Notez les Derniers Films Vus (partie III)

[Unjeff]

En même temps Vddan, si ce Kelly est toujours aussi ambitieux dans ses films, il n'est pas surprenant qu'il puisse y avoir de la casse... Je vais regarder ses autres films mais rare sont les David Lynch à faire quasi des sans fautes permanent sans tomber dans la facilité.

[MastaBYD86]

Non mais c'est pas possible vous avez été traumatisés par vos copines . C'est clairement un film à l'eau de rose plein de clichés, limite même parfois film de boule (genre le mythe de l'hôtesse de l'air bombe sescuelle qui te chauffe durant tout le vol et te laisse son numéro à la fin alors que t'as été aussi avenant qu'un gardien de prison, le truc qui t'arrive tous les week-ends quoi ), mais version fille . La critique était bonne, mais ça reste un film pour nanas malgré tout.

C'est assez réducteur quand même, l'évocation des sentiments sur une toile n'est pas uniquement destinée à un public féminin. Effectivement des téléfilms de milieu d'aprés-midi sont clairement ciblés ménagère, mais côté cinoche, les comédies douces et sentimentales ont quand même pris pas mal d'épaisseur. La preuve, maintenant on trouve des réalisateurs masculins de comédies sentimentales, et mêmes des réalisatrices oscarisées sur des films de guerre.

[vddan]

edité!!

[vddan]

En même temps Vddan, si ce Kelly est toujours aussi ambitieux dans ses films, il n'est pas surprenant qu'il puisse y avoir de la casse... Je vais regarder ses autres films mais rare sont les David Lynch à faire quasi des sans fautes permanent sans tomber dans la facilité.

oui ! bien sur

[max zorin]

Paris de Cédric Klapisch, drame, 2008/F, DVD Z2


Je redoutais avec ce film une avalanche de clichés sur Paris, et bien pas du tout, au contraire, Klapisch va plutôt à la source et s’interroge sur l’essence de l’identité parisienne, en dressant une galerie de portraits intimes dont les destins drôles ou tragiques se croisent.
C’est bien filmé, bien monté, Klapisch réussit à capter le flair parisien et le restitue dans de belles images au ton général mélancolique mais jamais pathétique.
Certaines tranches de vie intéressent plus que d’autres, mais globalement, l’attention ne fléchit jamais vraiment.
Ce n’est pas un chef d’oeuvre inoubliable mais en tout cas une très belle déclaration d’amour d’un cinéaste accompli à sa ville.

4/5

J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec ce film, bien que vivant à Paris depuis 10 ans passés, je ne m'y suis pas reconnu du tout . Ca manque clairement de parisiens plus "banals" que des danseurs de cabaret et des profs d'université.

Remarque pertinente, à laquelle je n'adhère qu'à moitié. C'est vrai que Klapisch met souvent en scène les milieux disons plus aisés (en évitant exprès le terme bobo car je n'avais pas l'impression d'en voir dans Paris), mais dans ce film, les classes inférieures et moyennes sont aussi représentées (les ouvriers à Ringis, l'assistante sociale, les vendeurs sur le marché, les immigrés emmerdés dans la paperasse administratives), d'ailleurs, un des aspects marrant du film est justement de les mélanger (les 4 pétasses du milieu de la mode fricottent avec les ouvriers de Ringis). Et puis en plus, de nos jours, qui a encore les moyens de vivre dans Paris-même? Plus grand monde, à part les classes supérieures.

[max zorin]

Hello !

J'ai rattrapé mon retard en regardant DONNIE DARKO.

J'ai beaucoup aimé.

Quelle ambiance incroyable dans ce film. La tension et le malaise ne m'ont pas laché malgré l'apparition régulière du personnage au costume ridicule qui, dans un film moins maitrisé, eut pu davantage susciter la rigolade que l'angoisse
Ce film fait une prouesse scénaristique en réussissant à dérouler une histoire dramatique dont on attend le dénouement avec ferveur, tout en la déclinant en 3 strates très habilement enchevétrées : le social, le psychologique, le fantastique.
Quelle mise en scène créative, quel impact visuel. Je me rappelerai longtemps d'un plan séquence sur fond de Tears for fears qui parcoure l'école des protagonistes du film à vitesse variable pour se finir en pseudo comédie musicale complètement inattendue...

