Pour info, la "target curve" appliquée par Lyngdorf se soupçonne ici:
http://www.lyngdorf.com/downloads/catal ... 0sheet.pdf
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pbal49 a écrit:Pour info, la "target curve" appliquée par Lyngdorf se soupçonne ici:
http://www.lyngdorf.com/downloads/catal ... 0sheet.pdf
Merci pour ces mesures et commentaires !
Haskil
- haskil
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pbal49 a écrit:Pour info, la "target curve" appliquée par Lyngdorf se soupçonne ici:
http://www.lyngdorf.com/downloads/catal ... 0sheet.pdf
Bonjour,
Extrêmement intéressant cette notion de "target Curve" ou aussi "house curve",
J'en avais entendu parler dans les années 80. Jean Hiraga avait aussi consacré quelques articles à cette question dans la défunte NRDS.
Pour en savoir plus (vulgarisation) :
http://dialou.fr/htpc/Utilisation/homec ... curve.html
Comme quoi le "mieux" peut parfois être l'ennemi du "bien" (où ce que l'on pense de ce qui est "mieux"... ou "bien").
Cela aussi relativise grandement la notion de "neutralité" (électro-)acoustique : on la place où exactement ?
Amicalement,
David
- DaveStarWalker
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Par rapport à la House curve du RP1 :
"De nombreuses mesures et tests réalisés ont montré qu'une courbe avec une pente régulière et dont le niveau diminue des basses fréquences vers les hautes fréquences amène un rendu sonore pour la reproduction de la musique beaucoup plus équilibré : il n'est pas question ici de goût personnel, où l'un aime des grosses basses et l'autre un médium en avant, il est plutôt question de perception d'un équilibre global sur l'ensemble de la bande de fréquences, ce à quoi l'on doit tendre dans un premier temps, quitte ensuite à modeler cette courbe en fonction de ses goûts personnels"
David
"De nombreuses mesures et tests réalisés ont montré qu'une courbe avec une pente régulière et dont le niveau diminue des basses fréquences vers les hautes fréquences amène un rendu sonore pour la reproduction de la musique beaucoup plus équilibré : il n'est pas question ici de goût personnel, où l'un aime des grosses basses et l'autre un médium en avant, il est plutôt question de perception d'un équilibre global sur l'ensemble de la bande de fréquences, ce à quoi l'on doit tendre dans un premier temps, quitte ensuite à modeler cette courbe en fonction de ses goûts personnels"
David
- DaveStarWalker
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Toujours pour information, vous pouvez voir ici les différentes "Target Curves" proposées par TACT (faire défiler le mode d'emploi")http://www.tactlab.com/Resources/Downloads/RCS20/RCS%202.0%20Manual.pdf. N'oublions pas que Peter Lyngdorf est un transfuge de TACT. Tout se passe comme si les concepteurs du Lyngdorf RP-1 avaient choisis une courbe et une seule. Mais ils ne nous en disent rien ( En fait, et sauf erreur, la notion de courbe cible n'apparait nulle part dans les docs Lyngdorf). Sujet interessant donc, mais qui ne doit pas nous éloigner du sujet original de mon post: Que "fait" le Lyngdorf. Je vais donc comme promis vous envoyer des relevés effectués cette fois-ci avec un micro étalonné. Excusez-moi des délais, mais il faut aussi que je fasse vivre ma petite famille déjà abrutie par des heures de bruit rose à 80db
Ensuite, il sera toujours possible d'échanger à propos du rendu subjectif de cette (ces) actions. Dans le principe général, le Lyngdorf ne fait rien de plus qu'un Behringer DCX 2496 quand au travail digital sur la réponse en fréquence , mais de façon automatisée et surtout sans aucune intervention possible de l'utilisateur. ( C'est un énorme avantage pour la plupart, ce peut-être un inconvénient pour les férus d'acoustique capables de modeler une courbe " à la main", ce qui n'est pas si façile sauf pour les très grosses bosses.
