FDRT a écrit:La fatigue a souvent une origine psychologique (dans des proportions importantes d'ailleurs) ...
La concentration permettant de mieux entendre et/ou discerner les sons. La capacité à se concentrer est elle aussi trés influencée par les phénomènes psychologiques....
Mais quand on veut être de mauvaise foi ...
Pour quelqu'un qui lance un sujet soit-disant ouvert, tu semble déjà avoir beaucoup d'idées préconçues sur le sujet !
Tu n'apportes pas d'argument précis à tes affirmations qui élimine d'emblée la possibilité de recours à l'évaluation par les sens.
L'origine de la fatigue m'importe peu à ce stade, et pour ma part, elle serait plus physique que psychologique. L'essentiel est que ni la fatigue, ni la psychologie ne viennent fausser les évaluations.
Je conçois que la fatigue puisse diminuer certaines perceptions, pas les fausser au point de refuser tout ce que les évaluations par les sens permettent. Parmi elles, nombre sont indéniables, objectives, certaines, et que tu sembles continuer à nier, sous prétexte que la fatigue et la psychologie rendraient inutilisable ces évaluations.
Mais si on n'utilise pas ses évaluations sensitives, ses expertises, plus de musique, disparition d'une quantité infernale et infinie de gestes quotidiens (évaluer par exemple la température du biberon en déposant une goutte de lait chaud sur le dos de sa main, qui est aussi une évaluation objective et efficace, une expertise, sans mesure, mais pertinente). Tu me dis que la psychologie et la fatigue annihilent tous ces aspects ???
question mauvaise foi, je n'en vois pas l'argument, mais plutôt le fait que tu ne tiens aucun compte des arguments fournis (
l'étendue, la permanence, la précision et l'objectivité de nombre d'évaluations faites uniquement par les sens), ni pour argumenter précisément (et pas sur des notions non illustrées) tes propos, ni même pour contrer ou contre argumenter sur les éléments fournis.
Aborder la mauvaise foi, sans autre argument pertinent, n'est pas une manière efficace de gérer un désaccord, ou de faire valoir ses opinions.
Les évaluations par les sens sont la base même de nos actions quotidiennes. Elles sont plus ou moins précises, mais sont d'une variété infinie, parfois très précises (l'oreille est capable d'évaluer des différences de moins de 0,3 dB de niveau !), indispensables, et heureusement objectives pour beaucoup d'entre elles (toutes ne le sont pas). Je ne comprends pas comment on peut nier ce fait.
Avant de mettre un bébé dans l'eau, sans thermomètre, aucune évaluation de température possible ? la température de l'eau, pas de gradation sans appareil de mesure? le choix des laines pour un canevas, expertisées par un chromatographe? l'odeur du choux fleur, impossible sans analyseur de substances ? les sens ne sont pas capables d'évaluations, d'expertise ?
Il y a vraiment un souci chez certains objectivistes qui ne voient la validité que si mesurable et mesurée. Je suis sur que leurs comportements quotidiens démentent cette posture intellectuelle, ils ne pourraient vivre sans l'évaluation efficace par les sens.
Je ne dis pas que la fatigue n'influence pas l'expertise par les sens, je dis qu'elle ne suffit pas à la dénaturer, à l'exclure par principe comme tu sembles vouloir le faire. Ces expertises, ces évaluations précises, je t'en ai donné des exemples à la pelle. Pratiques, efficaces, immédiates. Quelles raisons de les penser comme systématiquement non objectives, irrecevables pour exercer une évaluation de tout phénomène accessible par les sens?
Je dis que les évaluations de systèmes audio peuvent se faire, pour certains critères, par une évaluation par les sens, par les ressentis, et que ni le plaisir ni la fatigue ou les phénomènes psychologiques ne peuvent perturber ces évaluations au point de ne pas pouvoir les prendre en compte, et recevoir certains résultats comme objectifs, tangibles.
Les éléments m'indiquant que l'utilisation de ce process d'évaluation n'est pas possible ne m'ont pas encore été fournis.