reçue, la première cause de disparition des films n’est pas la dégradation chimique des supports mais l’indifférence et les destructions volontaires. L'histoire est ainsi émaillée de vagues de destruction du support film considéré comme objet périmé (en 1908 première vague de destruction pour récupérer les sels d'argent, 1925 à cause de l'invention de la pellicule panchromatique, 1930 avec le parlant, la crise économique et la chute de fréquentation, la guerre avec la récupération du film comme matériaux à la fonte (25 francs de l'époque du kg), puis, dans une moindre mesure, après la couleur ou les formats larges, etc. En 1959, il est interdit en France aux producteurs et distributeurs de conserver des films en nitrate (fabriqués jusqu'en 1953) d'où une "vidange" rapide avec un grand nombre de destructions à la clef pour s'en "débarrasser".
On peut rajouter à cela les destructions volontaires pour des raisons liées à l'obsolescence des sujets comme en France les grandes destructions de 1910 par l'Union des Grands Editeurs pour stimuler la production de films nouveaux. Jusqu’à une première prise de conscience de l’intérêt patrimonial ou financier du film « ancien », dans les années 1895 à 1930, le film était présumé comme ayant une valeur insignifiante.
Une évaluation de 1989 réalisée par la F.I.A.F ( Fédération Internationale des Archives du film) montrait qu'environ 80% des films muets des premiers temps du cinéma (avant 1914) et 50% d'avant 1950 avaient irrémédiablement disparu.
Les pertes accidentelles existent aussi comme, par exemple, pour la seule Cinémathèque française : l'incendie des entrepôts de films au Pontel en août 1980 avec 80 000 bobines (soit entre 7000 et 12 000 films dont beaucoup de négatifs originaux) ou, plus récemment, pour le "non film", l'innondation du musée du cinéma au Palais de Chaillot en 1997 et un incendie à la Bifi le 28 janvier 2002 plus de 13 000 cartons d’archives stockés… Gaumont-Pathé archives ayant connu également il n'y a pas si longtemps une innondation ayant porté atteinte aux négatifs originaux d'un film très connu. A l'étranger, comme en allemagne des incidents du même ordre ont eu lieu.
Belle scène symbolique dans Inglourious Basterds de Tarantino.
- Kishizo
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Les spectateurs de l'époque étaient persuadés qu'il avait limé ses dents
Un peu comme le Nosfératu de Murnau qui avait employé un vrai vampire
Un peu comme le Nosfératu de Murnau qui avait employé un vrai vampire
La configuration dans mon profil
Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
- rann
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Un muet qui m'a marquée, c'est Le voyage dans la lune de Méliès.
Je l'ai vu quand j'étais très très petite et j'ai été traumatisée par cette image.
C'est mon tout premier souvenir-cinéma marquant.
Je l'ai vu quand j'étais très très petite et j'ai été traumatisée par cette image.
C'est mon tout premier souvenir-cinéma marquant.
- Fabi
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Je ne l'avais jamais vu en entier, c'est Magique.
Ce mélange d'humour déjanté et d'imaginaire
Je pense illico aux Monty Python, petite recherche google et paf le chien, je tombe sur des hommages de Terry Gilliam à Georges Méliès
C'est déstabilisant, l'humour typically british ne puise t il pas en fait sa source en France
Encore une arnaque de la perfide Albion
http://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Actu ... es-310683/
Même Benny Hill ne m'apparait plus très net
Bon de son côté, il n'a gardé que le déjanté et les groupes de donzelles
Manque peut-être un brin d'imaginaire pour lui donner une valeur artistique
- Kishizo
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rann a écrit:Les spectateurs de l'époque étaient persuadés qu'il avait limé ses dents
Un peu comme le Nosfératu de Murnau qui avait employé un vrai vampire
C'est la magie des pionniers.
Aujourd'hui les spectateurs sont blasés des effets spéciaux
Son coffre de maquillage est une pièce importante de l'Histoire du cinéma.