Je ne crois pas avoir remarqué dans les interventions précédentes la possibilité offerte par le RP_1 de décaler la phase des deux enceintes, ce qui présente un intérêt dans les cas où elles ne sont pas à la même distance de l'auditeur (ce n'est pas souhaitable, mais on peut y être obligé ). J'ai essayé, ça marche bien. Nous verrons çà plus tard.
A plus tard
Patrice
Ensuite, il sera toujours possible d'échanger à propos du rendu subjectif de cette (ces) actions. Dans le principe général, le Lyngdorf ne fait rien de plus qu'un Behringer DCX 2496 quand au travail digital sur la réponse en fréquence , mais de façon automatisée et surtout sans aucune intervention possible de l'utilisateur. ( C'est un énorme avantage pour la plupart, ce peut-être un inconvénient pour les férus d'acoustique capables de modeler une courbe " à la main", ce qui n'est pas si façile sauf pour les très grosses bosses.
Je ne crois pas avoir remarqué dans les interventions précédentes la possibilité offerte par le RP_1 de décaler la phase des deux enceintes, ce qui présente un intérêt dans les cas où elles ne sont pas à la même distance de l'auditeur (ce n'est pas souhaitable, mais on peut y être obligé ). J'ai essayé, ça marche bien. Nous verrons çà plus tard.
A plus tard
Patrice
- pbal49
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Quand je dis que le Lyngdorf ne fait rien de plus que le Behringer, j'oublie de préciser que le Lyngdorf est d'origine constitué de composants audiophiles et que le Behringer, issu du monde la sono, doit être sérieusement "tweaké" pour devenir réellement audiophile, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.
- pbal49
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Pour relancer sur David, je pense que la neutralité acoustique n'existe tout simplement pas. Prenez un petit ensemble baroque composé par exemple de deux violons, un alto; une viole de gambe ou un violoncelle, un clavecin et un théorbe ou un Luth. Le tout dans une petite église. Ecoutez l'ensemble sonner depuis le premier rang (si vous avez obtenu une place ), puis, à l'exception des parties solo, écoutez à une dizaine de mêtres en arrière l'ensemble de la formation: Dites-moi maintenant ce qu'est devenu le théorbe dans l'ensemble.
Dans une salle de concert, un orchestre symphonique au 3ème rang de face ou au balcon sonne-t-il identiquement ? Dans tous ces cas pourtant, l'écoute est naturelle et "vraie". Identique ? Certainement pas. Maintenant, prenez un ingénieur du son de taille moyenne, lequel va disposer ses micros aux endroits qu'il juge le plus appropriés (c'est à dire pas à la même place que vos oreilles), puis va faire la balance qui lui chante avec les compressions dynamiques qui lui paraissent nécessaires. ET tout ça c'est avant que ça n'arrive chez vous. Ensuite, ce que nous considérons tous comme une reproduction fidèle, c'est ce qu'on pourrait appeler une 'illusion acceptable". "Illusion" car les sons que nous reproduisons à partir de nos chers systèmes n'arrivent qu'à la fin d'un long processus de transformations;" acceptable" car nous le reconnaissons pour vrai à partir de nos expériences personnelles, notre pratique ou non d'un instrument, notre fréquentation habituelle ou non des salles de concert, clubs de jazz, etc...Et nos préférences. Au total, je crois que la plus mauvaise façon de juger de la "neutralité" d'un système est de le juger à partir d'un autre système. Lequel est plus vrai ? Maintenant, je suis bien d'accord pour dire qu'il est, à l'inverse, beaucoup plus facile de reconnaitre ce qui est manifestement "faux".
Finalement, en oubliant d'écouter la chaine, et en écoutant la musique: L'émotion est-elle là ou pas ? Avez-vous du plaisir ou pas ? Pouvez-vous vous abandonner à la musique ou faites-vous l'essuie-glace entre votre fauteuil et les réglages de votre chaine ?
