Sinon, cette version de la musique pour cordes, percussion et célesta de Bartok est particlièrement poignante.
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frahlt a écrit:+1 Pour Allegri.
Euh pour Allegri : c'était une question...![]()
Je suis assez intrigué par ce post !
1_ je pensais être le seul rigolo à en avoir eu l'idée...
...
En fait, je suis à la recherche d'un super enregistrement (je parle bien du son : pas de l''interprétation !) de l'Adagio d'Albinoni...
Sur ma contribution :
A pleurer, je ne sais pas...mais quand je l'écoute à 23 heures le soir...il se passe des trucs...![]()
Plage 12 :
C'est le CD qui est troisième ligne : 1994
http://www.amazon.fr/a-sei-voci-Classiq ... oci&page=1
Bo, je remonte le 15 pages : peut-être que l'Adaggio s'y trouve...
Sinon, cette version de la musique pour cordes, percussion et célesta de Bartok est particulièrement poignante.
Scytales a écrit:Philippe Terrier a écrit:Finalement, la seule symphonie résolument "noire" de Mahler c'est la terrifiante 6e, toutes les autres (ainsi que le chant de la Terre) sont positive dans leur conclusion (et même le font savoir bien fort !, je pense à 1,2,3,5,7 et 8 ).
Pour la 7e, il faudra m'expliquer le côté positif de la coda du final...Philippe Terrier a écrit:Je trouve que la musique qui convient le mieux avec les adjectifs "triste, martial, flippant", c'est bien la 6e de Mahler...
Là, par contre, tout à fait d'accord. Encore que je remplacerais bien "triste" par "tragique", ce qui serait encore mieux.
A propos de 6e, quels sont à ton avis les interprétations de référence? A priori, je me laisserais bien tenté par Boulez...
haskil a écrit:Serait que parce que la toute fin d'une oeuvre se résoud dans la paix intérieure qu'elle n'est pas émouvante à pleurer? Pardonne-moi, mais Dieu sait si j'admire la Sixième de Mahler, mais son caractère tragique affirmé, son finale qui commence de façon étale pour s'affirmer en marche funèbre (avec une jolie citation thématique à l'envers du thème du premier mouvement de la Troisième Sonate de Chopin) est évidemment magnifique, mais, outre le fait qu'il se fait un brin optimiste, sans réellement y parvenir, mais quand même, il est loin d'atteindre au vrai tragique qui n'obéissant plus à une logique romantique plonge dans l'abrupt, l'aphorisme, l'effiloché des thémes, l'absence d'ostentation, le renoncement, le silence qui suit la mort. Car il s'agit de cela, de la mort.
Pardonne moi, mais l'on ne peut pas comparer le finale de la Sixième, son insistance rhétorique, la superposition des thèmes, ses cloches de vaches, ses questions réponses, avec la Neuvième Symphonie sommet absolu de l'oeuvre de Gustav! Et j'aime la Sixième! Bien plus que la Cinquième dont le finale est assommant!
La Neuvième donc a un finale, plus difficile d'accés comme toute la symphonie, la plus hermétique avec la Septième, certes dont les dernières mesures s'effilochent jusqu'au silence... après les ruptures de registres, les silences, les sanglots étouffés les plus éprouvants et je trouve cette émotion là plus étreignante que la démonstration du tragique encore présente dans la Sixième dans laquelle Mahler cherche ce qu'il va trouver dans la Neuvième. Si tu penses aux deux mouvements centraux, particulièrement le rondo burlesque, encore que ce burlesque vain qui tourne à vide comme une mécanique a quelque chose d'effrayant, je te suis, mais pas pour le finale et pour le premier mouvement qui n'est qu'association de lambeaux de thème, l'un des mouvements les plus déchirants et hagards de Mahler, peut-être le sommet de son oeuvre ce premier mouvement, pas vraiment.
Les Kindertotenlier, chants pour les enfants morts, finissent certes dans la paix après les larmes, la douleur... le désespoir déchirant. Et Kathleen Ferrier a la voix la plus lacrymale qui soit!
Quant à l'Adieu, le dernier mouvement du Chant de la terre, qui porte bien son titre, c'est l'une des pages les plus boulersantes qui soient, la fin se termine dans la résignation, ce que l'on peut appeler la paix. Après combien de litres de larmes, de déchirement, de frayeur accepte-t-on?
Tu vois, je ne suis pas du tout d'accord avec ton choix de la Sixième. Je n'avais pas choisi les pages citées, tout a fait au hasard. Pages de chevet d'un dépressif optimiste...
Alain
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yijing a écrit:frahlt a écrit:+1 Pour Allegri.
Euh pour Allegri : c'était une question...![]()
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JG Naum a écrit:Cette version :
contient le CD dont parle Yijing....
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Gort'h a écrit:Juste pour rebondir sur les termes terrifiants et tragique deux albums absolument fabuleux du groupe franco/autrichien Elend:
-Winds devouring men
-World in their scream
C'est une formation neo-classique avec des influences Dead Can Dance.
Mais d'une noirceur abyssal.Flippant...
Gort'h a écrit:En fait je voulais parler de Sunwar the dead et non de Winds Devouring Men.![]()
Ce dernier est bien plus apaisé que les deux qui suivent.
Donc +1 avec toi Le Dom.
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