En asiatique dans "Outside the law" (1920) de Browning, dans lequel il joue également le rôle du méchant Black Mike, à droite sur l'affiche du film :
L'affiche ci-dessous est pleine d'humour et met en avant l'actrice Priscilla Dean sur laquelle réside principalement l'intérêt du film qui n'est pas un indispensable.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Priscilla_Dean
[youtube]42GLaKJzXfM[/youtube]
A partir de 38'22, la scène de Priscilla Dean avec le morveux est assez marrante, un rôle qu'aurait pu jouer notre collègue Kins qui adore les enfants
- Kishizo
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astrorock a écrit:mais meme si j'en apprecie certain il est pour moi patant que l’apport du son a ete déterminant, non pas tant au niveau des dialogues que de la palette infinie qu'il permet dans le jeu d'un acteur, tant il n'est pas oblige de surjouer (comme au theatre) pour manifester son intention ou ses sentiments.
Il y a de mauvais acteurs dans le muet comme dans le parlant.
Je ne suis pas convaincu par le caractère déterminant du passage au parlant pour le jeu d'un acteur.
Un bon acteur de muet avec un bon réalisateur n'a pas besoin de surjouer, tout coule de source.
D'ailleurs il serait intéressant de te passer une scène avec un acteur du parlant que tu apprécies et de couper le son, est il si inexpressif que ce que tu perçois avec le son ?
Le parlant distrait le spectateur ,
Bon d'accord la formule est de Jacques Tati et réarrangée à ma sauce, l'originale est "Trop de couleur distrait le spectateur"
- Kishizo
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Kishizo a écrit::ohmg:
Je ne l'avais jamais vu en entier, c'est Magique.
Ce mélange d'humour déjanté et d'imaginaire
Je pense illico aux Monty Python, petite recherche google et paf le chien, je tombe sur des hommages de Terry Gilliam à Georges Méliès
C'est déstabilisant, l'humour typically british ne puise t il pas en fait sa source en France
Encore une arnaque de la perfide Albion
http://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Actu ... es-310683/
Même Benny Hill ne m'apparait plus très net
Bon de son côté, il n'a gardé que le déjanté et les groupes de donzelles
Manque peut-être un brin d'imaginaire pour lui donner une valeur artistique
Je me suis fait le même genre de réflexion en revoyant Metropolis récemment.
La quantité de références actuelles (et pas toujours du plus bel effet ni du meilleur goût, d'ailleurs) à cette merveille est assez phénoménale!
Je l'ajoute à ce topic, Metropolis reste décidément ma "vieillerie" préférée!
(mais ça, je pense que ce n'est pas passé inaperçu )
Fabi67 a écrit:Metropolis
Date de sortie : 6 février 1927
Durée : 2h 33min
Réalisé par : Fritz Lang
Avec : Brigitte Helm, Alfred Abel, Gustav Fröhlich, ...
Genre : Fantastique, Science fiction, Thriller, Action
Nationalité : Allemand
Synopsis : "Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte". (allociné)
ARTE a eu l'excellente idée de programmer ce 30 décembre la version longue, récemment restaurée, avec vingt-cinq minutes de scènes inédites, du chef-d'oeuvre de Fritz Lang.
Metropolis est peut-être le film qui m'a le plus impressionnée lorsque j'étais petite, par sa puissance visuelle et ses personnages étranges.
Le revoir a été pour moi un moment fabuleux, hors du temps.
J'ai à nouveau été captivée par son ambiance singulière, étonnée par sa modernité, subjuguée par le génie visionnaire de son auteur.
Metropolis est un chef d'oeuvre dont la réalisation me laisse sans voix, émerveillée et admirative comme la petite fille que j'étais et que je suis encore devant ce miracle cinématographique.
10/10
- Fabi
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Fabi67 a écrit:Je l'ajoute à ce topic, Metropolis reste décidément ma "vieillerie" préférée!
(mais ça, je pense que ce n'est pas passé inaperçu )
Et moi qui croyais que tu avais mis une photo de toi.
- led balloon
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Hé ho bas les pattes gros matou Led
Je suis le C-3PO de Fabi
Bon d'accord, je ne suis pas né du même coup de crayon...
Et puis j'ai acheté son dernier disque moi.
Zoom intéressant de la cinémathèque : http://www.cinematheque.fr/zooms/robot- ... index.htm#
Je suis le C-3PO de Fabi
Bon d'accord, je ne suis pas né du même coup de crayon...
Et puis j'ai acheté son dernier disque moi.
Zoom intéressant de la cinémathèque : http://www.cinematheque.fr/zooms/robot- ... index.htm#
- Kishizo
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Kishizo, tu es complétement siphonné.
Bon, quand est ce qu'on aborde Murnau et Buster Keaton ici ?
- led balloon
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