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Musique enregistrée : BLURAY, CD & DVD musicaux, interprètes...

Télécharger (légalement) de la musique non compressée

Message » 08 Déc 2011 13:33

sebp a écrit:
blue dream a écrit:je n'ai pas lu les petites lignes du contrat de streaming, aussi suis-je peut-être dans l'illégalité quand j'enregistre le flux sur disque ?

C'est une blague ? :lol:

Tu ne veux quand même pas que je te fasse une explication de texte des conditions générales d'utilisation (qui ne contiennent aucune "petites lignes", au passage, c'est d'une limpidité rare) du service auquel tu as souscrit, si ? :roll:

L'enregistrement du flux n'est évidemment pas autorisé, car assimilable à un téléchargement. :grad:


L´explication de texte pourrait etre nécessaire : je vais donc en causer au patron de quobuzzqui est une vieille connaissance.

En effet, pas certain : je peux parfaitement enregistrer le signal numérique ou analogique dans le temps même de sa lecture sur le support de mon choix en dehors de mon ordinateur. Plus vraiment du téléchargement au sens strict, mais enregistrement banal d´un signal...

Pour le reste de tes èchanges avec Fyper et blue dream d´accord avec toi... et je dois dire que la vision manichèenne développée sur internet depuis des années à ce sujet est assez désespérante et ne justifie finalement que le piratage.

Juste un - 1 : l´art et l´argent (on dira l´èconomie) sont intimement associès, interdépendants depuis longtemps : depuis l´antiquité.
--------------------------------


Rèfléchir à ceci :

Le concert n´est qu´un moyen de diffusion des oeuvres, l´enregistrement (audio ou vidéo) s´y est ajouté de facon massive depuis les annèes 1920 : et ils peut étre gratuit (radio, par exemple). Il ne leur est en rien supérieur... d´un point de vue sociétal, culturel et artistique, il leur est même inférieur...

Si l´enregistrement rentable commercial meurt, le concert suit le même chemin pour n´être, `a terme, réservé qu´à la musique savante... et aux musiques folkloriques : retour a 1850.
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Message » 08 Déc 2011 14:34

sebp a écrit:
autrichon gris a écrit:Ben, ils feront plus de concert.

Si je comprends parfaitement où tu veux en venir, ton raisonnement me semble un peu trop simpliste, et pourrait avoir quelques effets bien pervers : envolée du prix des places de concert, représentations dans les seules salles qui rapportent gros, voire la disparition pure et simple du concept d'album (album qu'il faut produire pour qu'il existe, s'il n'est jamais rentabilisé, autant ne pas le produire).

Ceci dit, cet article pose quelques bases intéressantes sur ce qui pourrait être l'avenir.

jj77 a écrit:Les debits reels sont-ils affiches? Je peux encoder du mp3 a 128kbs en flac...

- Qobuz propose déjà depuis un moment des fichiers FLAC au téléchargement.
- Ils ont la réputation de diffuser du MP3 320 kbps de qualité supérieure (des fichiers bien encodés, je veux dire).
- La tromperie sur la marchandise est un délit (article L213-1 du Code de la Consommation)

jj77 a écrit:Je vais aller un peu fouiner sur leur site mais j'ai comme le pressentiment qu'il sera tres difficile d'obtenir de l'info sur les debits reels...

D'autant plus difficile que FLAC est un format à débit binaire variable. :grad:


Non, des concerts de toute taille dans des salles de toutes tailles... Quand à la disparition du concept d'album, considérons qu'à l'exception des créateurs de musique contemporaine et de jazzmen esseulés (que je soutiens ardemment) c'est déjà le cas.

Un VRAI album est une oeuvre, il débute, évolue, varie, aboutit, il a un sens, un message une direction. Pour une symphonie c'est évident, pour un Ziggy Stardust de Bowie aussi ou the Wall de Pink Floyd... Mais qui fait des oeuvres encore aujourd'hui ? :o Les gros vendeurs de musique d'aujourd'hui font des morceaux de 3'30 qui se dansent, les jazzeux des albums de reprises, etc. Et quand bien même il y en a encore des gens qui font des oeuvres de 60' sur disques (et je les recherche) qui peut/veut encore les écouter, comme il y encore 30 ans (Pink floyd), enfermé deux heures dans son salon à l'heure de la musique portative intégrale ? Oui, oui, nous sans doute et quelques happy few...

