Kill the Irishman
Réalisé par Jonathan Hensleigh
Avec Ray Stevenson, Christopher Walken, Val Kilmer...
Biopic adaptée du livre de Rick Porrello qui retraçait le parcours compliqué d’une figure du crime organisé des années 70, Kill the Irishman n’inspirait guère confiance du fait qu’il ait été privé de sortie ciné pour finalement venir s’ajouter à la longue liste de direct-to-dvd. A tort. Dans les années soixante-dix, Danny Greene (Ray Stevenson), un gangster irlandais de Cleveland, règne sur la ville. En guerre permanente avec la mafia, il tentera à multiples reprises de s’éloigner du milieu, mais par malchance il y sera toujours ramené. Né malgré tout sous une bonne étoile, il réchappera toujours des attaques menées contre lui, lui valant une réputation d’homme invincible...
Incroyable que ce film n'ait pas trouvé de distributeur quand on voit le champ de navets qui s'élargit d'an en an ! Voici un film qui vous prend par la main au début pour ne plus vous lâcher jusques à la fin. On oublie sa montre tant c'est passionnant-incroyable ! De plus, les acteurs sont tous impeccables chacun dans leur rôle. Titus Pullo en tête qui montre qu'il sait jouer autre part que dans Rome ! Quelle armoire ! Quel bon film ! Le style est nerveux mais fluide; l'histoire est facilement compréhensible et on comprend bien tout. Plaira-t-il à takeshi29 ? Le doute me ronge...
P.S. : Val Kilmer ressemble de plus en plus à une poupée gonflable ! Cortisone ou scotch ?
17/20
|
Modérateurs: Modération Forum Oeuvres & Multimédia, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: djack61, duf666, foxneil, menthalo, Pyjam et 45 invités
Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...
AKA Bulletproof Gangster, AKA Irish gangster
- tupeutla
- Messages: 5379
- Inscription Forum: 02 Oct 2000 2:00
- Localisation: Meudon
sopor a écrit:Angelina elle est très bien dans l’Echange de Eastwood (excellent film d’ailleurs)
.
pas fan de l'echange non plus, trop de grosse ficelles.
- jujulolo
- Messages: 24128
- Inscription Forum: 22 Juil 2002 12:06
- Localisation: Nice
Pourquoi pas (pas mon avis) mais n’empêche qu’elle est excellente dedans
- sopor
- Messages: 12952
- Inscription Forum: 25 Déc 2002 21:38
- Localisation: Paris
jujulolo a écrit:sopor a écrit:Angelina elle est très bien dans l’Echange de Eastwood (excellent film d’ailleurs)
.
pas fan de l'echange non plus, trop de grosse ficelles.
Pareil, perso je suis à 1000 lieux de m'émerveiller devant sa prestation dans ce film même si cela lui a valu une nomination aux Oscars. Je ne trouve aucune profondeur dans ses expressions.. revoyez une Binoche dans Bleu, cela donnera une idée d'un réel talent de composition sur un rôle de ce type (bon d'accord, l'histoire n'est pas la même)...
- MastaBYD86
- Messages: 3561
- Inscription Forum: 27 Aoû 2006 1:37
- Localisation: Pictave
oh là là les preneurs de choux !
Salt, c'est un film d'action. De l'action il y en a et mon cerveau a été quasi totalement nettoyé pendant l'heure et demie que dure ce film. L'objectif de ce projet cinématographique est atteint pour ma part.
Salt, c'est un film d'action. De l'action il y en a et mon cerveau a été quasi totalement nettoyé pendant l'heure et demie que dure ce film. L'objectif de ce projet cinématographique est atteint pour ma part.
- Salvor Hardin
- Messages: 23714
- Inscription Forum: 27 Oct 2004 11:21
- Localisation: A droite en sortant du frigo...
Bon en même temps, j'aime bien quelques films en mode "vidage de cerveau", hémoglobine, action et tutti quanti... je faisais juste une parenthése sur la surrévaluée (selon mon goût) prestation d'Angelina dans l'Echange... je n'ai pas vu Salt, mais n'ai par exemple pas détesté Mr and Mrs Smith ou 60s chrono..
- MastaBYD86
- Messages: 3561
- Inscription Forum: 27 Aoû 2006 1:37
- Localisation: Pictave
Pourtant dans 60s chrono, il ne se passe pas grand chose, à part la course poursuite finale.
La configuration dans mon profil
Full HD, 3D, 4K, HDR... : OK --- Fluidité : pas OK ! C'est pour quand à la fin ???
