Un classic du genre a mon gout :
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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...
[GENRE] Le Cinéma Asiatique
- dawei
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The Lost Bladesman de Felix Chong et Alan Mak:
Dernières années de la dynastie Han. Afin d’unifier le pays, le général Cao Cao, véritable détenteur du pouvoir derrière l’Empereur, décide d’enrôler le plus fort des guerriers, Guan Yu. Mais ce dernier est un loyal ami du chef militaire Liu Bei qui est l’ennemi juré de Cao Cao…
Tout à la gloire de Donnie Yen crédible et charismatique en général (même si la longue barbe ne lui va pas du tout), ce Wu Xia Pian ambitieux visuellement sympa (costumes, décors, photographies) et bien filmé qui relate une partie de l'histoire des Trois Royaumes et qui prend le temps de développer ses personnages, est parsemé de très nombreuses scènes d'actions spectaculaires et diversifiées (une mention spéciale à l'affrontement dans un passage étroit), mais le scénario manque véritablement d'enjeu dramatique ce qui à pour conséquence de n'avoir aucune empathie pour l'ensemble des personnages. "The Lost Bladesman" est de la sorte un Wu-Xia-Pian beau et spectaculaire qui manque cruellement d'émotions et c'est bien dommage.
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-the-lost-bladesman-89866272.html
Dernières années de la dynastie Han. Afin d’unifier le pays, le général Cao Cao, véritable détenteur du pouvoir derrière l’Empereur, décide d’enrôler le plus fort des guerriers, Guan Yu. Mais ce dernier est un loyal ami du chef militaire Liu Bei qui est l’ennemi juré de Cao Cao…
Tout à la gloire de Donnie Yen crédible et charismatique en général (même si la longue barbe ne lui va pas du tout), ce Wu Xia Pian ambitieux visuellement sympa (costumes, décors, photographies) et bien filmé qui relate une partie de l'histoire des Trois Royaumes et qui prend le temps de développer ses personnages, est parsemé de très nombreuses scènes d'actions spectaculaires et diversifiées (une mention spéciale à l'affrontement dans un passage étroit), mais le scénario manque véritablement d'enjeu dramatique ce qui à pour conséquence de n'avoir aucune empathie pour l'ensemble des personnages. "The Lost Bladesman" est de la sorte un Wu-Xia-Pian beau et spectaculaire qui manque cruellement d'émotions et c'est bien dommage.
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Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-the-lost-bladesman-89866272.html
- le loup celeste
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Dai-Nipponjin (Big Man Japan)
(Japon, 2007, 104mn)
Réalisateur: Hitoshi Matsumoto
Image: Hideo Yamamoto
Musique: Towa Tei
Montage: Soichi Ueno
Acteurs: Haruka Unabara, Hitoshi Matsumoto, Riki Takeuchi, Ryûnosuke Kamiki, Tomoji Hasegawa
Synopsis : "Dai Sato mène une vie des plus routinières, perpétuant la tradition familiale. Unique dépositaire d'une faculté héréditaire, il est capable de se transformer en super-héros pour aller combattre les monstres qui veulent détruire Tokyo. Mais Dai Sato est plutôt du genre peureux et ce rôle de justicier géant lui pèse..."
Ce film, complètement délirant, déroutant, très très drôle, peuplé de monstres sortis d'un imaginaire de grand malade, et d'un super-héros malgré lui pathétique et très attendrissant, se veut également, sous ses dehors décalés, une réflexion critique sur la société japonaise. Un film étonnant et épatant si on se laisse emporter!
Je me suis régalée!
(clin d'oeil à mon super-héros japonais à moi )
(Japon, 2007, 104mn)
Réalisateur: Hitoshi Matsumoto
Image: Hideo Yamamoto
Musique: Towa Tei
Montage: Soichi Ueno
Acteurs: Haruka Unabara, Hitoshi Matsumoto, Riki Takeuchi, Ryûnosuke Kamiki, Tomoji Hasegawa
Synopsis : "Dai Sato mène une vie des plus routinières, perpétuant la tradition familiale. Unique dépositaire d'une faculté héréditaire, il est capable de se transformer en super-héros pour aller combattre les monstres qui veulent détruire Tokyo. Mais Dai Sato est plutôt du genre peureux et ce rôle de justicier géant lui pèse..."
