Triple Concerto, Op.56 - Septet , Op. 20 - David ZinmanImage: (-0.1) C'est finalement le seul reproche que je ferai à ce disque épatant, en rejoignant jbp, les solistes sont trop près. Le premier plan est collé au plan des enceintes, et du coup le piano, le violoncelle et le violon semblent bien à l'étroit dans un espace si confiné. Du coup on a un sentiment de manque d'espace avec pourtant une scène sonore magnifique, remplie en largeur et en profondeur, de manière dense. Il y a une grande précision dans le placement des artistes, et une grande stabilité. Les plans en profondeur sont bien distincts.
Définition: (-0.025) On peut discerner les 2 mains du pianiste, même à travers la complexité de l'orchestre. On peut noter, malgré sa proximité, la très grande propreté du premier plan, et une lisibilité de chaque instant. L'orchestre en arrière plan est très bien délimité, mais parfois peut-être un peu confus, notamment sur les timbales.
Dynamique: Très grande articulation sur tous les niveaux.
Équilibre: Le grave se manifeste occasionnellement, mais il est présent et descend bas. Il y a beaucoup de nuances dans le médium et le médium aigüe.
Timbres: Les timbres sont parfaits, traduisant un équilibre souverain entre présence, réalisme, et cohérence spatiale. On peut profiter à la fois de la grande énergie de l'orchestre et de la précision des solistes, tout en admirant la cohésion de l'ensemble. Les fortes sont pleins de poigne, de matière et de propreté.
4.875ma première note aussi précise