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Tout ce qui touche au Vinyle.

Pourquoi le vinyle n'est-il pas mort et enterré?

Message » 19 Nov 2011 10:37

ben the only1 a écrit:Donc à moins d'avoir 3 vinyles que l'on écoute en boucle, l'histoire de l'usure est un détail! merci!

Tout Ă  fait faux!
J'ai 5 à 600 vinyles, ce qui ne constitue pas une grosse collection, mais certains sont complètement usés et pratiquement inécoutables. Et ce ne sont pas forcément ceux que j'écoute le plus souvent.
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Robert64
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nuances

Message » 19 Nov 2011 10:50

ben the only1 a Ă©crit:
haskil a Ă©crit:
Igor Kirkwood a Ă©crit:
jbpfrance a écrit:J'ai à peu près 40 ans de musique derrière moi, 20 ans de vinyle et 20 ans de CD.
Il faut faire un petit historique.......


Je suis désolé Alain je n'avais pas lu tes réponses a jbpfrance avant maintenant. :roll:

Quelques coincidences et variations , je suis d'accord avec toi sous réserve de points mineurs: les micros B&K montent a 40 000 hz . Mais les Neumann TLM 50 sont a environ -7 db a 20000 Hz (ceux que j'utilise)
Comme toi je n'ai pas eu l'impression d'une baisse de qualité au début du CD....Seulement afin de faire claquer la dynamique certains ingénieurs du son mettaient les micros trop proche des sources.
Tout de mĂŞme davantage de prises de son a deux micros (ou 4 en quadriphonie) Georges Kisselhoff par exemple que maintenant.



On fait de la prise de son de musique avec les BK hypercardioides qui montent Ă  40 Khz ?

Personne n'utilise ça... qui ne fait que récupérer du bruit... et pas de musique...

Kisselhoff a enregistré environ 500 ou 600 disques au cours de sa carrière, c'est pas ça qui va changer les statistiques.


Bon alors, y'a 2 pages, on nous disait, foi de connaissance technique, que pas un micro montait a plus de 22.2khz et lĂ , que lis-je, qu'ouie-je... 40khz! Mais a quel saint se vouer si on ne peut mĂŞme plus faire confiance a 100% au champion de la technique!

Si mĂŞmes les sachants ne sont plus d'accord entre, c'est la foire d'empoigne!

Les "ignorants" et "poetes" ont leur place finalement! :mdr:

Parce qu'aprés tout, le technicien sachant est bien il est comme eux, convaincu par ses certitudes et campés sur ses positions. Qui sont démontés deux posts plus loin par un autre technicien...



Il est inutile de tenter de trouver artificiellement des désacords avec haskil .Certains micros B&K omni ont étés utilisés en prise de son, mais c'est très minoritaire (et avec un mauvais rapport signal sur bruit)......donc nuance et non désacord.

Merci
Igor Kirkwood
 
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Message » 19 Nov 2011 10:55

Il suffit d'une platine BDG ou même d'une platine HDG mal réglée au niveau du bras pour que l'usure soit réelle et audible au bout de quelques passages.

Personnellement, j'avais il y a longtemps une platine Dual MDG de l'époque. Comme la majorité des gens, je me suis jamais penché sur aucun réglage, même après un changement de cellule. Tous mes disques sont passés dessus, certains trés trés souvent. Au final, tous mes disques étaient rinçés (petite collection). Ils sont partis dans les bacs d'occasion. Je suis sûr que certains ont pensés faire une bonne affaire en les achetant à 1 euros... tant qu'ils sont satisfaits à l'écoute, c'est l'essentiel ! :hehe:

J'ai racheté ma collection en CD. Tous ces vieux disques se trouvent à pas cher, dans les collections économiques des éditeurs et souvent en plus en promo chez les disquaires ou GS. Tous sont de meilleurs qualité en CD sauf 1 que je regrette en vynil: Armstrong - The Good Book. Je n'étais tellement habitué à l'écouter en 33t que le disque tournait en boucle et que je me suis jamais habitué à l'oreille à une qualité CD., bien que le transfert en 24/96 était excellent pour un enregistrement de cette époque. Il manque quand même les craquements, les saturations "douces", les colorations, ... bref, tout ce que j'entendais à l'époque. C'est ça quand on dit qu'il manque quelque chose au CD ! :oops: :wink:
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Message » 19 Nov 2011 10:58

Il y a quelques pages de cela, jpb france se fait démonter un post par Haskil qui reprend chacune de ses phrases d'un ton affirmatif et quasi-autoritaire du style "il ne peut y avoir que ma vérité..." l

A vous dégouter de faire partager vos connaissances puisque certains décident de ce qui doit-être vrai ou faux dans les informations véhiculés (quitte a etre contredit quelques post plus loin d'ailleurs...)

