Malheureusement, ça sera au mieux janvier ou février 2012...
Aller j'entame la 3ème page.
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Il y a juste les 3/4 scenes ULTRA violentes qui m'ont dérangé et que je n'ai pu regarder,
Emmanuel Piat a écrit:Il y a juste les 3/4 scenes ULTRA violentes qui m'ont dérangé et que je n'ai pu regarder,
Il y avait bcp de trentenaires dans la salle ou j'étais. Beaucoup ont ricané sur ces scènes. Ça m'a sidéré. Néanmoins j'ai trouvé celle de l'ascenseur dont on n'a pas droit de parler très excessive et sans réelle justification
360modena22 a écrit:Emmanuel Piat a écrit:Il y a juste les 3/4 scenes ULTRA violentes qui m'ont dérangé et que je n'ai pu regarder,
Il y avait bcp de trentenaires dans la salle ou j'étais. Beaucoup ont ricané sur ces scènes. Ça m'a sidéré. Néanmoins j'ai trouvé celle de l'ascenseur dont on n'a pas droit de parler très excessive et sans réelle justification
Pareil chez nous, durant les scenes de violence, les gens rigolaient, ça m'a rendu FURIEUX !
Non pas parce que moi je n'ai pas regardé, mais simplement parce que ça montre bien que les gens n'étaient pas en immersion dans ce film et qu'ils regardaient ça comme "Transporteur"![]()
Et accessoirement ça prouve bien à quel point la violence aussi brute soit elle est totallement banalisée, et ça c'est inquiétant même si c'est du "cinéma" !
Au contraire je trouve que celle de l’ascenseur se justifie pleinement et c'est d'ailleurs la moins violente "visuellement", mais la plus "belle" de toute! il explique à la femme un peu avant qu'il veut vivre avec elle et la protéger et de ce fait lui en fait ici la démonstration pour la 1ere fois, enfin c'est comme ça que je l'ai vécu.
Et le plan final où la tension de Ryan est retranscrite uniquement par le mouvement de sa veste filmé de dos qui illustre son essoufflement![]()
Au contraire, c'est pour moi celle qui se justifie le mieux parmi les 3/4
tenia54 a écrit:Salle à moitié remplie, spectateurs très variés, pas de remarques désobligeantes du genre "bon, ça bouge quand, là ?", juste quelques rires, mais je reviendrai dessus.
Pas la claque attendue, ni celle de cette année du coup (c'était en mai, ça). C'est beau, mais creux. C'est sympa mais clinquant. C'est un peu le film noir bling bling, qui aurait pu être réalisé par Zack Snyder (avec en guest une course poursuite par Michael Bay), avec un fétichisme fleurant bon le Scorpio (sic) Rising de Kenneth Anger.
Syndrome Tron : le contenant est bien mieux que le contenu. On me dira, c'est la marque de fabrique de Refn (Pusher à part). Valhalla Rising, Bronson, c'est le culte de l'image sans forcément empêcher les persos d'exister.
C'est encore le cas ici : on s'attachera, malgré la mise en scène frimeuse, malgré le scénario linéaire anémique et bien peu original, aux persos, notamment à Cranston qui m'a rappelé le Kiss Me Deadly de Aldrich, chez qui les garagistes n'avaient pas non plus beaucoup de chance.
Mais, il ne faut pas se leurrer : Drive n'est pas le film de Ryan Gosling. C'est le film de Refn, où la recherche du cadre symétrique fige les acteurs dans la composition et les empêche de jouer, en opposition à simplement poser.
Syndrome Silent Hill : c'est beau, mais dès que les acteurs ouvrent la bouche, on sort du film. Dès que ça sort de son statut de véhicules de l'action, c'est fini. Il n'y a qu'à voir la tronche d'angelot ahuri de Gosling après le passage dans l'ascenseur ou après le déferlement au shotgun pour comprendre qu'il n'est pas franchement la révélation du film. Si les gens ont ri aussi à ma séance, c'est, à mon avis, plus à cause de sa tronche béate qu'autre chose (Gosling pouvant, d'ailleurs, se balader dans tout L.A. dans sa veste complètement tâchée de sang sans que ça ne surprenne un passant). Rapidement, on comprend que, s'il brille (tant qu'il n'a qu'à paraître, et non à jouer), c'est avant car sublimé par une mise en scène qui sublimerait n'importe quel acteur.