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Message » 08 Déc 2011 14:37

Fyper a écrit:Je plaide pour la fin du business model des années 60 et un retour aux vrais artistes en parallèle du business de l'entertainment.
Un paquet vont rester sur le carreaux ? So be it, les meilleurs resteront et les mauvais et les rentiers partiront.

Les tournées et spectacles n'ont jamais été aussi nombreuses
Et pourquoi pas du mécénat de masse (ce qui se passe quand on donne ce qu'on veut pour un album en ligne, quand on contribue à my major company, quand on achète un CD à la fin d'un concert, etc.)

Les droits d'auteurs? Oui quand la musique est utilisée pour d'autres fins qu'elle-même :pour les diffusions de masse, les musiques de film, les pub, le sampling, etc, Oui, pour protéger l'intégrité d'une oeuvre et son exploitation éventuelle par autrui.
Le reste, c'est du commerce, nous dirait-on que la musique et l'art ne peuvent exister sans le commerce ?


+10 ! :D

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Message » 08 Déc 2011 14:44

haskil, fais mes amitiés à ta vieille connaissance, je suis ravi de son initiative, c'est pour moi une vraie révolution dans le meilleur sens du terme
(je veux dire : le streaming du FLAC, sans forcément l'enregistrement du flux audio, l'offre est déjà suffisamment belle sans cela)
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Message » 08 Déc 2011 16:08

autrichon gris a écrit:
Fyper a écrit:Je plaide pour la fin du business model des années 60 et un retour aux vrais artistes en parallèle du business de l'entertainment.
Un paquet vont rester sur le carreaux ? So be it, les meilleurs resteront et les mauvais et les rentiers partiront.

Les tournées et spectacles n'ont jamais été aussi nombreuses
Et pourquoi pas du mécénat de masse (ce qui se passe quand on donne ce qu'on veut pour un album en ligne, quand on contribue à my major company, quand on achète un CD à la fin d'un concert, etc.)

Les droits d'auteurs? Oui quand la musique est utilisée pour d'autres fins qu'elle-même :pour les diffusions de masse, les musiques de film, les pub, le sampling, etc, Oui, pour protéger l'intégrité d'une oeuvre et son exploitation éventuelle par autrui.
Le reste, c'est du commerce, nous dirait-on que la musique et l'art ne peuvent exister sans le commerce ?


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- 10 pour une telle vision manichéenne et fausse !

Les artistes de studio esclavagisès remontent aux annèes 40...

Les tournèes de spectacle : tu as des statistiques ou tu fais ´ca au doigt mouillé

Le droit d´auteur et le droit moral font que l´oeuvre appartient toujours á son auteur qui peut toujours interdire certaines utilisations, modifications, etc. Dans le copyright américain c´est plus compliqué...

La musique et l´art ne peuvent effectivement pas exister sans le commerce et sans le pouvoir.
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Message » 08 Déc 2011 16:12

blue dream a écrit:haskil, fais mes amitiés à ta vieille connaissance, je suis ravi de son initiative, c'est pour moi une vraie révolution dans le meilleur sens du terme
(je veux dire : le streaming du FLAC, sans forcément l'enregistrement du flux audio, l'offre est déjà suffisamment belle sans cela)


je n`y manquerais pas : c´est un type intelligent a la différence des boss des majors et de leur opposé : les tenants du tout gratuit sur le net ou les partisans du collectivisme artistique à travers la licence globale... que n´est pas le streaming propre à une entreprise qui, par ailleurs, vend...
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Message » 08 Déc 2011 18:17

haskil a écrit:
autrichon gris a écrit:
Fyper a écrit:Je plaide pour la fin du business model des années 60 et un retour aux vrais artistes en parallèle du business de l'entertainment.
Un paquet vont rester sur le carreaux ? So be it, les meilleurs resteront et les mauvais et les rentiers partiront.