La neutralité...Le Graal qu'il convient peut-être d'oublier.
Dans une salle de concert, un orchestre symphonique au 3ème rang de face ou au balcon sonne-t-il identiquement ? Dans tous ces cas pourtant, l'écoute est naturelle et "vraie". Identique ? Certainement pas. Maintenant, prenez un ingénieur du son de taille moyenne, lequel va disposer ses micros aux endroits qu'il juge le plus appropriés (c'est à dire pas à la même place que vos oreilles), puis va faire la balance qui lui chante avec les compressions dynamiques qui lui paraissent nécessaires. ET tout ça c'est avant que ça n'arrive chez vous. Ensuite, ce que nous considérons tous comme une reproduction fidèle, c'est ce qu'on pourrait appeler une 'illusion acceptable". "Illusion" car les sons que nous reproduisons à partir de nos chers systèmes n'arrivent qu'à la fin d'un long processus de transformations;" acceptable" car nous le reconnaissons pour vrai à partir de nos expériences personnelles, notre pratique ou non d'un instrument, notre fréquentation habituelle ou non des salles de concert, clubs de jazz, etc...Et nos préférences. Au total, je crois que la plus mauvaise façon de juger de la "neutralité" d'un système est de le juger à partir d'un autre système. Lequel est plus vrai ? Maintenant, je suis bien d'accord pour dire qu'il est, à l'inverse, beaucoup plus facile de reconnaitre ce qui est manifestement "faux".
Finalement, en oubliant d'écouter la chaine, et en écoutant la musique: L'émotion est-elle là ou pas ? Avez-vous du plaisir ou pas ? Pouvez-vous vous abandonner à la musique ou faites-vous l'essuie-glace entre votre fauteuil et les réglages de votre chaine ?
La neutralité...Le Graal qu'il convient peut-être d'oublier.
- pbal49
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- Inscription Forum: 12 Jan 2011 17:39
pbal49 a écrit:Pour relancer sur David, je pense que la neutralité acoustique n'existe tout simplement pas. Prenez un petit ensemble baroque composé par exemple de deux violons, un alto; une viole de gambe ou un violoncelle, un clavecin et un théorbe ou un Luth. Le tout dans une petite église. Ecoutez l'ensemble sonner depuis le premier rang (si vous avez obtenu une place ), puis, à l'exception des parties solo, écoutez à une dizaine de mêtres en arrière l'ensemble de la formation: Dites-moi maintenant ce qu'est devenu le théorbe dans l'ensemble.
Dans une salle de concert, un orchestre symphonique au 3ème rang de face ou au balcon sonne-t-il identiquement ? Dans tous ces cas pourtant, l'écoute est naturelle et "vraie". Identique ? Certainement pas. Maintenant, prenez un ingénieur du son de taille moyenne, lequel va disposer ses micros aux endroits qu'il juge le plus appropriés (c'est à dire pas à la même place que vos oreilles), puis va faire la balance qui lui chante avec les compressions dynamiques qui lui paraissent nécessaires. ET tout ça c'est avant que ça n'arrive chez vous. Ensuite, ce que nous considérons tous comme une reproduction fidèle, c'est ce qu'on pourrait appeler une 'illusion acceptable". "Illusion" car les sons que nous reproduisons à partir de nos chers systèmes n'arrivent qu'à la fin d'un long processus de transformations;" acceptable" car nous le reconnaissons pour vrai à partir de nos expériences personnelles, notre pratique ou non d'un instrument, notre fréquentation habituelle ou non des salles de concert, clubs de jazz, etc...Et nos préférences. Au total, je crois que la plus mauvaise façon de juger de la "neutralité" d'un système est de le juger à partir d'un autre système. Lequel est plus vrai ? Maintenant, je suis bien d'accord pour dire qu'il est, à l'inverse, beaucoup plus facile de reconnaitre ce qui est manifestement "faux".
