[GENRE] Le Cinéma Asiatique

[takeshi29]

Dans un autre style toujours "Tsui Hark" j'avais adoré ce ce film :

Toute l'originalité de Tsui Hark résumé dans ce film qui donne faim et la patate.

[takeshi29]

Tsui Hark est un cinéaste irrégulier, car très très prolifique, mais toujours intéressant. Ce "Time and tide" fait partie de ses vraies réussites.

c'est exactement ca, au milieu d'un film mediocre il vas balancer une scene d'anthologie, un truc jamais vu nulle part.

Pour moi son film ultime est "blade", fou furieux!

Quelle claque à l'époque, et la chorégraphie de ses combats reste LA référence. Et toujours aucun BD à l'horizon. Et le DVD est moyen moyen.

Par contre, fais attention astrorock, il s'agit bien de "THE Blade" et non de "Blade", certains vont se demander ce que Wesley Snipes vient faire ici.

[Riccohome]

Le légendaire "Wong Fei-hung"!! ça donne quoi en DVD?

Techniquement, il est très moyen.

merci

[le loup celeste]

Blast ("City Under Siege") de Benny Chan:

Lors d’un voyage, Sunny, artiste de cirque, et ses comparses découvrent un trésor de guerre dans un ancien laboratoire de l’armée japonaise. Par mégarde, ils actionnent une arme biochimique qui les dote de pouvoirs surhumains. Alors que ses acolytes décident d’utiliser leurs pouvoirs extraordinaires pour mettre Hong Kong à feu et à sang, Sunny, seul capable de les combattre, devra tout tenter pour protéger la ville…

Entre film de super-héros, actionner décérébré et comédie, 'Blast" est un blockbuster Hongkongais qui se rapproche dans l'esprit des séries B fauchées des années 80/90.

En effet le scénario est simpliste, le casting cabotine à mort, les dialogues font très "nanar" et les maquillages en latex sont trop visibles, mais couplé à des scènes d'actions impressionnantes, à un montage rythmé et à un humour très second degré, l'ensemble devient hautement divertissant et rafraîchissant.

En gros, "Blast" est un nanar à gros budget aussi explosif que drôle qui fait du bien par où il passe.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-blast-80479976.html

[led balloon]

The Murderer
ATTENTION : cette critique énonce certain fait de l'intrigue, difficile de faire sans si je veux appuyer mon propos mais j'ai quand même limité au maximum les spoilers.

Vu hier au cinoche, c'est une grosse déception pour moi.
La première partie est assez réussi, je n'ai pas pu m’empêcher de penser à Série noire en voyant ce paumé déambuler dans sa voiture.
Je trouve que ça se gatte à partir du moment où la police n'arrive pas à attraper le héros. Cette scène est l'exemple parfait de ce que je reproche au film.
D'une c'est du n'importe nawak car il serait impossible de s'échapper dans ces conditions. A la limite ça pourrait passer une fois car parfois dans la vie réelle l'absurdité dépasse la fiction, mais ce genre de truc ce reproduit trop souvent comme quand Myun se prend en face à face une dizaine de nervis avec pour seul arme une hachette (et oui, les truands n'ont pas d'arme à feu).
Deuxièmement, les scènes d'action sont illisibles, à la Greengrass comme je l'ai lu ici, avec des scènes de poursuite trop longue (c'est pas mon truc, les poursuites interminables).
S'ajoute à ça la qualité limite de l'image qui fait penser à de la vidéo par moment, donc, oui, c'est une grosse déception. On est très loin de la qualité de The chaser.
Dommage, dommage car le scénario est bon.

[led balloon]

J'ai commencé à m'intéresser à Hong Sang-Soo, conseillé ici par takeshi.

Turning gate

Ce genre de film très "nouvelle vague", soit on rentre dans l'ambiance, soit on s'ennuie et on trouve ça vain et qu'il ne s'y passe rien. Pour moi, Turning Gate sera dans la deuxième catégorie. J'ai un peu souffert pour arriver à la fin.

Aujourd'hui j'essaye :

[kbil69]

Nous sommes tous présents régulièrement ici à dire notre passion pour le cinéma asiatique. Et aujourd'hui j'en ai marre !!!!

Regardez comme le cinéma se porte bien :

442 salles
142 salles
20 salles

Résultat des courses : une soirée de plus à faire l'amour avec mon HC...

Trouve toi une femme

[takeshi29]

Je vais plutôt me trouver un pingouin.

[led balloon]

LA femme est l'avenir de l'homme

Même si j'ai plus apprécié que Turning Gate, ce n'est pas encore ça. Celui-ci m'a fait un peu penser à du Woody Allen, mais la fantaisie en moins et l'ennui en plus.

[takeshi29]

LA femme est l'avenir de l'homme

Même si j'ai plus apprécié que Turning Gate, ce n'est pas encore ça. Celui-ci m'a fait un peu penser à du Woody Allen, mais la fantaisie en moins et l'ennui en plus.

Si tu n'as pas accroché avec celui-là, n'insiste pas, c'est le plus abordable. Mais je reconnais que ce n'est pas du cinéma "évident" et je suis désolé de t'avoir fait perdre un peu de temps.