Je ne cherche rien à prouver, ni a créer de désaccords mais un peu d'humilité dans les propos ou la façon de les présenter, ça fera du bien dés fois. :wink:
ben the only1
 
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Message » 19 Nov 2011 10:59

Igor Kirkwood a écrit:Il est inutile de tenter de trouver artificiellement des désacords avec haskil .Certains micros B&K omni ont étés utilisés en prise de son, mais c'est très minoritaire (et avec un mauvais rapport signal sur bruit)......donc nuance et non désacord.

Merci


Laisse tomber, Igor !

Ils n'ont plus que cela pour eux: le sophisme et la mauvaise foi ! :roll:
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Message » 19 Nov 2011 11:00

vanel a écrit:Merci. Tu viens de démontrer que le vinyl n'est pas un truc de bobos. Par contre, le vélo pliable, très tendance en effet :mdr:
edit; oh zut, ce n'est pas un vélo pliable. Mais tendance, quand même.
De rien.


Chacun ses conclusions, plus ou moins rapides :mdr:

J'aime bien ce billet de Pierre Schneider sur le sujet :

Il va encore falloir tout racheter?

Vous êtes snob ? Limite bobo ? il ne vous a pas échappé que le disque vinyle faisait un retour en force dans les pages « art de vivre » de votre magazine préféré. A mon époque, quand vous n’étiez pas encore nés, jeunes lecteurs nationalistes et acnéiques, le CD avait envahi les Fnacs pour une raison évidente : enfin, on allait pouvoir se débarrasser du disque microsillon! Le marché a perdu la mémoire entre temps.

Quand le CD est arrivé, il fallait le vendre à une cible qui avait déjà tout en la matière. Il fallait donc convaincre que c’était mieux. Les publicités de l’époque ont montré des divas dont les robes sortaient de la même usine que la couverture de survie du mineur chilien standard. On découvrait le « son laser » - on entendait surtout de la réverbération, en fait. On pilonnait dans le même temps un autre compartiment de la cible avec le gimmick « écran plat coins carrés ». Le consommateur CSP+ n’était pas madré comme aujourd’hui. Quand on lui disait « digital », il comprenait vaguement que ça sonnait mieux et ça lui suffisait.

Pas besoin de s’efforcer, d’ailleurs. Le CD était évidemment un immense progrès. Il ne se rayait pas. Il ne s’usait pas. Il n’y avait pas de souffle. Il n’y avait plus de ces craquements qui affligeaient même les disques neufs. Et les mieux renseignés ajoutaient : « le CD, on peut le copier sans baisse de qualité ». C’est à ce moment là que la phrase « je suis en train de redécouvrir toute ma discothèque » est devenue courante. « Mais alors il faut tout racheter ? » l’est devenue tout autant. Maintenant, on a l’habitude.

Etant rock’n’roll depuis trois mois seulement, je n’avais pas pu « redécouvrir toute ma discothèque » car je n’avais pas de discothèque et aucune envie de toucher à celle de mon père, exclusivement classique. Ceci ne m’empêcha pas de chercher à entendre moi-même ce qu’on n’entendait pas avant. J’y réussis. (« Music for the masses » de Depeche Mode, dans l’intro de « The things you said », l'écho de la boîte à rythmes)

Le CD était objectivement supérieur car plus fidèle au phonogramme d’origine. J’ai donc pris le retour du vinyle pour une belle rigolade. Un truc pour les types qui portent des cols en V sans rien dessous. Vous voyez le genre : je vote Voynet, j’achète mon café équitable chez Starbucks, mon sashimi préféré c’est le dauphin et j’ai vu tous les films de Michel Gondry. Ah oui, et j’ai redécouvert la chaleur du son analogique des vieux 33 tours de mes vieux, sur mon ampli à tubes. Ce genre-là.