Les tournées et spectacles n'ont jamais été aussi nombreuses
Et pourquoi pas du mécénat de masse (ce qui se passe quand on donne ce qu'on veut pour un album en ligne, quand on contribue à my major company, quand on achète un CD à la fin d'un concert, etc.)

Les droits d'auteurs? Oui quand la musique est utilisée pour d'autres fins qu'elle-même :pour les diffusions de masse, les musiques de film, les pub, le sampling, etc, Oui, pour protéger l'intégrité d'une oeuvre et son exploitation éventuelle par autrui.
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La musique et l´art ne peuvent effectivement pas exister sans le commerce et sans le pouvoir.


Les spectacles progressent en France, à la fois en recettes et en fréquentation: c'est marqué içi par exemple... Même si on peut en discuter.
http://www.cnv.fr/nav:communication-0-communiques (voir pdf fréquentation 2009).

Si on considère musique et art en tant qu'artS ils font partie de la nature humaine. Si tu parles de l'industrie de l'entertainment, alors c'est sur sans la commerce et le pouvoir point de salut.

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Message » 08 Déc 2011 22:28

haskil a écrit:Pour le reste de tes èchanges avec Fyper et blue dream d´accord avec toi... et je dois dire que la vision manichèenne développée sur internet depuis des années à ce sujet est assez désespérante et ne justifie finalement que le piratage.

C'est bien mon impression, également.

Alors, bien sûr, on nous dit que c'est inexorable, et que les artistes doivent se bouger le cul pour faire des concerts s'il veulent bouffer.

Mais, franchement, en toute honnêteté, combien de ceux qui ont plussoyé sur cette idée ici, et qui se procurent plusieurs dizaines d'albums chaque année, payeront leur place de concert pour voir ne serait-ce qu'un dixième des artistes qu'ils écoutent à chaque sortie d'album ?

Ne vous précipitez pas à lever le doigt, je connais déjà la réponse : aucun.

Personnellement, j'achète près d'une centaine d'albums chaque année, je saute sur toutes les occasions qui se présentent d'aller voir les artistes que j'apprécie en concert, quitte à me taper plusieurs centaines de bornes et à ne dormir qu'une poignée d'heures à chaque fois, et j'arrive péniblement à en voir une grosse douzaine.
Comment voudriez-vous que ce soit applicable à la masse, alors qu'un fou furieux comme moi n'y arrive déjà pas ?


On nous parle aussi de mécénat de masse (en faisant référence à mymajorcompany, ce qui est comique dans la mesure où c'est tout ce qu'on veut sauf du mécénat !).

Aussi intéressante que me semble être la notion de mécénat global (un mécanisme de licence globale, obligatoire, dans lequel l'internaute a la possibilité de choisir à qui ou à quoi sera destinée sa contribution, décorrélée de l'usage qu'on fait vraiment, contrairement à la licence globale), j'ai beaucoup de mal à imaginer que cette solution puisse fonctionner correctement. Ça m'amusera peut être les premières fois de décider comment répartir les quelques euros de ma participation, mais ça va vite me gonfler de devoir pointer sur un site web tous les mois et faire des choix cornéliens : "les derniers 5 cents, je les affecte à X ou à Y ?". En l'absence de choix, la répartition serait faite à la proportionnelle : "ah oui, mais je ne veux pas que le moindre centime de ma contribution tombe dans la poche de Z, je peux pas le blairer celui là !".
Et je ne vous parle même pas des cris d'orfraie de ceux que le caractère obligatoire de la chose indispose : "mais vous comprenez, ma mémé elle ne télécharge pas, Internet ça lui sert juste pour discuter avec ses petits-enfants".

La solution du téléchargement en "pay what you want", alors ?
Lisez l'article que j'ai donné plus haut : seules trois copies sur dix sont achetées, seuls les véritables fans sont prêts à donner plus de quelques euros, et les français sont en plus des pingres patentés.
Comment voulez-vous que ça puisse fonctionner ?


Ouvrez un peu les yeux : ces stratégies alternatives sont vouées à l'échec ... :roll:
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Message » 08 Déc 2011 23:43

:idee: Une squeezebox et un 'trackstack'* obligatoire sur chaque chaîne hifi.... :wink: Et a la fin du mois, Big Brother relève les compteurs....