[le loup celeste]

Red Eagle de Wisit Sasanatieng:

Une mystérieuse confrérie d’hommes politiques va signer un contrat mirobolant pour la construction d’une centrale nucléaire. Les riverains menacés restent impuissants face à l’hégémonie de cette organisation. Mais un justicier veille sur la cité. Violent et sans pitié, il ne laisse sur les corps de ses victimes qu’une simple carte signée RED EAGLE…

Popularisé dans les années 60 par l'icone Mit Chaibancha mais oublié depuis, "Red Eagle" le super-héros venu de Thaïlande est aujourd'hui remis au goût du jour avec cette superproduction d'action violente, qui prend place dans un bangkok moderne du plus bel effet.

Le scénario politico-écolo est prenant et se réfère judicieusement à l'actualité (la construction d'une centrale nucléaire proche des habitations), les personnages sont intéressants et développés (le héros accroc à la morphine), les acteurs sont crédibles, la mise en scène à l'esthétique plus que léchée est efficace et les nombreuses scènes d'actions sont gores et brutales. Un regret tout de même pour le montage trop cut lors des combats et une déception concernant la fin abrupte avec un dérangeant "A Suivre" (vivement le second opus).

Pour conclure, "Red Eagle" est un film de super-héros thaïlandais plus que sympathique qui comblera les amateurs du genre.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-red-eagle-80574622.html

[le loup celeste]

Ong-Bak 3 - La bataille finale de Tony Jaa et Panna Rittikrai:

Tien, laissé pour mort, est sauvé par Pim, Mhen et les villageois de Kana Khone. Grâce à la méditation apprise aux côtés de Phra Bua, il parvient enfin à accomplir le Natayuth et se dresse contre les oppresseurs de son peuple...

Prenant place directement après le très spectaculaire mais peu compréhensible et inachevé second opus, "Ong-Bak 3" rectifie le tir même s'il pourra paraître hermétique à bon nombre de spectateurs occidentaux.

En effet, il est question ici de la rédemption d'un guerrier à travers l'aspect culturel de la Thaïlande. On y parle donc de bouddhisme, de karma, de tradition (comme la danse traditionnelle nommée Ram Thaï) et quiconque ne s'intéressant pas un minimum à la culture de ce pays se sentira vite perdu. En dehors de cet aspect au demeurant très intéressant, "Ong-Bak 3" conserve la magnifique photographie cuivrée et la reconstitution à l'ambiance barbare de son aîné, il présente des scènes de combats toujours aussi jouissives, violentes et spectaculaires (peut-être un peu moins que dans le deux) et il termine en apothéose la grande destinée de Tien avec un scénario beaucoup moins chaotique.

Ce dernier opus clôture donc la trilogie "Ong-Bak" avec réussite, mais l'aspect culturel de la Thaïlande y est tellement représenté que certains spectateurs seront vite largués.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-ong-bak-3-la-bataille-finale-80575085.html

[led balloon]

LA femme est l'avenir de l'homme

Même si j'ai plus apprécié que Turning Gate, ce n'est pas encore ça. Celui-ci m'a fait un peu penser à du Woody Allen, mais la fantaisie en moins et l'ennui en plus.

Si tu n'as pas accroché avec celui-là, n'insiste pas, c'est le plus abordable. Mais je reconnais que ce n'est pas du cinéma "évident" et je suis désolé de t'avoir fait perdre un peu de temps.

Je ne comprends pas bien pourquoi tu es désolé. Dans le cinéma comme ailleurs, on ne peux pas tout aimer mais il n'y a jamais aucun mal à découvrir.
Par contre, je n'aime pas trop les termes "abordable" et "évident" qui laisse penser qu'il faudrait un certain "niveau" pour pouvoir apprécier ce réalisateur alors qu'il s'agit plutôt d'une question de sensibilité. Je sens bien que ce n'est pas ce que tu as voulu dire mais je préférais quand même rectifier.

[takeshi29]

Je suis tout à fait d'accord avec toi que ces termes peuvent paraitre péjoratifs et c'est d'ailleurs pour cela que j'essaie souvent d'employer ce type d'adjectifs avec des guillemets, et encore j'hésite toujours avant de les utiliser car je sais qu'ils peuvent être mal interprétés. En même temps, on peut soit faire dans le politiquement correct et dire qu'aucun film n'est plus "difficile" qu'un autre, mais ça je n'y crois pas non plus une seconde.

Je pense, et c'est du vécu, qu'il vaut mieux en quelque sorte mettre en garde avant de conseiller un film (et c'est vrai pour l'art en général) plutôt que d'avoir le droit après au goudron et aux plumes.

Il n'y a donc aucune notion de valeur dans ce que je peux parfois écrire, juste un moyen d'essayer de situer les choses. En effet mon but ici est de partager mais surtout de faire aimer tel ou tel film, tel ou tel cinéma, tel ou tel réalisateur. C'est nul mais j'arrête là mes explications car j'ai peur que même celles-ci puissent porter à confusion.

Bref, je suis ravi que tu sois allé voir ce que donnait Hong Sangsoo.

Et rassure-toi, il n'y avait nul condescendance dans ce que je t'ai dit dans le message précédent. Je serais mal placé car je déteste par dessus tout l'intolérance et le manque d'ouverture : ici-même sont parfois tenus des propos qui en eux-mêmes sont tout à fait respectables mais qui sont décrébilisés par la virulence avec lesquels ils sont tenus, virulence symptomatique d'un grand manque de tolérance.

Et le fait d'échanger à travers des messages et non en direct mène aussi plus facilement à la confusion.

"Je n'aime pas vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer" (expression prêtée à Voltaire mais il l'avait volée le coquin.)

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Et rassure-toi, il n'y avait nul condescendance dans ce que je t'ai dit dans le message précédent.

Je n'en ai jamais douté.