Voilà donc la sale bête qu’on avait jeté à la poubelle en 1988 qui revient par la fenêtre. Il se vendrait plus de vinyles que de SACD, une manière de dire que la « haute fidélité », on a eu tort d’y croire : ce n’est pas ce que veut le peuple. Le peuple qui dépense 30 euros pour le dernier Cœur de Pirate, s’entend.

Dissonance cognitive et idiots utiles

Bien entendu, devant une telle dissonance cognitive, le discours justificatif n’a pas tardé. C’est un vrai plaisir de l'écouter. « La musique sonne comme l’artiste l’avait voulue » (avec les clics et les rayures). « Avec le vinyle, on a le son d’origine et pas une approximation en escalier ». (Et le micro, et les enceintes, elles ne distordent rien non plus) « Le son est plus chaud » (C’est mauvais pour la planète). « Le son est analogique » (et ta sœur ?) « Je redécouvre ma discothèque » (un jour peut-être, tu finiras par écouter la musique, tout simplement). « Le théorème de Shannon stipule que… » (ce n’est pas un théorème, et en plus un théorème, ça ne stipule pas). Je garde le meilleur pour la fin : « le support le plus crédible pour le son HD, ce n’est pas le Blu-Ray ou le SACD, c’est le vinyle ». Et bientôt, sans doute, les 33 tours en DTS multicanal?

Un artiste français, qui est un peu le BHL des synthétiseurs, qui eut du succès dans les années 80 avec un instrument nommé « harpe laser » et des concerts grandiloquents, qui a été mis en chansons depuis par Oldelaf et Monsieur D et qui tente maintenant de vendre dans les Fnacs un dock iPod à 800 euros, raconte sur son site que « le vinyle a été remplacé par le CD, de qualité largement inférieure ». Ce simple fait devrait suffire à apprécier à sa juste valeur le niveau des sectateurs du vinyle et de leurs arguments.

Ainsi « on » se rend compte qu’on a écouté de la merde pendant trente ans. On « réalise ». Il était temps. Les amateurs de vinyle, ceux qui entendent la différence, sont pourtant de bonne foi. Une oreille entrainée est une chose rare et faillible : le même morceau écouté plus fort semblera toujours meilleur même s’il ne l’est pas. Et la notion de restitution fidèle, sur laquelle toute la hifi est implicitement basée, a moins de sens pour des musiques électrifiées où la coloration artificielle et la distorsion sont souvent essentielles.

Il y a bien pire au demeurant, c’est la compression dynamique. Ce mal nécessaire, imposé par les caractéristiques physiques du support, consiste à niveler le « volume ». Sans elle, l'aiguille ne tient pas dans le sillon, ni le sillon dans le disque. La compression dynamique présente toutefois un avantage non négligeable à l’ère digitale et mobile, celui de garder audibles les passages calmes dans un environnement bruyant. Autoradio et iPods y gagnent.

Les inconvénients sont néanmoins très importants. Le son compressé est uniformément fort, donc très fatigant. Et, bien entendu, il est distordu. Les caractéristiques du CD, par contre, permettent de s’en affranchir : c’est une raison objective de la supériorité de ce medium sur le vinyle. Je note au passage que le genre musical le plus lié à la hifi, celui où la « fidélité » de la restitution sonore est la plus importante, la musique classique, est le seul à ne pas proposer de marketing vinyle.

L’invocation du « théorème » de Shannon pour étayer que le CD perd des sons que le disque conserverait ne vaut guère mieux. Ce « théorème », rappelons-le, n’est qu’une règle empirique qui aide à fixer la fréquence d’échantillonnage d’un signal analogique. Ceux qui déplorent les sons perdus sont les mêmes qui n’entendent plus le 20 kHz depuis longtemps en raison de leur âge, CD ou pas. Même en échantillonnant à 192 kHz, ça ne servirait à rien, sauf peut-être à leur chien, s’il est mélomane. Pour ma part, je n’entends plus le sifflement suraigu qui finit « A day in the life » depuis plusieurs années. Il est toutefois possible que des fréquences suraigües puissent être « perçues » physiquement (par les os ?) et donnent du relief à des signaux en 96 kHz, ce qui est la seule façon d’expliquer l’apport du SACD qui, lui, me semble audible.