(*c est un plugin qui collecte des stats d'écoute de la colletion musicale...)

A part ça +1, mais je pense qu'il va bien falloir inventer un nouveau système... :roll:

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Message » 09 Déc 2011 2:16

JG Naum a écrit:Et a la fin du mois, Big Brother relève les compteurs....

Un flicage de plus ? Non merci !
Ça me ferait mal que mon projet d'attentat à la diva tombe à l'eau juste en découvrant que j'écoute du Céline Dion en cachette. :wink:

JG Naum a écrit:A part ça +1, mais je pense qu'il va bien falloir inventer un nouveau système... :roll:

Le jeu, jusqu'au début des années 2000, c'était d'acheter une copie physique de l'œuvre (et n'en déplaise à autrichon gris, les notions d'œuvre et d'albums sont encore vivaces ; et concernant sa position sur la mauvaise musique : chacun son mauvais goût, la musique n'est mauvaise qu'aux oreilles de certains).

Le jeu, aujourd'hui, c'est d'acheter des fichiers numériques proposés au téléchargement (ou de continuer à acheter des copies physiques pour ceux qui le préfèrent, c'est encore possible), ou de s'abonner à des services de streaming (qui ne rétribuent malheureusement pas les interprètes, si ce que j'ai lu est toujours d'actualité, d'où mon souhait de donner un bon gros coup de pied au cul des diverses sociétés civiles chargées de la gestion des droits).

Les concerts, ce sont des bonus pour l'artiste et son fan, le premier ne peut pas passer son temps à en donner, et le second passer son temps à y assister.

Quelles que soient les règles du jeu demain, si elles ne sont pas respectées, il s'opérera une sorte de sélection naturelle parmi les artistes, mais pas du tout dans le sens que certains imaginent. Haskil a très bien résumé le truc :
haskil a écrit:Si l´enregistrement rentable commercial meurt, le concert suit le même chemin pour n´être, `a terme, réservé qu´à la musique savante... et aux musiques folkloriques : retour a 1850.
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Message » 09 Déc 2011 18:56

sebp a écrit:
JG Naum a écrit:Et a la fin du mois, Big Brother relève les compteurs....

Un flicage de plus ? Non merci !
Ça me ferait mal que mon projet d'attentat à la diva tombe à l'eau juste en découvrant que j'écoute du Céline Dion en cachette. :wink:

mais tu sais, il n'y aura que toi et qq informaticiens qui le sauront les autres continueront à se croire libre... :hehe:
sebp a écrit:Le jeu, aujourd'hui, c'est d'acheter des fichiers numériques proposés au téléchargement (ou de continuer à acheter des copies physiques pour ceux qui le préfèrent, c'est encore possible), ou de s'abonner à des services de streaming (qui ne rétribuent malheureusement pas les interprètes, si ce que j'ai lu est toujours d'actualité, d'où mon souhait de donner un bon gros coup de pied au cul des diverses sociétés civiles chargées de la gestion des droits).

Chez Qobuz, ils font déjà un peu ce que j'ai dit :

Les artistes ont des contrats qu'ils signent de gré à gré avec les maisons de disques qui définissent leur rémunération. Les maisons de disques à leur tour signent avec les plateformes.

A la fin du mois, sur la somme TTC perçue du client, la plateforme retranche sa marge et les droits d'auteurs qu'elle paie directement à la Sacem - le reste est versé aux maisons de disques. La rémunération qui est payée à la maison de disques fait l'objet d'un contrat annuel negocié de gré à gré.

Chaque mois nous versons à chacune des maisons de disques sa part du gateau qui recouvre le "consommé" effectif, et nous donnons à la maison de disque un fichier qui détaille complètement au niveau de la track le nombre de "streams" consommé. Dès lors la maison de disque a en mains les éléments qui lui permettront de respecter ses contrats amont avec les artistes interprètes. Rappel ; les auteurs compositeurs sont payés par la plateforme elle-même à travers la Sacem ou autres sociétés d'auteurs - il ne faut pas confondre auteurs et artistes interprètes et producteurs.