Ce film, complètement délirant, déroutant, très très drôle, peuplé de monstres sortis d'un imaginaire de grand malade, et d'un super-héros malgré lui pathétique et très attendrissant, se veut également, sous ses dehors décalés, une réflexion critique sur la société japonaise. Un film étonnant et épatant si on se laisse emporter!
Je me suis régalée!
(clin d'oeil à mon super-héros japonais à moi )
- Fabi
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House of Fury de Stephen Fung:
Teddy Yu vis une petite vie paisible de chiropracteur chinois avec son fils et sa fille, Nicky et Natalie. Jusqu'au jour où un certain Rocco, un homme cloué dans une chaise roulante, vient leur rendre visite dans le but de retrouver un certain "Dragon"...
Cette comédie martiale aux scènes d'actions rapides, sèches et chorégraphiées avec originalité (le combat pour la télécommande), aux scènes comiques et répliques burlesques qui prêtent vraiment à sourire (le dîner), et aux comédiens (plus ou moins jeunes) qui donnent de leur personne, est un bon divertissement délire et vraiment fun malgré un scénario accessoire et des relations bien naïves.
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-house-of-fury-90669544.html
Teddy Yu vis une petite vie paisible de chiropracteur chinois avec son fils et sa fille, Nicky et Natalie. Jusqu'au jour où un certain Rocco, un homme cloué dans une chaise roulante, vient leur rendre visite dans le but de retrouver un certain "Dragon"...
Cette comédie martiale aux scènes d'actions rapides, sèches et chorégraphiées avec originalité (le combat pour la télécommande), aux scènes comiques et répliques burlesques qui prêtent vraiment à sourire (le dîner), et aux comédiens (plus ou moins jeunes) qui donnent de leur personne, est un bon divertissement délire et vraiment fun malgré un scénario accessoire et des relations bien naïves.
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- le loup celeste
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The Sorcerer and the White Snake de Tony Ching Siu-Tung:
Serpent Blanc décide de prendre l’apparence d’une femme après être tombée amoureuse de l'herboriste Xu Xian. Avec l’aide de Serpent Vert, elle s’aventure dans le monde des humains et se marie à Xu Xian. Mais un sorcier du Temple Jin Shan qui éradique tous les démons sur Terre n'est pas loin...
Après le chef-d'oeuvre "Green Snake" de Tsui Hark (pour la plus récente version), cette nouvelle adaptation du conte folklorique bouddhique chinois "Madam White Snake", est une superproduction tout public riche en action, en effets spéciaux et en romance.
Il s'agit en effet d'un wu-xia-pian mythologico-fantastique très rythmé aux multiples combats qui font appels à un déluge d'effets spéciaux plus ou moins réussis (malheureusement une habitude du cinéma HK concernant les CGI, entre les pouvoirs très bien restitués et les serpents de fin qui rappellent les cinématiques de la décennie passée) dans des décors et paysages de toute beauté (le décor de glace, l'habitation de Xu Xian...), mais également d'une belle romance à l'ambiance merveilleusement poétique et parfois délicatement drôle entre une démone et un homme. Les personnages ne sont par contre pas toujours assez développés, mais les acteurs sont dans le ton et la relation entre Serpent Blanc et Xu Xian est attachante.
"The Sorcerer and the White Snake" est de la sorte un bon wu-xia-pian mythologico-fantastique pour toute la famille qui fait passer un très bon moment, même si certains SFX piquent les yeux.
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-the-sorcerer-and-the-white-snake-92521175.html
Serpent Blanc décide de prendre l’apparence d’une femme après être tombée amoureuse de l'herboriste Xu Xian. Avec l’aide de Serpent Vert, elle s’aventure dans le monde des humains et se marie à Xu Xian. Mais un sorcier du Temple Jin Shan qui éradique tous les démons sur Terre n'est pas loin...
Après le chef-d'oeuvre "Green Snake" de Tsui Hark (pour la plus récente version), cette nouvelle adaptation du conte folklorique bouddhique chinois "Madam White Snake", est une superproduction tout public riche en action, en effets spéciaux et en romance.