Travaux pratiques

L’affaire me semblait réglée avec l’édition anniversaire de « In the court of the crimson king ». Une édition de geek : l’album en remix de 2009. L’album en remaster de 2004. L’album en 5.1 sur DVD audio. L’album en prises alternatives. L’album en live. L’album en vidéo (bon, OK, c’est juste une minute de Greg Lake). Et, le plus important, l’album sur vinyle, c'est-à-dire un transfert sur CD du premier pressage en 69. Parfois je trouve que les subtilités d’une réédition de phonogramme demandent plus d’efforts de compréhension que les concepts de base d’un réseau informatique.

Bon bref, la comparaison vinyl-CD ne laisse aucun doute sur la supériorité du médium digital. Et laisse voir qu’aujourd’hui encore, même un studio professionnel ne peut pas éliminer le bruit de fond et les crachements d’un 33 tours. Ecoutez le début de « Moonchild » où c’est patent.

Toutefois, pour être convaincu définitivement, il me fallait écouter un 33 tours neuf sur une platine décente. J’ai donc acheté une Project Debut III et rejoint le club des audiophiles heureux du 33 tours.

Ce fut gé-ni-al. Petite madeleine à la puissance 13. J’ai cru retomber en enfance tant les souvenirs me sont revenus en masse : souvenirs de tous les défauts oubliés du 33 tours. Qu’il fallait régler un contre-poids sur le bras de mon pickup. Qu’il fallait pendre une masselotte audit bras pour faire de l’ « anti-glissage ». Que les consignes de réglage de ces poids, qui auraient fait les délices d’un examinateur du bac, étaient totalement fantaisistes. Que les disques étaient à double face, pleins de poussière et d’électricité statique. Que ça crachotait comme jamais sur les passages calmes – même sur un disque neuf. Que la mise à la masse générait les clics d’électricité statique qu’elle était censée supprimer. Que les disques étaient régulièrement voilés et que, contrairement à la règle de Shannon, ça s’entendait. Que l’indication de temps écoulé ou de temps restant n’existait pas, non plus que l’avance rapide. Qu’un bras mal balancé faisait toujours entendre le canal gauche plus fort que le canal droit, ou l’inverse. Que certaines syllabes sifflantes envahissaient toute l’image sonore. Qu’il fallait acheter un préampli phono en plus de tout le reste. Et, petit détail, qu’on payait aujourd’hui près de 175 francs un disque qui en coutait 75 à l’époque.

Des avantages, aussi ? Oui, certes, comme la pomme dans le vitriol des tontons flingueurs : il y en a. Une pochette de douze pouces, c’est plus joli. Un changement de face toutes les 20 minutes, ça empêche de s’ennuyer. Le crachouillis des rayures, ça fait comme avant, vintage. On apprend vite à utiliser Audacity pour faire des copies de sauvegarde de ses vinyls (attention concept™).

Bref, aucune raison musicale dans tout ça. Des raisons fétichistes, par contre, il n'y avait que ça, largement partagées dans le milieu. Bien avant que l’on parle de « l’objet-disque », j’avais acheté mon premier Pink Floyd, mon premier Cure, mon premier Oldfield, mon premier U2, mon premier New Order et bien d’autres sur la seule foi de leur pochette. Je ne suis généralement pas tombé trop mal. Je comprends d’autant mieux ceux qui aiment le design aujourd’hui rétro des pochettes de jazz ou de chanson française des années 50 ou 60. Ce n’est pas pire que la collection de timbres.

Ta mère, elle rembobine les CD

Du moment que l’on ne prétend plus que le son est meilleur ou plus authentique, pourquoi pas le vinyle ? C’est un rien régressif, artistique, ça fait joli dans le salon, cela permet de jouir du storytelling sans entraves et si l’on aime les sons compressés et colorés d’une certaine manière, personne ne vous l’interdira. Et puis il y a le côté collectionneur. Devant les bacs de Monster Melodies l’autre jour, j'ai compris que j’avais oublié le remix ultra-confidentiel de « People are people » par Adrian Sherwood sur maxi 45 tours en vinyle coloré imitation tye-dye, jamais repris dans aucune des six coffrets de mini CD. Ca aussi, c’est übergeek mais pour certains, ça compte.

