Bonjour,
LBTRMA a écrit:Oui je l'avais compris
D'ailleurs ce serait sympa si quelqu'un......Denis, Baschi, Ohl ou JPL pouvait nous dire comment definir la frequence a adopter pour calculer le diffusseur.
Puisque personne ne s'y colle je tente une explication...
en gros, la diffusion d'une fréquence donnée se produit sur les obstacles (solides) dont les dimensions sont de l'ordre de la demi longueur d'onde. Si l'obstacle est beaucoup plus grand il y aura réflexion, si il est beaucoup plus petit l'onde passe à travers.
Si les dimensions des éléments du diffuseur sont suffisantes pour agir à partir d'une certaine fréquence, on comprend donc bien que pour les fréquences beaucoup plus élevées (donc de longueurs d'onde beaucoup plus petites) on n'aura pas vraiment de diffusion mais des réflexions séparées sur chaque élément de surface du diffuseur.
D'où une efficacité maximale indiquée dans une
plage de fréquences.
Idéalement on voudrait diffuser à partir des basses fréquences pour casser les modes propres, jusqu'aux hautes fréquences pour éviter les détériorations de timbres. Il faudrait donc une structure de grande taille avec des sous-structures plus petites imbriquées (genre fractale...).
Avec un diffuseur de taille "moyenne" on traite le médium /aigu, c'est déjà pas si mal.
Amha il est inutile de trop se prendre la tête sur les dimensions précises, vu qu'elles sont calculées en fonction de modèles théoriques je crois assez éloignés des conditions d'utilisation pratiques en hi-fi. Mais ça fait sérieux sur les notices.
Pour l'aspect mesure acoustique, on peut voir l'effet d'un diffuseur sur les trous dans la courbe de réponse dus aux annulations par les réflexions primaires, qui devraient s'atténuer voir disparaitre si la diffusion est efficace.