Il s'agit en effet d'un wu-xia-pian mythologico-fantastique très rythmé aux multiples combats qui font appels à un déluge d'effets spéciaux plus ou moins réussis (malheureusement une habitude du cinéma HK concernant les CGI, entre les pouvoirs très bien restitués et les serpents de fin qui rappellent les cinématiques de la décennie passée) dans des décors et paysages de toute beauté (le décor de glace, l'habitation de Xu Xian...), mais également d'une belle romance à l'ambiance merveilleusement poétique et parfois délicatement drôle entre une démone et un homme. Les personnages ne sont par contre pas toujours assez développés, mais les acteurs sont dans le ton et la relation entre Serpent Blanc et Xu Xian est attachante.
"The Sorcerer and the White Snake" est de la sorte un bon wu-xia-pian mythologico-fantastique pour toute la famille qui fait passer un très bon moment, même si certains SFX piquent les yeux.
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Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-the-sorcerer-and-the-white-snake-92521175.html
- le loup celeste
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Slice de Kongkiat Khomsiri:
Bangkok est le théâtre d’une série de meurtres terrifiants, dont les victimes sont à chaque fois retrouvées dans des valises rouges. La police, impuissante, décide alors d’engager un ex-tueur à gages aujourd’hui emprisonné pour retrouver l’auteur de ces crimes. Entre l’ancien assassin professionnel et le tueur en série, le face-à-face va devenir inévitable...
Quelque part entre le thriller noir coréen et l'heroic bloodshed hongkongais, "Slice" est un thriller thaïlandais pervers à l'ambiance glauque, qui raconte une histoire particulièrement dramatique (le final émotionnellement tétanisant) avec une grande brutalité graphique, qui met en scène un ange de la mort drapé de rouge lors de séquences chocs (le carnage au bordel) et qui s'impose comme un véritable uppercut malgré quelques maladresses (des acteurs et des effets spéciaux moyens). Une descente en enfer éprouvante !
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-slice-93062756.html
Bangkok est le théâtre d’une série de meurtres terrifiants, dont les victimes sont à chaque fois retrouvées dans des valises rouges. La police, impuissante, décide alors d’engager un ex-tueur à gages aujourd’hui emprisonné pour retrouver l’auteur de ces crimes. Entre l’ancien assassin professionnel et le tueur en série, le face-à-face va devenir inévitable...
Quelque part entre le thriller noir coréen et l'heroic bloodshed hongkongais, "Slice" est un thriller thaïlandais pervers à l'ambiance glauque, qui raconte une histoire particulièrement dramatique (le final émotionnellement tétanisant) avec une grande brutalité graphique, qui met en scène un ange de la mort drapé de rouge lors de séquences chocs (le carnage au bordel) et qui s'impose comme un véritable uppercut malgré quelques maladresses (des acteurs et des effets spéciaux moyens). Une descente en enfer éprouvante !
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-slice-93062756.html
- le loup celeste
- Messages: 8703
- Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
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le loup celeste a écrit:House of Fury de Stephen Fung:
Teddy Yu vis une petite vie paisible de chiropracteur chinois avec son fils et sa fille, Nicky et Natalie. Jusqu'au jour où un certain Rocco, un homme cloué dans une chaise roulante, vient leur rendre visite dans le but de retrouver un certain "Dragon"...
Cette comédie martiale aux scènes d'actions rapides, sèches et chorégraphiées avec originalité (le combat pour la télécommande), aux scènes comiques et répliques burlesques qui prêtent vraiment à sourire (le dîner), et aux comédiens (plus ou moins jeunes) qui donnent de leur personne, est un bon divertissement délire et vraiment fun malgré un scénario accessoire et des relations bien naïves.
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Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-house-of-fury-90669544.html
j'avais raté cette critique, je n'ai pas entendu parler de film, ça peut se comparer avec un "crazy kungfu"??