Outre tous ses défauts, le produit-vinyle est pollué par son positionnement marketing flou. Haut de gamme, c’est certain, il suffit de voir les prix. Mais est-ce un produit vintage ? ou un média qui a vocation à sortir de sa niche ? Doit-il jouer sur la nostalgie, rééditer les classiques avec le master de l’époque ? Ou doit-il être un medium de luxe, conscient de son caractère usable, et proposant en plus le CD un téléchargement de son phonogramme ? Est-ce que cela a un sens d’adjoindre à un 33 tours un disque de « bonus track » et de le transformer en un double album ? Les maisons de disques n’ont pas encore choisi.

Autre question plus gênante : le succès ou le déclin d’un artiste dépend-il du support ? Tout à fait au hasard, est-ce que Yes est mort quand il a été édité sur CD et qu’on n’a plus pu distinguer aucune des couvertures superbes de Roger Dean? Je n’insinue pas, je constate.

Pour ma part, la cible de marché étant l’amateur mûr et aisé, qui a tout racheté sur CD depuis belle lurette, il me semble naturel de se focaliser sur la copie d’ancien : pas de bonus track, packaging inchangé. Gamme : l’âge d’or du be-bop à belles pochettes ; la chanson française quand elle était bonne ; les classiques du Rock, de l’apparition du 33 tours jusqu’à sa mort. Pas Vampire Weekend, donc.

Pour la même raison de cœur de cible CSP+ nostalgique collectophile, on pourra tolérer des enregistrements anciens mais de publication récente (Dylan et sa collection de bootlegs). Et peut-être aussi les publications Lo-Fi confidentielles (la SYR de chez Sonic Youth). Le concept marketing d’ « analogique » va très bien avec.

La publication sur vinyle de Muse me laisse autrement plus perplexe, de même que les opus récents de Migraine Farmer ! Si on voulait vraiment être cohérent et vintage, on n’éditerait de cette dernière que le clip de « Tristana », et en VHS s'il vous plait.

L’amateur aisé aime les grosses cylindrées : n’oublions donc pas le luxe (le dernier Eno, le « live at Leeds » des Who, quelques Miles Davis) qui devra rester focalisé sur quelques très grands albums. Le jour où « Obscured by clouds » de Pink Floyd aura une édition anniversaire avec 3 Blu-Ray, un T-Shirt, des pogs et une clé USB d’improvisations de Rick Wright à l’orgue, il sera temps de lancer le revival de la cassette.

La cassette, vous savez, ce truc qui se rembobinait. Objectivement supérieur au CD elle aussi, puisque les CD sont scandaleusement privés du rembobinage, pourtant pratique. La cassette! Toute la chaleur et l'authenticité du pleurage et du scintillement! L'eldorado audiophile de l'oxyde de chrome! La preuve que c'est mieux : une cassette vierge a toujours couté plus cher qu'un CD vierge. Qu'est ce qu'on attend, bordel?

Avec humour, Cordialement
Jean louis
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Message » 19 Nov 2011 11:04

ben the only1 a écrit:Il y a quelques pages de cela, jpb france se fait démonter un post par Haskil qui reprend chacune de ses phrases d'un ton affirmatif et quasi-autoritaire du style "il ne peut y avoir que ma vérité..." l

A vous dégouter de faire partager vos connaissances puisque certains décident de ce qui doit-être vrai ou faux dans les informations véhiculés (quitte a etre contredit quelques post plus loin d'ailleurs...)

Je ne cherche rien à prouver, ni a créer de désaccords mais un peu d'humilité dans les propos ou la façon de les présenter, ça fera du bien dés fois. :wink:


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Message » 19 Nov 2011 11:04

ben the only1 a écrit:Il y a quelques pages de cela, jpb france se fait démonter un post par Haskil qui reprend chacune de ses phrases d'un ton affirmatif et quasi-autoritaire du style "il ne peut y avoir que ma vérité..." l

A vous dégouter de faire partager vos connaissances puisque certains décident de ce qui doit-être vrai ou faux dans les informations véhiculés (quitte a etre contredit quelques post plus loin d'ailleurs...)

Je ne cherche rien à prouver, ni a créer de désaccords mais un peu d'humilité dans les propos ou la façon de les présenter, ça fera du bien dés fois. :wink:


Lacunaire pourquoi ? Mais parce que ça doit faire la 5e ou 6e fois que j'ai le même échange avec JBFrance... Et que les faits n'ont guère besoin d'être développés.

