Bonsoir,
Suite au souhait d'indication de notre version préférée de chacun des Nocturnes, cette comparaison demandant beaucoup de temps et de concentration, je n'avais pas envisagé de me lancer (en tout cas tout de suite) dans ce type de comparatif.
Cependant, comme il est en ce moment conseillé de rester au frais pendant les premières chaleurs estivales et ayant récupéré un cd sur lequel est enregistré le nocturne n°7 op. 27 n°1 interprété par le pianiste Luis Fernando Pérez, l'ayant écouté, je suis parti à la recherche d'autres versions.
Après les avoir toutes écoutées, j'avais rédigé un post comportant plusieurs indications telles les labels, années d'enregistrements et durées respectives. Malheureusement le message s'est volatilisé lors de l'envoi matinal.
Je vais cependant quand même donner, non pas ma version préférée, mais celle que je conserverais si je ne devais n'en avoir qu'une seule. Puis, celles qui viendraient la rejoindre si d'autres étaient permises.
Les versions écoutées : L-F Peréz, V. Perlemuter, C. Arrau, M. Pollini, A. Rubinstein, S. François, V. Horowitz, A. Ciccolini, F-R Duchâble.
Parmi les quelques 33 tours que j'ai conservés, deux comportent un ou des Nocturnes de Chopin. Ceux de Rachmaninov (enregistrement des années 1920/1930)et de V. Horowitz. Toutefois, pas celui faisant l'objet de cette écoute.
Donc, si je ne devais conserver qu'une seule version, je choisirais celle de M. Pollini. Ensuite, au fil d'augmentations permises d'autres versions: A. Rubinstein. Puis dans un ordre qu'il m'est très difficile d'établir, S. François/ V. Horowitz/V. Perlemuter/. Puis, C. Arrau, F-R Duchâble, A. Ciccolini et L-F Peréz.
Cette dernière version étant la seule, pourtant écoutée en premier et ensuite en dernier, à m'avoir fait un peu décrocher de l'écoute. Ce n'est pourtant pas la plus longue, puisque celle d'A. Rubinstein ne dure que cinq secondes de moins et que celle de S. François est plus longue de douze.
Voici donc le résultat d'une écoute forcément subjective mais qui vu mon affection particulière pour des raisons personnelles à l'égard de deux des pianistes écoutés (A. Rubinstein et F-R Duchâble) a tenté d'en faire abstraction.
Comme ni l'un ni l'autre est placé en premier, il semble que j'y sois parvenu.
Enfin, n'ayant pas encore la version de N. Freire que j'ai par contre eu l'occasion d'écouter deux fois puisque j'avais enregistré la récente - Tribune des critiques de disques - sur France Musique réservée aux intégrales des Nocturnes de Chopin.
Si le vote du public l'avait placée en tête devant les versions de M. Pollini et A. Rubinstein, je l'aurais personnellement placée en troisième position, après ces deux dernières.
Rappelant qu'en cette occasion, ni les versions de C. Arrau et de S. François n'étaient en lice.
L'heure approchant, il va bientôt être temps de se lancer dans un autre comparatif. Celui des rosés.
Bonne soirée, et, bon été musical.