Pour votre question sur Grooveshark comme vous le savez a un certain nombre de procès en cours... No comment. Le fait est que le gratuit coute tres cher à une plateforme, et que aucun site au monde n'a à ce jour réussi de manière pérenne à financer d'énormes quantités de musique gratuite écoutée par la publicité. Ils n'y arrivent pas. Voir les changements de modèles de Deezer ou de Spotify.

Merci pour votre intérêt !""

http://aide.qobuz.com/questions/28266-c ... -streaming

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Message » 09 Déc 2011 19:23

Haskil ècrit ; La musique et l´art ne peuvent effectivement pas exister sans le commerce et sans le pouvoir.


Autrichon repond Si on considère musique et art en tant qu'artS ils font partie de la nature humaine. Si tu parles de l'industrie de l'entertainment, alors c'est sur sans la commerce et le pouvoir point de salut.


Non, non, je parle bien de la musique et de l´art avec un grand M et un grand A.

Sans le commerce, sans le pouvoir politique et religieux : la musique et l´art ne peuvent exister. Et n´existe pas dans les sociétes occidentales, mais pas qu´elles... et ce, depuis l´antiquité.

Quand l´art a tenté de s´émanciper de l´Eglise ou du pouvoir laic au XVIIIe, il est entré de plein pied dans le domaine du commerce et de l´argent... sans pour autant tout á fait quitter le domaine du pouvoir... Bref, rien n´a changé réllement...

Tiens, Mozart lançait des souscriptions de ces oeuvres avant qu´elles soient éditées . Internet n´a décidément rien inventé du tout dans ce domaine...



PS. Le concert et la musique enregistrée sont des domaines indépendants qui se rencontrent parfois, mais pas toujours et dans l´immensité des cas : jamais....
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Message » 09 Déc 2011 19:49

Certes, certes mais les grottes de Lascaux c'est déjà de l'art aussi...
Le besoin de s'exprimer par la production d'une abstraction (un coup sur un tambour) ou une projection (reproduire un auroch à Lascaux), fait partie de la nature humaine au sens ou comme la métaphysique ou la morale elle le différencie des autres membres du règne animal même les plus évolués. L'homme est le seul mammifère capable de reproduire les formes qu'il a vu/entendu dans la nature, et de les recombiner dans une projection picturale ou sonore.
Tu vas me redonner envie de repasser mon bac. de philo, tiens :oldy: !


Bref, oui Mozart, et avant lui les ménestrels et les troubadours, tous mendiant au prince ou aux badauds leur pitance.

Sinon, sebp, je veux que tu argumentes sur les oeuvres, dont tu semble dire qu'il y en aurait encore tant que ça, ça m'intéresses...

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Message » 09 Déc 2011 20:04

JG Naum a écrit:Chez Qobuz, ils font déjà un peu ce que j'ai dit

Ouaip, mais le "mouchard" se trouve probablement sur les serveurs de Qobuz, pas chez toi.
Et je vois mal comment ce système pourrait être étendu à tous types de lecteurs, autoradios compris.

Ceci dit, je n'ai rien à cacher.

Les artistes ont des contrats qu'ils signent de gré à gré avec les maisons de disques qui définissent leur rémunération. Les maisons de disques à leur tour signent avec les plateformes. (...)

Très intéressant.
La prochaine fois que je lirai/entendrai un artiste se plaindre à ce sujet, c'est donc qu'il se fera rouler par sa maison de disques.
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Message » 09 Déc 2011 20:43

Je ne voulais pas répondre parce que nous avons des points de vue fondamentalement irréconciliables et qu'il est dès lors vain de discuter.
On se situe en plus sur des plans différents, je m’intéresse plus aux principes qu'à leur application. Mais bon... :wink:

sebp a écrit:
haskil a écrit:Pour le reste de tes èchanges avec Fyper et blue dream d´accord avec toi... et je dois dire que la vision manichèenne développée sur internet depuis des années à ce sujet est assez désespérante et ne justifie finalement que le piratage.

C'est bien mon impression, également.