Et toi, que fais-tu ? Tu te sens humble peut-être ? Tu apportes le début du commencement d'une information ou d'une idée constructive ? Tu cherches à débattre ? Non tu commentes les propos des autres et même tu te permets de juger leur façon de répondre non sur le fond mais sur la forme.

Tu fais un joli petit numéro de trollito... :lol:
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Message » 19 Nov 2011 11:06

FDRT a Ă©crit:
Igor Kirkwood a écrit:Il est inutile de tenter de trouver artificiellement des désacords avec haskil .Certains micros B&K omni ont étés utilisés en prise de son, mais c'est très minoritaire (et avec un mauvais rapport signal sur bruit)......donc nuance et non désacord.

Merci


Laisse tomber, Igor !

Ils n'ont plus que cela pour eux: le sophisme et la mauvaise foi ! :roll:


Usant pour cela de la paraphrase des propos des autres : vieille rhétorique des forums usée jusqu'à la corde. :lol:
haskil
 
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Message » 19 Nov 2011 11:07

J'ai racheté ma collection en CD. Tous ces vieux disques se trouvent à pas cher, dans les collections économiques des éditeurs et souvent en plus en promo chez les disquaires ou GS. Tous sont de meilleurs qualité en CD sauf 1 que je regrette en vynil: Armstrong - The Good Book. Je n'étais tellement habitué à l'écouter en 33t que le disque tournait en boucle et que je me suis jamais habitué à l'oreille à une qualité CD., bien que le transfert en 24/96 était excellent pour un enregistrement de cette époque. Il manque quand même les craquements, les saturations "douces", les colorations, ... bref, tout ce que j'entendais à l'époque. C'est ça quand on dit qu'il manque quelque chose au CD !


Qu'est-ce que j'ai du mal Ă  y croire a cela! Il faut vraiment s'ĂŞtre convaincu pour tenir ces propos.

Tiens je t'en cite un autre qui n'est pas convaincant en CD par rapport au vinyle "Count basie and his orchestra - on my way shootin again" que j'Ă©coute en ce moment mĂŞme en CD pour des raisons pratiques!
Le CD propose une scéne coinçé entre les deux enceintes, (un comble pour un big-band) des trompettes qui coinçent, une section rythmique sans ampleur (forcément trés bof pour poser la scéne) comparativement au vinyle.
Mais bien sur, c'est une vue de l'esprit, mon lecteur CD qui est pourrie, ma version CD qui l'est tout autant... :roll:

Et étant fan de jazz, je peux en donner un paquet d'autres de comme ça.

A
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Message » 19 Nov 2011 11:09

syber a Ă©crit:
ben the only1 a écrit:Il y a quelques pages de cela, jpb france se fait démonter un post par Haskil qui reprend chacune de ses phrases d'un ton affirmatif et quasi-autoritaire du style "il ne peut y avoir que ma vérité..." l

A vous dégouter de faire partager vos connaissances puisque certains décident de ce qui doit-être vrai ou faux dans les informations véhiculés (quitte a etre contredit quelques post plus loin d'ailleurs...)

Je ne cherche rien à prouver, ni a créer de désaccords mais un peu d'humilité dans les propos ou la façon de les présenter, ça fera du bien dés fois. :wink:


Signé, Ben the only 1 :D


Elle est belle celle-ci, c'est une vieille histoire! J'étais jeune et fou à cette époque mais je l'ai gardé en souvenir. De l'eau a couler sous les ponts. :wink:
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Message » 19 Nov 2011 11:12

Et chacun va apporter ses listes de contre-exemples....

Tu confonds toujours et encore le support et ce que l'on en fait...

Ton CD de Count Basie a peut-être tout simplement été compressé dynamiquement lors du mastering...

De nombreux compresseurs-limiteurs ont deux effets : tasser la dynamique (ils sont fait pour ça) et collatéralement réduire l'espace stéréophonique... raison pour laquelle, les ingénieurs du son malins utilisent des petites boites magiques qui compensent le deuxième effet en élargissant la scène sonore...

Comme je l'ai vu faire pas plus tard qu'avant hier soir quand je suis passé par la régie...