Je l'ai pas encore vu non plus! Je sais pas pourquoi, je n'ai jamais pris en considération ce film, je l'ai pris pour un film d'horreur basic. Je le mets sur ma liste du coup.

[jujulolo]

C'est pas du tout un film d'horreur Donny darko.

[poilau]

Paris de Cédric Klapisch, drame, 2008/F, DVD Z2


Je redoutais avec ce film une avalanche de clichés sur Paris, et bien pas du tout, au contraire, Klapisch va plutôt à la source et s’interroge sur l’essence de l’identité parisienne, en dressant une galerie de portraits intimes dont les destins drôles ou tragiques se croisent.
C’est bien filmé, bien monté, Klapisch réussit à capter le flair parisien et le restitue dans de belles images au ton général mélancolique mais jamais pathétique.
Certaines tranches de vie intéressent plus que d’autres, mais globalement, l’attention ne fléchit jamais vraiment.
Ce n’est pas un chef d’oeuvre inoubliable mais en tout cas une très belle déclaration d’amour d’un cinéaste accompli à sa ville.

4/5

J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec ce film, bien que vivant à Paris depuis 10 ans passés, je ne m'y suis pas reconnu du tout . Ca manque clairement de parisiens plus "banals" que des danseurs de cabaret et des profs d'université.

Remarque pertinente, à laquelle je n'adhère qu'à moitié. C'est vrai que Klapisch met souvent en scène les milieux disons plus aisés (en évitant exprès le terme bobo car je n'avais pas l'impression d'en voir dans Paris), mais dans ce film, les classes inférieures et moyennes sont aussi représentées (les ouvriers à Ringis, l'assistante sociale, les vendeurs sur le marché, les immigrés emmerdés dans la paperasse administratives), d'ailleurs, un des aspects marrant du film est justement de les mélanger (les 4 pétasses du milieu de la mode fricottent avec les ouvriers de Ringis). Et puis en plus, de nos jours, qui a encore les moyens de vivre dans Paris-même? Plus grand monde, à part les classes supérieures.

Justement, il a mis le sans papier ou la caissière de boulangerie pour se donner bonne conscience mais ça tombe encore plus dans le cliché . Il manque tout simplement l'immense cohorte des classes moyennes, encore une fois la grande oubliée des films. Mais bon c'est bien dommage pour un film voulant décrire Paris.

[lag@uffre]

Paris de Cédric Klapisch, drame, 2008/F, DVD Z2


Je redoutais avec ce film une avalanche de clichés sur Paris, et bien pas du tout, au contraire, Klapisch va plutôt à la source et s’interroge sur l’essence de l’identité parisienne, en dressant une galerie de portraits intimes dont les destins drôles ou tragiques se croisent.
C’est bien filmé, bien monté, Klapisch réussit à capter le flair parisien et le restitue dans de belles images au ton général mélancolique mais jamais pathétique.
Certaines tranches de vie intéressent plus que d’autres, mais globalement, l’attention ne fléchit jamais vraiment.
Ce n’est pas un chef d’oeuvre inoubliable mais en tout cas une très belle déclaration d’amour d’un cinéaste accompli à sa ville.

4/5

J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec ce film, bien que vivant à Paris depuis 10 ans passés, je ne m'y suis pas reconnu du tout . Ca manque clairement de parisiens plus "banals" que des danseurs de cabaret et des profs d'université.

