Nexus.6 a écrit:
Ok, je vais faire un beau dessin basé sur les courbes de fletcher pour estimer la correction que doit apporter un loudness en fonction du niveau joué. On verra si on est completement dans les choux, ou du moins pus dans les choux que sans correction.
Bonne démarche mais fastidieuse si on veut obtenir un résultat exploitable.
Il serait bien de représenter un ensemble de sources en tenant compte de leur dynamique.
Par exemple: qu'adviendrait-il de l'équilibre d'un instrument dont la dynamique est de 10 dB; d'un un autre de 25 dB et d'un troisième de 50 dB quand on réduit le niveau de reproduction de 10, 20 et 30 dB partant d'un niveau réel théorique de 85 dB.
C'est du travail mais si on ne tient pas compte de la dynamique, le résultat ne voudra pas dire grand chose.
En fait, avec ou sans loudness, on est systématiquement dans les choux sauf si on peut déterminer le bon niveau mais, à moins d'enregistrer soi-même et de disposer d'un système d'étalonnage, je ne vois pas comment l'audiophile peut se débrouiller puisque rien n'existe à ce sujet. Voilà pourquoi il ne faut pas considérer le cinéma avec dédain car il est bien plus évolué que la hifi sur ce plan.
C'est en réalisant les démos de live music pour Cabasse pendant les heureuses années 85 à 95 que nous avons été confrontés à la réalité du niveau sonore.
Pour le moment, les amateurs de rock ne sont pas concernés avec la même acuité, compte-tenu des méthodes de production employées aujourd'hui et de la quantité de studios différents par lesquels l'enregistrement transite, sans étalonnage entre eux, chacun faisant comme il veut.
Pour les amateurs de classique, il y a ceux qui s'en moquent, ceux qui ne peuvent pas, ceux qui ne veulent pas et puis ceux qui rêvent d'idéal.
Selon le camp dont vous vous sentez proche, cette discussion aura de l'intérêt ou pas.