Mais tu n'as qu'à copier ton LP en numérique et l'écouter : la copie numérisée sonnera comme l'originel LP...

Et si l'on reportait sur LP le mastering de la version CD de ce Count Basie... elle sonnerait comme le CD... en un peu moins bien :mdr:
haskil
 
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Message » 19 Nov 2011 11:16

haskil a Ă©crit:
ben the only1 a écrit:Il y a quelques pages de cela, jpb france se fait démonter un post par Haskil qui reprend chacune de ses phrases d'un ton affirmatif et quasi-autoritaire du style "il ne peut y avoir que ma vérité..." l

A vous dégouter de faire partager vos connaissances puisque certains décident de ce qui doit-être vrai ou faux dans les informations véhiculés (quitte a etre contredit quelques post plus loin d'ailleurs...)

Je ne cherche rien à prouver, ni a créer de désaccords mais un peu d'humilité dans les propos ou la façon de les présenter, ça fera du bien dés fois. :wink:


Lacunaire pourquoi ? Mais parce que ça doit faire la 5e ou 6e fois que j'ai le même échange avec JBFrance... Et que les faits n'ont guère besoin d'être développés.

Et toi, que fais-tu ? Tu te sens humble peut-être ? Tu apportes le début du commencement d'une information ou d'une idée constructive ? Tu cherches à débattre ? Non tu commentes les propos des autres et même tu te permets de juger leur façon de répondre non sur le fond mais sur la forme.

Tu fais un joli petit numéro de trollito... :lol:


Oui je l'ai eu fait mais des gens comme toi ou d'autres viennent et te dise "tu racontes n'importe quoi et c'est comme ça!"

Aprés mon trolito, je fais mon caliméro...

Mais tu as raison, je vous laisse, ça sert a rien de discuter de façon unilatéral surtout que sur le fond, je suis assez souvent d'accord, la supériorité technique du numérique étant incontestable, je rapportais juste le fait que je trouve que c'était rarement le résultat a l'écoute tout au moins, sur mes styles de prédilection.

Allez, a bientĂ´t sur un autre thread.
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Message » 19 Nov 2011 11:18

haskil a Ă©crit:Et chacun va apporter ses listes de contre-exemples....

Tu confonds toujours et encore le support et ce que l'on en fait...
Ton CD de Count Basie a peut-être tout simplement été compressé dynamiquement lors du mastering...

De nombreux compresseurs-limiteurs ont deux effets : tasser la dynamique (ils sont fait pour ça) et collatéralement réduire l'espace stéréophonique... raison pour laquelle, les ingénieurs du son malins utilisent des petites boites magiques qui compensent le deuxième effet en élargissant la scène sonore...

Comme je l'ai vu faire pas plus tard qu'avant hier soir quand je suis passé par la régie...

Mais tu n'as qu'à copier ton LP en numérique et l'écouter : la copie numérisée sonnera comme l'originel LP...

Et si l'on reportait sur LP le mastering de la version CD de ce Count Basie... elle sonnerait comme le CD... en un peu moins bien :mdr:


Non la tu vois, tu confonds avec une autre de tes victimes. ça j'en suis convaincu et suffit de relire le fil, je l'ai dit et répété plusieurs fois.
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Message » 19 Nov 2011 11:19

Belle Ă©chappatoire salvatrice :lol:

Car quand tu compares ton LP et le CD de Count Basie : tu ne sais pas ce que tu compares.

Tu ignores si la bande utilisée pour les deux est la même.

Et quand quelqu'un essaie de t'expliquer quelque chose tu fais toujours une pirouette... et après tu reproches que certaines réponses à certains posts soient lapidaires quand il s'agit de corriger des faits ? Tu es un peu gonflé !

Là, tu vois, je me suis évertué à t'expliquer pourquoi le son du Count Basie a des chances de rester prisonnier entre les enceintes et te donnes des pistes, mais non, tu ne veux même pas envisager ces réponses...

As-tu regardé si oui ou non le Count Basie version CD a été compressé dynamiquement ?

Donc je te le redis : tu confonds le support avec ce que l'on en fait. Désolé mais c'est ce que tes propos montrent quand bien même tu veux t'en défendre.

Copie ton LP en numérique et écoute : la copie numérisée sonnera comme l'originel LP... et différemment de la réédition commerciale sur CD.
haskil
 
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