- laurentdelyon
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- Localisation: ben lyon!
vu hier soir
Revenge -A love Story film HK de Ching-Po Wong
Un tueur s’attaque aux femmes enceintes en les éventrant pour faire disparaitre le foetus. Les enquêteurs découvrent avec horreur que ces femmes étaient en fait les épouses de deux collègues. Les inspecteurs arrêtent un jeune homme de 23 ans et réalisent qu’il se venge pour une affaire ayant eu lieu six mois auparavant...
petit polar noir-violent voulant lorgner vers les réalisations sud -coréennes mais amha sans le même succès ni le même talent
de plus faisant une critique des forces de police et du système social (pour les handicapés) ne pouvait espérer une grande distribution ...
Revenge -A love Story film HK de Ching-Po Wong
Un tueur s’attaque aux femmes enceintes en les éventrant pour faire disparaitre le foetus. Les enquêteurs découvrent avec horreur que ces femmes étaient en fait les épouses de deux collègues. Les inspecteurs arrêtent un jeune homme de 23 ans et réalisent qu’il se venge pour une affaire ayant eu lieu six mois auparavant...
petit polar noir-violent voulant lorgner vers les réalisations sud -coréennes mais amha sans le même succès ni le même talent
de plus faisant une critique des forces de police et du système social (pour les handicapés) ne pouvait espérer une grande distribution ...
- yasathi
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- Inscription Forum: 08 Jan 2007 0:28
- Localisation: Martinique
yasathi a écrit:vu hier soir
Revenge -A love Story film HK de Ching-Po Wong
Il est sorti ? Je me le reverrais bien, j'avais beaucoup aimé l'ambiance. Mon bémol était que ce film, particulièrement sur la fin, est surprenant parce que parfois incompréhensible. Donc au final une narration un peu brouillonne. J'en avais parlé là.
La configuration dans mon profil
We do not claim to have achieved perfection, but we have a system, and it works [Klaatu]
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SONTRACTEUR - Membre HCFR Contributeur
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- Localisation: Paris
narration brouillonne : ok
+1 pour la musique qui colle bien au film
trop de flashbacks... à la fin c'est vrai qu'on se demande si ils sont encore vivants
sorti : je ne sais pas
+1 pour la musique qui colle bien au film
trop de flashbacks... à la fin c'est vrai qu'on se demande si ils sont encore vivants
sorti : je ne sais pas
- yasathi
- Messages: 1337
- Inscription Forum: 08 Jan 2007 0:28
- Localisation: Martinique
laurentdelyon a écrit:le loup celeste a écrit:House of Fury de Stephen Fung:
Teddy Yu vis une petite vie paisible de chiropracteur chinois avec son fils et sa fille, Nicky et Natalie. Jusqu'au jour où un certain Rocco, un homme cloué dans une chaise roulante, vient leur rendre visite dans le but de retrouver un certain "Dragon"...
Cette comédie martiale aux scènes d'actions rapides, sèches et chorégraphiées avec originalité (le combat pour la télécommande), aux scènes comiques et répliques burlesques qui prêtent vraiment à sourire (le dîner), et aux comédiens (plus ou moins jeunes) qui donnent de leur personne, est un bon divertissement délire et vraiment fun malgré un scénario accessoire et des relations bien naïves.
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Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-house-of-fury-90669544.html
j'avais raté cette critique, je n'ai pas entendu parler de film, ça peut se comparer avec un "crazy kungfu"??
un petit up pour ma question
- laurentdelyon
- Messages: 4103
- Inscription Forum: 30 Juil 2008 13:26
- Localisation: ben lyon!
laurentdelyon a écrit:laurentdelyon a écrit:le loup celeste a écrit:House of Fury de Stephen Fung:
Teddy Yu vis une petite vie paisible de chiropracteur chinois avec son fils et sa fille, Nicky et Natalie. Jusqu'au jour où un certain Rocco, un homme cloué dans une chaise roulante, vient leur rendre visite dans le but de retrouver un certain "Dragon"...
Cette comédie martiale aux scènes d'actions rapides, sèches et chorégraphiées avec originalité (le combat pour la télécommande), aux scènes comiques et répliques burlesques qui prêtent vraiment à sourire (le dîner), et aux comédiens (plus ou moins jeunes) qui donnent de leur personne, est un bon divertissement délire et vraiment fun malgré un scénario accessoire et des relations bien naïves.