Finalement, en oubliant d'écouter la chaine, et en écoutant la musique: L'émotion est-elle là ou pas ? Avez-vous du plaisir ou pas ? Pouvez-vous vous abandonner à la musique ou faites-vous l'essuie-glace entre votre fauteuil et les réglages de votre chaine ?
La neutralité...Le Graal qu'il convient peut-être d'oublier.
Inutile de préciser que je partage à 100% cet avis.
Merci pour ton exposé très clair.
Amicalement,
David
- DaveStarWalker
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- Localisation: Système solaire (pour l'instant)
D'abord merci à Pbal49 pour ces passionnantes courbes avant/ après .
Plein de questions se posent , avant toute écoute réelle sur des disques qu'on connaît par coeur :
- la remontée du grave est significative jusqu'à 100 herz voire au-delà : comment éviter l'éventuel effet loudness avec certaines enceintes ?
- la correction sur la zone des 2000 hz , bien que modérée , doit être aussi corrélée avec une franche amélioration de l'écoute : gare si l'impression première de transparence accrue se traduit en fatigue auditive
- dernier point qui me semble capital : si le système sonne " corrigé et propre " mais a perdu une partie de sa vie , c'est loupé et on abandonne vite
Plein de questions se posent , avant toute écoute réelle sur des disques qu'on connaît par coeur :
- la remontée du grave est significative jusqu'à 100 herz voire au-delà : comment éviter l'éventuel effet loudness avec certaines enceintes ?
- la correction sur la zone des 2000 hz , bien que modérée , doit être aussi corrélée avec une franche amélioration de l'écoute : gare si l'impression première de transparence accrue se traduit en fatigue auditive
- dernier point qui me semble capital : si le système sonne " corrigé et propre " mais a perdu une partie de sa vie , c'est loupé et on abandonne vite
La configuration dans mon profil
Tannoy Westminster Royal GR/Esoteric K-01/Tri TRV-845 SE/pré passif Audio Synthesis Passion Ultimate/Linn LP12-Ittok LVII-Lingo 2-Charisma mc-2/Atoll PH 100/Magnum Dynalab 101/Audiophile Access , Fadel Art, Siltech , Sommer , Studio Connections .
-
philou3 - Membre HCFR
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- Localisation: Près de Rouen
Merci à David pour sa réponse: Nous sommes donc plusieurs à penser que la neutralité est plutôt une "illusion que notre cerveau accepte pour vraie". C'est d'ailleurs assez réconfortant, ceci explique pourquoi deux excellents systèmes nous donnent une impression de réalité et d'émotion alors qu'en comparaison instantanée, ils sont en fait très différents
- pbal49
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Les trois remarques de Philou sont judicieuses. Je ne suis pas sûr de pouvoir leur donner une réponse satisfaisante à chaque fois.
En ce qui concerne une remontée abusive du grave avec certaines enceintes, il existe une certaine marge de manoeuvre en utilisant les voicing curves fournies par Lyngdorf:
les courbes open ou open air peuvent être interessantes si on les superpose à la correction focus. Il en existe d'autres. Tu me précèdes un peu: Tu verras plus loin, je l'ai essayé.
La correction modérée (dans une pièce à l'acoustique déjà bonne, ce qui est le cas chez moi), entraine une augmentation modeste mais certaine de la définition des petits détails. Certains éléments un peu en arrière prennent une place plus avancée (olives et résonnances longues des cymbales, harmoniques du clavecin, meilleure extraction de l'instrument solo de la masse orchestrale.)