Quand je lis ça je me demande qui est le plus manichéen, voilà ce qui arrive quand on comprend ce qu'on veut comprendre (mais ça nous arrive à tous...)

sebp a écrit:Mais, franchement, en toute honnêteté, combien de ceux qui ont plussoyé sur cette idée ici, et qui se procurent plusieurs dizaines d'albums chaque année, payeront leur place de concert pour voir ne serait-ce qu'un dixième des artistes qu'ils écoutent à chaque sortie d'album ?

Ne vous précipitez pas à lever le doigt, je connais déjà la réponse : aucun.

Personnellement, j'achète près d'une centaine d'albums chaque année, je saute sur toutes les occasions qui se présentent d'aller voir les artistes que j'apprécie en concert, quitte à me taper plusieurs centaines de bornes et à ne dormir qu'une poignée d'heures à chaque fois, et j'arrive péniblement à en voir une grosse douzaine.
Comment voudriez-vous que ce soit applicable à la masse, alors qu'un fou furieux comme moi n'y arrive déjà pas ?

Je ne vais pas aux concerts, donc dans un monde tel que je le souhaite je serais le premier pénalisé. Je ne parle pas de ce qui m'arrangerais, mais de ce qui me semble juste.

sebp a écrit:On nous parle aussi de mécénat de masse (en faisant référence à mymajorcompany, ce qui est comique dans la mesure où c'est tout ce qu'on veut sauf du mécénat !).

Aussi intéressante que me semble être la notion de mécénat global (un mécanisme de licence globale, obligatoire, dans lequel l'internaute a la possibilité de choisir à qui ou à quoi sera destinée sa contribution, décorrélée de l'usage qu'on fait vraiment, contrairement à la licence globale), j'ai beaucoup de mal à imaginer que cette solution puisse fonctionner correctement. Ça m'amusera peut être les premières fois de décider comment répartir les quelques euros de ma participation, mais ça va vite me gonfler de devoir pointer sur un site web tous les mois et faire des choix cornéliens : "les derniers 5 cents, je les affecte à X ou à Y ?". En l'absence de choix, la répartition serait faite à la proportionnelle : "ah oui, mais je ne veux pas que le moindre centime de ma contribution tombe dans la poche de Z, je peux pas le blairer celui là !".
Et je ne vous parle même pas des cris d'orfraie de ceux que le caractère obligatoire de la chose indispose : "mais vous comprenez, ma mémé elle ne télécharge pas, Internet ça lui sert juste pour discuter avec ses petits-enfants".

Par mécénat de masse je n'entends pas une taxe obligatoire qu'on peut allouer à qui on veut... Cette idée d'obliger les gens à payer une taxe, une licence, on l'appelle comme on veut, m’exaspère...
Si on aime ce que fait un artiste on le soutient, c'est tout. En contribuant à la production on aide, même si techniquement ce n'est pas du mécénat.
Par masse j'entends que cela peut se faire par les masses (tous ceux qui le souhaitent à tous ceux qu'ils veulent) et massivement (internet et Paypal, par exemple).
Concrètement, on peut aussi vouloir aider une association, un collectif, un label, etc. si on ne souhaite pas faire les artistes 1 par 1.

sebp a écrit:La solution du téléchargement en "pay what you want", alors ?
Lisez l'article que j'ai donné plus haut : seules trois copies sur dix sont achetées, seuls les véritables fans sont prêts à donner plus de quelques euros, et les français sont en plus des pingres patentés.
Comment voulez-vous que ça puisse fonctionner ?

Je trouve ça très bien. Si personne ne paye, le groupe disparaît. Si on veut que le groupe ne disparaisse pas on paye. Il faut que l'auditeur assume les conséquences de ses actes ou non-actes.

sebp a écrit:Ouvrez un peu les yeux : ces stratégies alternatives sont vouées à l'échec ... :roll:

A quel échec? Ce serait la fin de la musique? Je ne crois pas.
La fin de la diffusion en masse de musique commerciale polluante et sans intérêt ? sans doute, chouette !
La fin d'un mode de consommation de la musique ? Ou plutôt même la fin de la consommation de la musique ? Je l'espère, il n'y aura que le commerce qui en pâtira
La fin de micro groupes parce que ceux qui les écoute se foutent de leur survie ? Peut-être, ça en dirait long sur l'intérêt qu'a réellement un publique pour la musique.
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