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-house-of-fury-90669544.html
j'avais raté cette critique, je n'ai pas entendu parler de film, ça peut se comparer avec un "crazy kungfu"??
un petit up pour ma question
Pardon, pardon je n'avais vraiment pas fait attention ( ) et en fait concernant "Crazy Kung Fu" oui et non car ce n'est pas aussi déjanté ni même cartoonesque mais il s'agit tout de même d'un divertissement très fun et délire.
- le loup celeste
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- Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
merci le loup
- laurentdelyon
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- Localisation: ben lyon!
Nobody knows
Titre original : Dare mo shiranai (誰も知らない)
Réalisation : Hirokazu Kore-Eda
Scénario : Hirokazu Kore-Eda
Pays d'origine : Japon
Langue : japonais
Genre : Drame
Durée : 141 minutes
Dates de sortie : 13 mai 2004 (festival de Cannes)
Avec : Yûya Yagira, Ayu Kitaura, Hiei Kimura, Momoko Shimizu, Hanae Kan, You, Susumu Terajima, Takako Tate
Synopsis : "Keiko, mère célibataire plutôt volage, vit seule avec ses quatre enfants, Akira, Kyoko, Shigeru et Yuki. Ceux-ci, âgés entre cinq et douze ans, sont issus de quatre pères différents. Tout ce petit monde emménage en cachette dans un appartement plus spacieux (en effet, afin d'avoir le logement, Keiko doit faire croire au propriétaire qu'elle n'a qu'un fils en lui cachant l'existence des trois autres petits). Akira assume toutes les tâches ménagères, avec l'aide de sa sœur Kyoko, pendant que leur mère travaille. Or, un jour, celle-ci ne revient pas du travail et part rejoindre un nouvel amant. Les enfants sont alors livrés à eux-mêmes" (source Wiki)
b
Histoire réelle : "Le film est tiré d'un fait divers réel survenu en 1988 où quatre enfants avaient été abandonnés par leur mère pendant neuf mois dans leur appartement à Sugamo (quartier de Toshima-ku)". (source Allociné)
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
Sublime petit bijou, poignant, déchirant, qui m'a broyé le coeur et l'estomac.
Jamais larmoyant, toujours pudique, "Nobody knows" est pourtant l'un des films les plus bouleversants de mon existence.
La délicatesse et l'optimisme de cet univers enfantin face à la cruauté de l'abandon sont d'une intensité touchante.
Lorsque le film bascule dans la tragédie, il est très difficile de retenir son émotion et sa révolte.
9/10
Hirokazu Kore-Eda, c'est aussi :
viewtopic.php?p=174798294#p174798294
viewtopic.php?f=62&t=29974828&p=175142402&hilit=nobody+knows#p175142402
Titre original : Dare mo shiranai (誰も知らない)
Réalisation : Hirokazu Kore-Eda
Scénario : Hirokazu Kore-Eda
Pays d'origine : Japon
Langue : japonais
Genre : Drame
Durée : 141 minutes
Dates de sortie : 13 mai 2004 (festival de Cannes)
Avec : Yûya Yagira, Ayu Kitaura, Hiei Kimura, Momoko Shimizu, Hanae Kan, You, Susumu Terajima, Takako Tate
Synopsis : "Keiko, mère célibataire plutôt volage, vit seule avec ses quatre enfants, Akira, Kyoko, Shigeru et Yuki. Ceux-ci, âgés entre cinq et douze ans, sont issus de quatre pères différents. Tout ce petit monde emménage en cachette dans un appartement plus spacieux (en effet, afin d'avoir le logement, Keiko doit faire croire au propriétaire qu'elle n'a qu'un fils en lui cachant l'existence des trois autres petits). Akira assume toutes les tâches ménagères, avec l'aide de sa sœur Kyoko, pendant que leur mère travaille. Or, un jour, celle-ci ne revient pas du travail et part rejoindre un nouvel amant. Les enfants sont alors livrés à eux-mêmes" (source Wiki)
b
Histoire réelle : "Le film est tiré d'un fait divers réel survenu en 1988 où quatre enfants avaient été abandonnés par leur mère pendant neuf mois dans leur appartement à Sugamo (quartier de Toshima-ku)". (source Allociné)
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
Sublime petit bijou, poignant, déchirant, qui m'a broyé le coeur et l'estomac.
