saveriancouty a écrit:Il faut être d'autant plus prudent que la procédure ABX (qui, je le répète, est intéressante et qu'il faut poursuivre) appliquée à l'audio n'a, semble t-il, généré que des résultats négatifs (sauf cas particuliers d'appareils défectueux).
Pourquoi défectueux ?
Un appareil ayant un rapport signal/bruit qui permet d'entendre du souffle dans les passages pianissimo sur des enceintes dont l'efficacité est égale ou supérieure à 100 dB n'est pas défectueux : il a juste un rapport signal/bruit moins bon que celui d'autres appareils. Et ce défaut ne sera pas forcément audible sur une paire d'enceintes faisant 86 dB d'efficacité.
A partir de quel rapport signal/bruit une électronique fait elle entendre du souffle sur une paire d'enceintes HR ? Une chose certaine, il sera différent pour une paire d'enceintes de BR.
On pourrait donc lire les choses autrement : l'ABX peut permettre de reconnaître un appareil dont les performances sont telles qu'il a des défauts audibles dans un contexte donné : ce contexte étant une comparaison avec d'autres appareils qui ont, eux, des performances qui font que leurs défauts sont inaudibles.
Car si aucun appareil n'est parfait, nombreux, très nombreux même, sont ceux qui ont des performances qui placent leur défaut à un niveau qui n'est pas audible par un être humain en toutes circonstances.