Ben, c'est un peu ce que je pensais avoir fait dans ce post en page 2 , non ? C'est pas ça ?
En effet, c’est ainsi qu’il faut procéder, mais avec une évaluation des distances au décimètre près. N’oublions pas qu’en une milliseconde l’onde parcoure déjà 34 cm.
Si je prends mon exemple (en arrrondissant) :
- j'ai 4m en direct du HP au micro/position d'écoute,
- si je "passe par le sol", j'ajoute 75cm (dixit mon décamètre),
- la fréquence ayant 75cm pour demi longueur d'onde est 226 Hz
- donc une onde qui rebondit sur mon plancher et parcours 75cm de plus arrive en opposition de phase parfaite pour 226Hz et annule l'onde directe à cette fréquence...
Plus la différence de marche est importante plus la première interférence destructrice est basse en fréquence, souvent pas observable dans le champ modal. Il faut donc calculer les interférences suivantes.
fo=c/(2∆) pour la première), f1=3c/(2∆), f2=5c/(2∆)... ou ∆ est la différence de marche (Distance parcourue par l’onde réfléchie moins la distance parcourue par l’onde directe) en mètre. Fi étant les fréquences d’interférences destructrices.
Entre deux fréquences, on a une interference en phase avec + 6 dB. Vous avez donc bien compris, la bière du soir ça aide un peu.
D’ailleurs sur votre croquis les réflexions sont mal disposées. Le schéma suivant peut aider à les construire :
Malgré tout, identifier un accident sur la courbe amplitude fréquence est souvent difficile, car les réflexions sont nombreuses et multiples. En pratique, il peut être utile de promener un panneau absorbant mobile et d’observer sont incidence sur la réponse temporelle (et fréquentielle) lors des mesures.
Le tapis saura sans doute pas d'une grande efficacité à 250 Hz mais son incidence sur la réponse temporelle sera réelle, je pense
Bon courage.
Bachi