-
Fafa - Administrateur Suppléant de l'Association - Secrétaire Adjoint & Superviseur Forum Univers TV
- Messages: 79683
- Inscription Forum: 14 Aoû 2003 9:50
- Localisation: 77 et Ô Touuuulouuuse
Le Complexe du castor
Résumé : La vie de Walter n’est plus ce qu’elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s’éloigne de sa famille et de ses proches. Sa femme finit par le chasser de la maison pour le bien de leurs enfants. Touchant le fond, il s’accroche malgré lui à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Par jeu ou par désespoir, il utilise cette marionnette pour extérioriser toutes les choses qu’il n’ose pas dire à sa famille et ses collègues. La marionnette devient alors comme une nouvelle personnalité, un nouveau Walter, plus positif et sûr de lui. Rapidement il reprend le contrôle de sa vie mais découvre peu à peu qu’il ne peut plus vivre sans son castor. Parviendra-t-il à se débarrasser de lui ?
Réalisé par Jodie Foster
Avec Mel Gibson, Jodie Foster, Anton Yelchin...
Titre original : The Beaver
Origine : USA
Genre : Drame
Durée : 90'
Date de sortie cinéma : 25 mai 2011
Année de production : 2011
[youtube]sk8Q-tDC0rY[/youtube]
Jodie Foster semble une personne profondément bonne et son cinéma s'en ressent. Pour sa troisième réalisation, elle donne à cette histoire un peu ridicule un supplément d'humanité qui permet au film de tenir debout. De prime abord simpliste, ce cinéma en marge finit par absorber, et comment ne pas être troublé par Mel Gibson, moins en tant qu'acteur mais en tant qu'homme, qui semble avoir trouvé en Jodie Foster plus une psychanalyste qu'une réalisatrice. Loin d'être du grand cinéma, la filmographie de Foster réalisatrice a une grande qualité : celle de rester à hauteur d'homme.
Note : 6/10
Note : 6/10
Note : 6/10
- takeshi29
- Messages: 2510
- Inscription Forum: 11 Juin 2009 2:50
- Localisation: Bout du monde (si si c'est vrai !!)
Un conte de Noël
Réalisateur : Arnaud Desplechin
Acteurs : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Mathieu Amalric, Anne Consigny, Melvil Poupaud, Emmanuelle Devos, Chiara Mastroianni, Laurent Capelluto, Hippolyte Girardot
Résumé : Junon apprend qu’elle est atteinte d’une leucémie qu’aucune chimiothérapie ne pourrait guérir. Il lui faut maintenant trouver un donneur de moelle potentiel parmi les membres de sa famille. Enfants et petits-enfants se mettent chacun à effectuer les tests. Noël approche. Toute la famille se réunit pour trois jours dans la grande maison parentale à Roubaix.
[youtube]WFnrKl8FQHI[/youtube]
Noël. Aaah, Noël. Un beau sapin. Une maison bourgeoise confortable. Une famille réunie autour de la mère malade. On s'apprête à sortir les Kleenex, en toute logique.
Et bien non.
Parce qu'on n'est pas chez Disney. Mais chez Arnaud Desplechin.
Chacun a amené ses blessures et ses rancoeurs et s'en donne à coeur joie pour balancer des horreurs à ses proches et ce, en toute apparente légèreté.
Junon (Catherine Deneuve) confirmant à l'un de ses enfants qu'elle ne l'aime effectivement pas, sur le même ton qu'on emploierait pour dire "Je n'aime pas le salami", c'est assez brutal à entendre.
"Un Conte de Noël" est truffé de répliques cinglantes, absurdes, cruelles, grinçantes.
Ces relations familiales, imprégnées de non-dits, naviguent entre provocation et tendresse.
Parce que c'est ce sentiment qui émerge progressivement, au fil de l'histoire. Une tendresse pudique qui ne peut s'exprimer sans cynisme. (Duo fabuleux Deneuve-Amalric en mère-fils)
Il n'existe à mon sens de plus film plus intelligent et plus réussi sur la violence des relations familiales que ce Conte de Noël.
Il y a tant et tant à dire sur ce film riche, complexe, fouillé, à la réalisation si fine, interprété de manière si touchante.
Un film qui marque, en profondeur.
Réalisateur : Arnaud Desplechin
Acteurs : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Mathieu Amalric, Anne Consigny, Melvil Poupaud, Emmanuelle Devos, Chiara Mastroianni, Laurent Capelluto, Hippolyte Girardot
Résumé : Junon apprend qu’elle est atteinte d’une leucémie qu’aucune chimiothérapie ne pourrait guérir. Il lui faut maintenant trouver un donneur de moelle potentiel parmi les membres de sa famille. Enfants et petits-enfants se mettent chacun à effectuer les tests. Noël approche. Toute la famille se réunit pour trois jours dans la grande maison parentale à Roubaix.