Ceci est évident en comparaison instantanée bypass-focus. Dans ces conditions la comparaison est presque toujours à l'avantage du Lyngdorf,Maisl'oreille est merveilleusement compliante et s'accoutume sur des écoutes prolongées. Il faut aussi écouter des enregistrements qu'on connait bien, sur la durée, dans chacune des configurations. Et là, si l'acoustique de la pièce est déjà satisfaisante, il s'agit de faire un choix entre une écoute détaillée, affutée, assez monitoring et une écoute plus douce, moins proche peut-être de ce qu'on peut entendre en direct, mais plus suave et reposante: Une autre"réalité". C'est un choix esthétique, de même que nous choisissons les éléments de nos systèmes de reproduction. Quoi qu'il en soit, le caractère policé et raisonnable des corrections apportées ne m'ont jamais fait ressentir de fatigue particulière. Mais parfois des interrogations sur ce que je préfère (voix de soprano déjà un peu acides dés l'enregistrement, par exemple)
Troisième point, jamais le système corrigé ne m'a paru manquer de vie. L'apparition de micro-détails peu audibles au départ en rajouteraient plutôt.
Jusqu'ici je testais sur une configuration satisfaisante sans le Lyngdorf. Après lecture de notes aussi bien chez TACT que chez Lyngdorf, j'ai décidé de tester une configuration qu'ils préconisent dans certains cas, les enceintes (tenez-vous bien) contre le mur du fond et proches des coins. Le genre de crime qu'aucun idio(pardons audiophile) ne fait jamais sans s'assurer que personne ne le voit, et qu'on n'ose même pas avouer à confesse.
En ce qui concerne une remontée abusive du grave avec certaines enceintes, il existe une certaine marge de manoeuvre en utilisant les voicing curves fournies par Lyngdorf:
les courbes open ou open air peuvent être interessantes si on les superpose à la correction focus. Il en existe d'autres. Tu me précèdes un peu: Tu verras plus loin, je l'ai essayé.
La correction modérée (dans une pièce à l'acoustique déjà bonne, ce qui est le cas chez moi), entraine une augmentation modeste mais certaine de la définition des petits détails. Certains éléments un peu en arrière prennent une place plus avancée (olives et résonnances longues des cymbales, harmoniques du clavecin, meilleure extraction de l'instrument solo de la masse orchestrale.)
Ceci est évident en comparaison instantanée bypass-focus. Dans ces conditions la comparaison est presque toujours à l'avantage du Lyngdorf,Maisl'oreille est merveilleusement compliante et s'accoutume sur des écoutes prolongées. Il faut aussi écouter des enregistrements qu'on connait bien, sur la durée, dans chacune des configurations. Et là, si l'acoustique de la pièce est déjà satisfaisante, il s'agit de faire un choix entre une écoute détaillée, affutée, assez monitoring et une écoute plus douce, moins proche peut-être de ce qu'on peut entendre en direct, mais plus suave et reposante: Une autre"réalité". C'est un choix esthétique, de même que nous choisissons les éléments de nos systèmes de reproduction. Quoi qu'il en soit, le caractère policé et raisonnable des corrections apportées ne m'ont jamais fait ressentir de fatigue particulière. Mais parfois des interrogations sur ce que je préfère (voix de soprano déjà un peu acides dés l'enregistrement, par exemple)
Troisième point, jamais le système corrigé ne m'a paru manquer de vie. L'apparition de micro-détails peu audibles au départ en rajouteraient plutôt.
Jusqu'ici je testais sur une configuration satisfaisante sans le Lyngdorf. Après lecture de notes aussi bien chez TACT que chez Lyngdorf, j'ai décidé de tester une configuration qu'ils préconisent dans certains cas, les enceintes (tenez-vous bien) contre le mur du fond et proches des coins. Le genre de crime qu'aucun idio(pardons audiophile) ne fait jamais sans s'assurer que personne ne le voit, et qu'on n'ose même pas avouer à confesse.
- pbal49
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Donc c'est parti. Enceintes repoussées contre le mur. La gauche à 4,55 mêtres, la droite à 4,70. (le mur n'est pas asolumment parallèle à ma zone d'écoute.
Résultat sans grande surprise: Bas médium empaté, nuisant considérablement à la lisibilité d'ensemble. Au fait, ces mesures-là ont été faites avec un micro étalonné.
