ohl a écrit:Non, les modes, c'est le signal. C'est juste que quelquefois, certains de ces modes sont trop résonnants (pas assez amortis) et là on peut avoir un problème de qualité du grave.
Ohl soutient simplement que dans une pièce close par des parois rigides les modes sont inévitables, et que par conséquent il faille faire avec. Cela me parait pertinent; le grave que l'on entend dans une pièce de taille raisonnable est toujours la superposition du signal direct et d'une dizaine (minimum) de réflexions. Il suffit de se rappeler qu'à 50Hz, une période fait 20ms soit 7mètres de long, et l'enceinte qui le produit n'est pas directive. Le signal direct n'"existe" donc pas pour l'auditeur, il est "pollué" par de multiples réflexions dès sa première période nécessaire à son intégration par le système perceptif.
Je crois (j'espère ?) qu'un consensus pourrait se faire lorsqu'on parlera de critère de qualité. Même si le placement de multiples subs permet d'obtenir une courbe de réponse relativement plate grâce au nivellement des excitations des modes, il faudra bien que l'amortissement global soit suffisant pour pouvoir parler de haute fidélité. A ce sujet les figures 2 et 3 du lien cité sont encore assez mystérieuses pour moi et devraient susciter l'intérêt (et je n'ai pas le courage de m'attaquer a ce papier en détails ).
Enfin il est certain que le tâcle (très rigolo tant qu'on n'en est pas la cible) n'est pas la bonne méthode pour profiter de la compétence de chacun, et je ne pense pas que qui que ce soit ici puisse se permettre d'ignorer celle d'ohl.