[youtube]WFnrKl8FQHI[/youtube]
Noël. Aaah, Noël. Un beau sapin. Une maison bourgeoise confortable. Une famille réunie autour de la mère malade. On s'apprête à sortir les Kleenex, en toute logique.
Et bien non.
Parce qu'on n'est pas chez Disney. Mais chez Arnaud Desplechin.
Chacun a amené ses blessures et ses rancoeurs et s'en donne à coeur joie pour balancer des horreurs à ses proches et ce, en toute apparente légèreté.
Junon (Catherine Deneuve) confirmant à l'un de ses enfants qu'elle ne l'aime effectivement pas, sur le même ton qu'on emploierait pour dire "Je n'aime pas le salami", c'est assez brutal à entendre.
"Un Conte de Noël" est truffé de répliques cinglantes, absurdes, cruelles, grinçantes.
Ces relations familiales, imprégnées de non-dits, naviguent entre provocation et tendresse.
Parce que c'est ce sentiment qui émerge progressivement, au fil de l'histoire. Une tendresse pudique qui ne peut s'exprimer sans cynisme. (Duo fabuleux Deneuve-Amalric en mère-fils)
Il n'existe à mon sens de plus film plus intelligent et plus réussi sur la violence des relations familiales que ce Conte de Noël.
Il y a tant et tant à dire sur ce film riche, complexe, fouillé, à la réalisation si fine, interprété de manière si touchante.
Un film qui marque, en profondeur.
Dernière édition par Fabi le 10 Sep 2011 0:02, édité 1 fois.
- Fabi
- Membre d'Honneur - Contributeur
- Messages: 4232
- Inscription Forum: 21 Nov 2010 23:39
- Localisation: Sinsin
Endhiran - Robot, the movie. De S. Shankar, Inde 2010
[youtube]4NK77tYAt34[/youtube]
Le professeur Vaseegaran travaille depuis dix ans sur l’œuvre de sa vie : la création d’un androïde intelligent. Nous sommes à la 10ème année (ouf !) et il y arrive. Cet androïde, à son image, parle à peu près toutes les langues du monde, absorbe toute connaissance en scannant n’importe quel livre qu’il prend en main, est un maître de danse autant qu’un maître en arts martiaux. Son créateur voudrait bien en faire un soldat d’élite, mais pour cela il faudrait qu’il puisse aussi… avoir des sentiments (sic !) Mais voilà, avec des sentiments, bein on tombe amoureux de la femme du patron !
Je ne saurais pas dire si ce film est bien ou pas. C’est un genre, le film indien, un pur divertissement délirant agrémenté de danses et de chansons type clips vidéo furieusement kitchs. Regardez la bande annonce qui ne spolie rien parce qu’il n’y a de toute façon pas vraiment d’histoire et imaginez là sur 2h59, c’est le film.
[youtube]4NK77tYAt34[/youtube]
Le professeur Vaseegaran travaille depuis dix ans sur l’œuvre de sa vie : la création d’un androïde intelligent. Nous sommes à la 10ème année (ouf !) et il y arrive. Cet androïde, à son image, parle à peu près toutes les langues du monde, absorbe toute connaissance en scannant n’importe quel livre qu’il prend en main, est un maître de danse autant qu’un maître en arts martiaux. Son créateur voudrait bien en faire un soldat d’élite, mais pour cela il faudrait qu’il puisse aussi… avoir des sentiments (sic !) Mais voilà, avec des sentiments, bein on tombe amoureux de la femme du patron !
Je ne saurais pas dire si ce film est bien ou pas. C’est un genre, le film indien, un pur divertissement délirant agrémenté de danses et de chansons type clips vidéo furieusement kitchs. Regardez la bande annonce qui ne spolie rien parce qu’il n’y a de toute façon pas vraiment d’histoire et imaginez là sur 2h59, c’est le film.
Dernière édition par SONTRACTEUR le 10 Sep 2011 10:50, édité 1 fois.
La configuration dans mon profil
We do not claim to have achieved perfection, but we have a system, and it works [Klaatu]
-
SONTRACTEUR - Membre HCFR Contributeur
- Messages: 1997
- Inscription Forum: 13 Mai 2003 17:03
- Localisation: Paris
Revenge : A love story. De Ching-Po Wong, Hong Kong 2010
Un tueur s’attaque à des femmes enceintes qu’il éventre en retirant le fœtus. L’inspecteur en charge de l’enquête découvre que les deux victimes sont les femmes de deux de ses coéquipiers, eux-mêmes disparus ou tués.