Courbe de départ
Comme ça fait peur je vous tasse un peu l'échelle
Après correction rouge: bypass, bleu, focus
Après correction focus et application de la courbe open air pour aplanir un peu le grave et linéariser la réponse ici vous avez en rouge la réponse non corrigée, en vert la réponse corrigée focus, et en bleu l'action globale focus et open air. On peut voir que la correction open air n'agit plus au-dessus de 90 Hz.
En linéarisant à 0 db la courbe non corrigée (rouge) que fait, par rapport à celle-ci le Lyngdorf ? Cà
Résultat sans grande surprise: Bas médium empaté, nuisant considérablement à la lisibilité d'ensemble. Au fait, ces mesures-là ont été faites avec un micro étalonné.
Courbe de départ
Comme ça fait peur je vous tasse un peu l'échelle
Après correction rouge: bypass, bleu, focus
Après correction focus et application de la courbe open air pour aplanir un peu le grave et linéariser la réponse ici vous avez en rouge la réponse non corrigée, en vert la réponse corrigée focus, et en bleu l'action globale focus et open air. On peut voir que la correction open air n'agit plus au-dessus de 90 Hz.
En linéarisant à 0 db la courbe non corrigée (rouge) que fait, par rapport à celle-ci le Lyngdorf ? Cà
- pbal49
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Pardon je suis limité par le nombre de graphes (j'espère qu'ils sont assez grands pour être exploitables)
En rouge la courbe naturelle, en bleu et vert en dessous de 170 Hz la courbe focus; en bleu tout du long : Focus plus open air.
Au total, sans être exceptionnelle la reproduction devient parfaitement écoutable et l'empatement du bas médium n'est plus qu'un souvenir. Par ailleur l'introduction d'un léger "delay" entre les deux enceintes m'a permis de recentrer l'image stéréo.
Au total, si pour l'une ou l'autre raison j'étais obligé de conserver les enceintes à un emplacement aussi ésotérique (waf carnivore, par exemple), la question ne se poserait pas. Seul un Lyngdorf,( ou un TACT ou un TRinov, ou un Copland ou un Behringer 2496 (Un Lyngdorf dans mon cas) permettraient d'en tirer un parti satisfaisant. Celà étant, elles ont maintenant repris leur place audiophiliquement correcte, loin des murs.
Bonne soirée à tous. J'arrête pour ne pas vous lasser
Patrice
En rouge la courbe naturelle, en bleu et vert en dessous de 170 Hz la courbe focus; en bleu tout du long : Focus plus open air.
Au total, sans être exceptionnelle la reproduction devient parfaitement écoutable et l'empatement du bas médium n'est plus qu'un souvenir. Par ailleur l'introduction d'un léger "delay" entre les deux enceintes m'a permis de recentrer l'image stéréo.
Au total, si pour l'une ou l'autre raison j'étais obligé de conserver les enceintes à un emplacement aussi ésotérique (waf carnivore, par exemple), la question ne se poserait pas. Seul un Lyngdorf,( ou un TACT ou un TRinov, ou un Copland ou un Behringer 2496 (Un Lyngdorf dans mon cas) permettraient d'en tirer un parti satisfaisant. Celà étant, elles ont maintenant repris leur place audiophiliquement correcte, loin des murs.
Bonne soirée à tous. J'arrête pour ne pas vous lasser
Patrice
- pbal49
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pbal49 a écrit:Toujours pour information, vous pouvez voir ici les différentes "Target Curves" proposées par TACT (faire défiler le mode d'emploi")http://www.tactlab.com/Resources/Downloads/RCS20/RCS%202.0%20Manual.pdf. N'oublions pas que Peter Lyngdorf est un transfuge de TACT.
Il serait plutôt le fondateur... de cette marque qui a d'abord eu les couleurs de NAD Et dont il reste le logo : des lettres dans un rectangle...
Quand Lyngdorf était le propriétaire... de NAD !
