Themisto a écrit:Le précédent test est sans intérêt (pour le deuxième). Il faut un nombre significatif de tests dans des condition rigoureuses pour commencer à élaborer un théorie telle que "si un test réussit dans une condition, et ne réussit plus si cette unique condition est modifiée, alors cette unique condition est la clé de la réussite du test".
Mon opinion, sur le cas précis du test cité par syber, est contenu dans mon message précédent.
Je n'imagine pas la disparition totale de tout élément différenciant (le 2° test n'a pu commencer faute du moindre repère) si l'unique condition supprimée qui a permis une réussite ABX n'est pas à l'origine de cette réussite. Cela mérite peut-être vérification, pour border les procédures, mais pas en nombre tel d'expérimentations de vérification que l'information doivent être traitée comme une statistique.
La double pesée exprime le même process scientifique.
La balance est sensible, mais possiblement fausse (on n'en sait rien).
On ne tient pas compte du poids indiqué par la balance, mais on fait une 2° pesée en remplaçant l'objet à peser par des poids dûment étalonnés, en cherchant la même indication de balance qu'à la 1° pesée. Et on a un poids exact de l'objet grâce à la somme des poids étalonnés mis en oeuvre.
Ici, on repère des différences, de manière indiscutable (14/15 essais réussis). On supprime l'unique critère supposé différenciant, et on remarque que la différenciation n'a plus de support, aucun.
Pas besoin d'études statistiques, le process scientifique valide le rôle du critère mentionné dans la différenciation.
On peut blinder la démonstration en réintroduisant le critère enlevé en 3° test à la suite des autres, et voir si la différenciation est à nouveau possible et indiscutable.
On peut faire des manips de vérification, pour border la procédure, mais si aucune invalidation n'est trouvable, la conclusion est bonne. Et là, en cas de réussite, on peut graver dans le marbre, sauf à mettre en doute la sincérité des testeurs.
C'est en tout cas comme ça que je vois la chose.