« Revenge » est à la fois étonnant, fascinant, de par son ambiance lugubre et pesante, par une bonne et belle utilisation des ralentis, des grands angulaires, et l’usage très juste d’une musique d’ambiance constamment dans infra-grave, mais aussi frustrant par des enchainements pas toujours compréhensibles et qui font perdre un peu de cohérence. Dommage parce que sans cette petite frustration ce film aurait pu être une vraie claque. Un film à voir de toute façon.
Un tueur s’attaque à des femmes enceintes qu’il éventre en retirant le fœtus. L’inspecteur en charge de l’enquête découvre que les deux victimes sont les femmes de deux de ses coéquipiers, eux-mêmes disparus ou tués.
« Revenge » est à la fois étonnant, fascinant, de par son ambiance lugubre et pesante, par une bonne et belle utilisation des ralentis, des grands angulaires, et l’usage très juste d’une musique d’ambiance constamment dans infra-grave, mais aussi frustrant par des enchainements pas toujours compréhensibles et qui font perdre un peu de cohérence. Dommage parce que sans cette petite frustration ce film aurait pu être une vraie claque. Un film à voir de toute façon.
La configuration dans mon profil
We do not claim to have achieved perfection, but we have a system, and it works [Klaatu]
-
SONTRACTEUR - Membre HCFR Contributeur
- Messages: 1997
- Inscription Forum: 13 Mai 2003 17:03
- Localisation: Paris
Un Conte de Noël
Je partage cette très belle critique à 300%. Ce film est en effet monumental, au sens premier du terme. En 2h30, en scrutant une famille et ses turpitudes, il dit tout de la vie, des hommes. Desplechin utilise sa caméra telle un scalpel, pour chatouiller, gratter ou trancher dans le vif. Son cinéma fait mal car il questionne chacun d'entre nous, sans jamais caresser dans le sens du poil.
Dans la continuité du déjà immense "Rois et reine", il confirme qu'il est probablement le plus grand directeur d'acteurs du cinéma français actuel. Penser à ce couple improbable Catherine Deneuve - Jean-Paul Roussillon est déjà une idée magnifique, mais le rendre aussi beau à l'écran par la simple magie de sa caméra en est une autre.
Le film de famille est un classique du cinéma, et il est presque miraculeux de parvenir à renouveler le genre, à donner au spectateur l'impression de n'avoir jamais vu cela, par un mélange subtil d'âpreté et de drôlerie. Desplechin est à la fois un enchanteur et un terrible apprenti-sorcier, et a selon moi signé en l'espace de 10 ans 3 films véritablement sublimes. La totalité de sa filmographie est d'ailleurs impressionnante, ne serait-ce que par l'inconfort auquel il semble s'astreindre et qui permet probablement à son cinéma de se renouveler en permanence.
Note : 10/10
Note : 9/10
Note : 9/10
NB : C'est malin Fabi. Ta critique est tellement belle qu'elle m'a donné très très envie de revoir au plus vite "Un Conte de Noël". Je vais devoir trouver 2h30 pour me plonger dans l'édition Criterion du BD.
Dans la continuité du déjà immense "Rois et reine", il confirme qu'il est probablement le plus grand directeur d'acteurs du cinéma français actuel. Penser à ce couple improbable Catherine Deneuve - Jean-Paul Roussillon est déjà une idée magnifique, mais le rendre aussi beau à l'écran par la simple magie de sa caméra en est une autre.
Le film de famille est un classique du cinéma, et il est presque miraculeux de parvenir à renouveler le genre, à donner au spectateur l'impression de n'avoir jamais vu cela, par un mélange subtil d'âpreté et de drôlerie. Desplechin est à la fois un enchanteur et un terrible apprenti-sorcier, et a selon moi signé en l'espace de 10 ans 3 films véritablement sublimes. La totalité de sa filmographie est d'ailleurs impressionnante, ne serait-ce que par l'inconfort auquel il semble s'astreindre et qui permet probablement à son cinéma de se renouveler en permanence.
Note : 10/10
Note : 9/10
Note : 9/10
NB : C'est malin Fabi. Ta critique est tellement belle qu'elle m'a donné très très envie de revoir au plus vite "Un Conte de Noël". Je vais devoir trouver 2h30 pour me plonger dans l'édition Criterion du BD.