Jamais larmoyant, toujours pudique, "Nobody knows" est pourtant l'un des films les plus bouleversants de mon existence.
La délicatesse et l'optimisme de cet univers enfantin face à la cruauté de l'abandon sont d'une intensité touchante.
Lorsque le film bascule dans la tragédie, il est très difficile de retenir son émotion et sa révolte.
9/10
Hirokazu Kore-Eda, c'est aussi :
viewtopic.php?p=174798294#p174798294
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- Fabi
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Epouses et concubines
Réalisation : Zhang Yimou
Titre original : 大红灯笼高高挂 Dahong Denglong Gaogao Gua (littéralement "grand lampion rouge suspendu")
Titre international : Raise the Red Lantern
Scénario : Ni Zhen, d'après le roman 妻妾成群 (Qi qie cheng qun, littéralement "épouses et concubines") de Su Tong
Photographie : Zhao Fei
Pays d'origine : Chine ; Taïwan
Langue : mandarin
Genre : Drame historique
Durée : 126 minutes
Date de sortie : septembre 1991 (Mostra de Venise), 10 septembre 1991 (Festival international du film de Toronto), 20 décembre 1991 (France)
Avec :
Gong Li : Songlian, la quatrième épouse
He Caifei : Meishan, la troisième épouse
Cao Quifen : Zhuoyun, la deuxième épouse
Jin Shuyuan : Yuru, la première épouse
Ma Jingwu : maître Chen Zuoquian
Kong Lin : Yan’er
Synopsis :
"Songlian, instruite, mais pauvre, sera la quatrième épouse de Chen. À son arrivée au domaine, elle lie connaissance avec les autres femmes du maître : Meishan, ancienne chanteuse, qui l'accueille en rivale ; Zhuoyun, amicale et bavarde ; Yun, la plus âgée, et qui semble gouverner sur ce monde, l'engage à l'obéissance."
"Chacune des quatre femmes de Chen habite un gynécée dont la porte ouvre sur une cour".
Dès que le maître, Chen, a choisi celle qui aura le privilège de sa visite, la domesticité illumine le rectangle élu, le balisant de lanternes rouges."
"Ainsi «allumée», la femme est lavée, massée, parée."
"Au lit, érigé en théâtre dont la scène baigne dans un halo rouge, elle attend que le maître, derrière le rideau de tulle, lui prête vie".
"Le poids des traditions est un élément clé de ce huis clos, où chaque femme recevant la visite de l'époux gagne la journée suivante le droit de commander les domestiques.
D'abord rétive, Songlian voit l'avantage d'être la favorite de Chen".
Quatrième long métrage de Zhang Yimou, "Epouses et concubines" permit à celui-ci de recevoir le Lion d'Argent à la Mostra de Venise en 1991.
L'histoire d'une jeune femme brisée par le système du concubinage dans la Chine du début du 20ème Siècle ne pouvait que titiller mon féminisme chronique exacerbé.
Et effectivement, "Epouses et concubines" dépeint de manière édifiante la condition des femmes prisonnières de la cruauté de ces traditions chinoises ancestrales (en vigueur jusque fin des années 40) qui voulaient que leur seigneur et époux ait droit de vie ou de mort sur ses femmes et ses gens.
Condamnées à la résignation et cantonnées à la procréation, les concubines et les épouses n'avaient que peu d'échappatoires : la folie ou la mort.
Violent, "Epouses et concubines" l'est à plusieurs titres. Film sur la condition féminine, cette oeuvre puissante est également une fine observation de l'enfermement et des relations sociales dans un huis clos où l'iniquité des règles réveilles les instincts les plus troubles et où gouvernent cruauté, mesquinerie, trahison, humiliation et culpabilité.
Mais "Epouses et concubines", c'est avant tout une oeuvre d'une beauté à couper le souffle. La mise en scène est subtile, très suggestive, et s'appuie notamment avec brio sur une série de jeux de couleurs et de symboles, soulignant la vie, la mort, l'enfermement, ... par des plans et des images grandioses.
J'ai été plus particulièrement fascinée par l'utilisation de la séduisante palette de rouges, superbes, plus ou moins saturés, symbolisant les faveurs du Maître.