- haskil
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Pour être absolument précis:
La société TACT audio est le fruit d'une joint venture entreI le Dr. Raomir Bozovic, spécialiste de la propagation des ondes et des modes DSP et Peter Lyngdorf, actionnaire majoritaire de la société danoise Audio Nord. Si le siège social de l'entreprise est basé dans le New Jersey, à Little; Ferry, les produits de la marque sont bien fabriqués au Danemark. TACT Audio Millenium est donc la synthèse de deux savoirs impliqués dans un projet novateur, celui de la conception d'un amplificateur entièrement numérique. Le premier participant est la société Toccata Technology, située au Danemark, et membre du groupe Audio Nord. Cette société détient elle-même 90 % des actions de Nad. Le second partenaire est la société Tact Audio Inc., basée aux Etats-Unis, spécialiste du numérique destiné aux professionnels du son. Le projet débouche en 1999 sur la commercialisation du Tact Millenium Ml, un amplificateur intégré entièrement numérique, à l'exception de ses étages d'alimentation et de son filtre de sortie. La caractéristique de l'appareil est donc d'offrir la possibilité de connecter en entrée tout type de signal audionumérique (CD, DAT, MD), quelle que soit la fréquence d'échantillonnage ou la résolution. Ce type de fonctionnement est donc bien particulier, mais il faut se rendre à l'évidence, il préfigure aujourd'hui ce que seront les appareils de demain. D'une puissance de 150 W par canal, cet amplificateur révolutionnaire a impressionné les critiques du mode entier par sa capacité à retranscrire la musique avec beaucoup de vie et de dynamisme.
Voilà pour TACT, mais bien qu'interessant, ceci nous éloigne quelque peu de ce que je souhaitais proposer à votre réflexion: Une tentative de visualiser objectivement par des mesures ce que "fait" au signal entrant le Lyngdorf RP-1, et tenter une corrélation avec ce qu'on entend. Les impressions de ceux qui utilisent cet appareil ou qui l'ont utilisé seraient précieuses
La société TACT audio est le fruit d'une joint venture entreI le Dr. Raomir Bozovic, spécialiste de la propagation des ondes et des modes DSP et Peter Lyngdorf, actionnaire majoritaire de la société danoise Audio Nord. Si le siège social de l'entreprise est basé dans le New Jersey, à Little; Ferry, les produits de la marque sont bien fabriqués au Danemark. TACT Audio Millenium est donc la synthèse de deux savoirs impliqués dans un projet novateur, celui de la conception d'un amplificateur entièrement numérique. Le premier participant est la société Toccata Technology, située au Danemark, et membre du groupe Audio Nord. Cette société détient elle-même 90 % des actions de Nad. Le second partenaire est la société Tact Audio Inc., basée aux Etats-Unis, spécialiste du numérique destiné aux professionnels du son. Le projet débouche en 1999 sur la commercialisation du Tact Millenium Ml, un amplificateur intégré entièrement numérique, à l'exception de ses étages d'alimentation et de son filtre de sortie. La caractéristique de l'appareil est donc d'offrir la possibilité de connecter en entrée tout type de signal audionumérique (CD, DAT, MD), quelle que soit la fréquence d'échantillonnage ou la résolution. Ce type de fonctionnement est donc bien particulier, mais il faut se rendre à l'évidence, il préfigure aujourd'hui ce que seront les appareils de demain. D'une puissance de 150 W par canal, cet amplificateur révolutionnaire a impressionné les critiques du mode entier par sa capacité à retranscrire la musique avec beaucoup de vie et de dynamisme.
Voilà pour TACT, mais bien qu'interessant, ceci nous éloigne quelque peu de ce que je souhaitais proposer à votre réflexion: Une tentative de visualiser objectivement par des mesures ce que "fait" au signal entrant le Lyngdorf RP-1, et tenter une corrélation avec ce qu'on entend. Les impressions de ceux qui utilisent cet appareil ou qui l'ont utilisé seraient précieuses
- pbal49
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