- takeshi29
- Messages: 2510
- Inscription Forum: 11 Juin 2009 2:50
- Localisation: Bout du monde (si si c'est vrai !!)
Revenge : A love story
SONTRACTEUR a écrit:Revenge : A love story. De Ching-Po Wong, Hong Kong 2010
Un tueur s’attaque à des femmes enceintes qu’il éventre en retirant le fœtus. L’inspecteur en charge de l’enquête découvre que les deux victimes sont les femmes de deux de ses coéquipiers, eux-mêmes disparus ou tués.
« Revenge » est à la fois étonnant, fascinant, de par son ambiance lugubre et pesante, par une bonne et belle utilisation des ralentis, des grands angulaires, et l’usage très juste d’une musique d’ambiance constamment dans infra-grave, mais aussi frustrant par des enchainements pas toujours compréhensibles et qui font perdre un peu de cohérence. Dommage parce que sans cette petite frustration ce film aurait pu être une vraie claque. Un film à voir de toute façon.
Et bien entendu aucune sortie prévue par chez nous. Et 40$ pour l'avoir en BD.
- takeshi29
- Messages: 2510
- Inscription Forum: 11 Juin 2009 2:50
- Localisation: Bout du monde (si si c'est vrai !!)
Ip Man 2 de Wilson Yip:
Après la guerre sino-japonaise, Ip Man s’installe à Hong Kong avec sa famille afin d’y enseigner l’art du Wing Chun, mais le maître doit se faire accepter des autres enseignants afin d'ouvrir sa propre école...
La saga du grand maître de Bruce Lee continue avec cette très bonne suite prenant place peu de temps après les évènements du premier opus.
Toujours aussi bien filmé et interprété (Donnie Yen, Sammo Hung), ce film historique très romancé (il faut bien faire vibrer la corde patriotique des chinois) à la splendide reconstitution n'est pourtant pas aussi prenant que son aîné, la faute à un scénario plus simple, plus caricaturale et moins tragique (les évènements ne prennent plus place lors de la Seconde Guerre mondiale), mais le personnage de Ip Man qui a toujours un grand sens de l'honneur est à présent plus humain et n'est plus un combattant invincible, les scènes de combats aux chorégraphies impressionnantes sont encore plus nombreuses et spectaculaires (l'affrontement des maîtres et le final sur le ring sont deux scènes anthologiques) que par le passé et le final qui présente le plus célèbre disciple du maître est très bien pensé.
"Ip Man 2" est donc légèrement inférieur au premier opus, mais reste tout de même un des tous meilleurs films d'arts martiaux de ces dernières années.
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-ip-man-2-83699944.html
Après la guerre sino-japonaise, Ip Man s’installe à Hong Kong avec sa famille afin d’y enseigner l’art du Wing Chun, mais le maître doit se faire accepter des autres enseignants afin d'ouvrir sa propre école...
La saga du grand maître de Bruce Lee continue avec cette très bonne suite prenant place peu de temps après les évènements du premier opus.
Toujours aussi bien filmé et interprété (Donnie Yen, Sammo Hung), ce film historique très romancé (il faut bien faire vibrer la corde patriotique des chinois) à la splendide reconstitution n'est pourtant pas aussi prenant que son aîné, la faute à un scénario plus simple, plus caricaturale et moins tragique (les évènements ne prennent plus place lors de la Seconde Guerre mondiale), mais le personnage de Ip Man qui a toujours un grand sens de l'honneur est à présent plus humain et n'est plus un combattant invincible, les scènes de combats aux chorégraphies impressionnantes sont encore plus nombreuses et spectaculaires (l'affrontement des maîtres et le final sur le ring sont deux scènes anthologiques) que par le passé et le final qui présente le plus célèbre disciple du maître est très bien pensé.
"Ip Man 2" est donc légèrement inférieur au premier opus, mais reste tout de même un des tous meilleurs films d'arts martiaux de ces dernières années.
*****
Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-ip-man-2-83699944.html
- le loup celeste
- Messages: 8703
- Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
- Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
takeshi29 a écrit:NB : C'est malin Fabi. Ta critique est tellement belle qu'elle m'a donné très très envie de revoir au plus vite "Un Conte de Noël". Je vais devoir trouver 2h30 pour me plonger dans l'édition Criterion du BD.
Cet éloge me ravit. Surtout venant du sévère Maître du Zéro.
- Fabi
- Membre d'Honneur - Contributeur
- Messages: 4232
- Inscription Forum: 21 Nov 2010 23:39
- Localisation: Sinsin
|
|