Son esthétique fabuleuse et sa thématique engagée font de ce film un somptueux bijou de cinéma. Sa mise en scène des couleurs, véritables éléments de la narration, en fait pour moi un moment de grâce exceptionnel.
10/10
Réalisation : Zhang Yimou
Titre original : 大红灯笼高高挂 Dahong Denglong Gaogao Gua (littéralement "grand lampion rouge suspendu")
Titre international : Raise the Red Lantern
Scénario : Ni Zhen, d'après le roman 妻妾成群 (Qi qie cheng qun, littéralement "épouses et concubines") de Su Tong
Photographie : Zhao Fei
Pays d'origine : Chine ; Taïwan
Langue : mandarin
Genre : Drame historique
Durée : 126 minutes
Date de sortie : septembre 1991 (Mostra de Venise), 10 septembre 1991 (Festival international du film de Toronto), 20 décembre 1991 (France)
Avec :
Gong Li : Songlian, la quatrième épouse
He Caifei : Meishan, la troisième épouse
Cao Quifen : Zhuoyun, la deuxième épouse
Jin Shuyuan : Yuru, la première épouse
Ma Jingwu : maître Chen Zuoquian
Kong Lin : Yan’er
Synopsis :
"Songlian, instruite, mais pauvre, sera la quatrième épouse de Chen. À son arrivée au domaine, elle lie connaissance avec les autres femmes du maître : Meishan, ancienne chanteuse, qui l'accueille en rivale ; Zhuoyun, amicale et bavarde ; Yun, la plus âgée, et qui semble gouverner sur ce monde, l'engage à l'obéissance."
"Chacune des quatre femmes de Chen habite un gynécée dont la porte ouvre sur une cour".
Dès que le maître, Chen, a choisi celle qui aura le privilège de sa visite, la domesticité illumine le rectangle élu, le balisant de lanternes rouges."
"Ainsi «allumée», la femme est lavée, massée, parée."
"Au lit, érigé en théâtre dont la scène baigne dans un halo rouge, elle attend que le maître, derrière le rideau de tulle, lui prête vie".
"Le poids des traditions est un élément clé de ce huis clos, où chaque femme recevant la visite de l'époux gagne la journée suivante le droit de commander les domestiques.
D'abord rétive, Songlian voit l'avantage d'être la favorite de Chen".
Quatrième long métrage de Zhang Yimou, "Epouses et concubines" permit à celui-ci de recevoir le Lion d'Argent à la Mostra de Venise en 1991.
L'histoire d'une jeune femme brisée par le système du concubinage dans la Chine du début du 20ème Siècle ne pouvait que titiller mon féminisme chronique exacerbé.
Et effectivement, "Epouses et concubines" dépeint de manière édifiante la condition des femmes prisonnières de la cruauté de ces traditions chinoises ancestrales (en vigueur jusque fin des années 40) qui voulaient que leur seigneur et époux ait droit de vie ou de mort sur ses femmes et ses gens.
Condamnées à la résignation et cantonnées à la procréation, les concubines et les épouses n'avaient que peu d'échappatoires : la folie ou la mort.
Violent, "Epouses et concubines" l'est à plusieurs titres. Film sur la condition féminine, cette oeuvre puissante est également une fine observation de l'enfermement et des relations sociales dans un huis clos où l'iniquité des règles réveilles les instincts les plus troubles et où gouvernent cruauté, mesquinerie, trahison, humiliation et culpabilité.
Mais "Epouses et concubines", c'est avant tout une oeuvre d'une beauté à couper le souffle. La mise en scène est subtile, très suggestive, et s'appuie notamment avec brio sur une série de jeux de couleurs et de symboles, soulignant la vie, la mort, l'enfermement, ... par des plans et des images grandioses.
J'ai été plus particulièrement fascinée par l'utilisation de la séduisante palette de rouges, superbes, plus ou moins saturés, symbolisant les faveurs du Maître.
Son esthétique fabuleuse et sa thématique engagée font de ce film un somptueux bijou de cinéma. Sa mise en scène des couleurs, véritables éléments de la narration, en fait pour moi un moment de grâce exceptionnel.
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- Fabi
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