Au milieu de tout cela, on a une Carey Mulligan en mode princesse en détresse, tout en regards de biche, un Perlman qui ne fait pas grand chose, Brooks, sosie de Gérard Lenorman, qui brille dans son costume de mafieux du dimanche, et Cranston, très attachant.
Mais c'est beau. Et la BO claque. Syndrome Tron donc.
Et ce n'est pas la violence sèche et brutale (et surtout inutile et grand guignolesque) de la dernière 1/2 heure qui changera grand chose à cette excursion linéaire et abstraite de Refn dans les terres du polar urbain nocturne que Mann, Friedkin et consorts ont déjà revisité tant de fois.
6.5/10
Il n'y a qu'à voir la tronche d'angelot ahuri de Gosling après le passage dans l'ascenseur ou après le déferlement au shotgun pour comprendre qu'il n'est pas franchement la révélation du film.
2-Il y a vraiment du jeu, et du bon, d'ailleurs plus pour Mulligan et Gosling que pour Cranston.
3-La mise en scène ne les fige pas, pour moi, il les magnifie et en appuyant sur la singularité du regard de Refn. Et si la matière qui est traitée n'intéresse pas, c'est un autre problème.
lag@uffre a écrit:p.s: le coup du T-shirt ensanglanté. Tu penses vraiment que c'est juste une incohérence de scénario?
Nikolai a écrit:La scène de l'ascenseur est sublime pour beaucoup de raisons, parce que c'est dans cette scène que le masque de Gosling tombe littéralement par rapport au regard de Mulligan, alors qu'elle le voyait limite comme un prince charmant (le film emprunte beaucoup au conte de fée notamment le passage féérique un peu cucu lors de la virée en voiture, volontairement un peu niais et paradisiaque). Elle se rend compte qu'au fond c'est totalement un psychopathe (plus que les autres), ses rêves se brisent en 2 plans (avec son sourire un peu tragique), alors qu'une minute avant elle était amoureuse. Le contraste entre le baiser et le regard final est incroyable, c'est vraiment ce qui fait la force de la scène.
Nikolai a écrit:Puis comparer ça à tron ou à Silent hill, c'est quand même tragique. Refn a une vision de cinéaste, ça se voit à chaque plan, même si c'est hyper léché, les plans parlent beaucoup à la différence des films suscités.
Rien que le fait déjà que Gosling est prêt à tout pour aider le mari de Mulligan, alors que la scène d'avant on les voyait limite en couple, c'est pas forcément si fréquent à voir (aucune scène de sexe aussi, à part le sublime plan érotique où mulligan pose ses mains sur le levier de vitesse de Gosling).
La scène de l'ascenseur est sublime pour beaucoup de raisons, parce que c'est dans cette scène que le masque de Gosling tombe littéralement par rapport au regard de Mulligan, alors qu'elle le voyait limite comme un prince charmant (le film emprunte beaucoup au conte de fée notamment le passage féérique un peu cucu lors de la virée en voiture, volontairement un peu niais et paradisiaque). Elle se rend compte qu'au fond c'est totalement un psychopathe (plus que les autres), ses rêves se brisent en 2 plans (avec son sourire un peu tragique), alors qu'une minute avant elle était amoureuse. Le contraste entre le baiser et le regard final est incroyable, c'est vraiment ce qui fait la force de la scène.
C'est juste complètement aberrant au point de sauter aux yeux, même si chercher du réalisme dans un mythe me parait exagéré.
Je veux dire, le mec se pointe quand même un peu partout, et personne s'inquiète que sa veste soit à moitié couverte de sang.
Pour la tronche un peu béat dans l'ascenseur, moi je trouve ça excellent parce que même lui ne comprend pas pourquoi il a fait ça "there's something inside you, its hard to explain" dit la musique de Kavinsky, sa violence qui la en lui il a du mal à se l'expliquer, donc quand elle explose, il est presque autant choqué que Mulligan, il ne cherche que des excuses dans son regard un peu ahuri. Moi je trouve ça assez beau, surtout qu'on décèle derrière littéralement son côté psychopathe dérangé.
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