Remarque pertinente, à laquelle je n'adhère qu'à moitié. C'est vrai que Klapisch met souvent en scène les milieux disons plus aisés (en évitant exprès le terme bobo car je n'avais pas l'impression d'en voir dans Paris), mais dans ce film, les classes inférieures et moyennes sont aussi représentées (les ouvriers à Ringis, l'assistante sociale, les vendeurs sur le marché, les immigrés emmerdés dans la paperasse administratives), d'ailleurs, un des aspects marrant du film est justement de les mélanger (les 4 pétasses du milieu de la mode fricottent avec les ouvriers de Ringis). Et puis en plus, de nos jours, qui a encore les moyens de vivre dans Paris-même? Plus grand monde, à part les classes supérieures.

Justement, il a mis le sans papier ou la caissière de boulangerie pour se donner bonne conscience mais ça tombe encore plus dans le cliché . Il manque tout simplement l'immense cohorte des classes moyennes, encore une fois la grande oubliée des films. Mais bon c'est bien dommage pour un film voulant décrire Paris.

Oui je l'ai trouvé vraiment très prétentieux, et pas très juste, alors que c'est pourtant sa marque de fabrique habituellement.

[Unjeff]

Hello !

J'ai rattrapé mon retard en regardant DONNIE DARKO.

J'ai beaucoup aimé.

Quelle ambiance incroyable dans ce film. La tension et le malaise ne m'ont pas laché malgré l'apparition régulière du personnage au costume ridicule qui, dans un film moins maitrisé, eut pu davantage susciter la rigolade que l'angoisse
Ce film fait une prouesse scénaristique en réussissant à dérouler une histoire dramatique dont on attend le dénouement avec ferveur, tout en la déclinant en 3 strates très habilement enchevétrées : le social, le psychologique, le fantastique.
Quelle mise en scène créative, quel impact visuel. Je me rappelerai longtemps d'un plan séquence sur fond de Tears for fears qui parcoure l'école des protagonistes du film à vitesse variable pour se finir en pseudo comédie musicale complètement inattendue...

Je l'ai pas encore vu non plus! Je sais pas pourquoi, je n'ai jamais pris en considération ce film, je l'ai pris pour un film d'horreur basic. Je le mets sur ma liste du coup.

Comme le dit jujulolo, ce n'est pas un film d'horreur du tout. C'est du fantastique qui je trouve baigne dans une ambiance à la David Lynch. Je ne sais pas comment exprimer autrement et clairement les choses Bien qu'un peu exigeant, ça reste accessible comme film.

[max zorin]

Moi je trouve que dans l'ensemble, il évite bien les clichés. Et puis l'assistante sociale, elle est quand même pas un personnage accessoire! et si elle appartient pas à la classe moyenne, à laquelle alors?
L'immense cohorte des classes moyennes, elle ne vit pas à Paris, mais dans la banlieue. Justement, il aurait été peu crédible de montrer la vie de salariés moyens à Paris. Les salariés, ils bossent seulement à Paris. Et c'est ce que Klapisch montre dans son film. Enfin bref. Moi je trouve qu'il a trouvé un juste milieu tout-à-fait défendable.

[max zorin]

Un barrage contre le pacifique de Rithy Panh, drame, 2009/France, DVD Z2

Dans l’Indochine des années 30, une francaise tente d’exploiter une rizière mais la concession qu’on lui a cédé, régulièrement innondée par l’eau salée du Pacifique, est inutilisable.
Cette adaptation de Marguerite Duras restitue magnifiquement l’atmosphère coloniale mais souffre de nombreuses longueurs, à cause du récit qui fait du sur-place. Deplus, les personnages très artificiels n’inspirent aucune sympathie et on se moque un peu de leur destin. On rentre jamais vraiment dans le film. Une déception, je m’attendais à mieux.

2/5

[vddan]

Vaut mieux revoir L'AMANT de JJ Annaud.......un très beau film !!

[max zorin]

Oui, et d'ailleurs, dans une certaine mesure, Un barrage contre le Pacifique en copie certains éléments, comme la relation amoureuse entre le jeune chinois riche et la jeune demoiselle.

[vddan]

Exact ,c'est pour cela que je ne l'ais pas loué.....et en plus Isabelle Huppert me tape sur les nerfs !!