moeb a écrit:D'accord avec toi Boris, pas de polémique, respectons les notes de chacuns à partir du moment ou elles sont argumentées...Comme le dit JB, c'est la moyenne qui compte, le consensus.
Maintenant, je comprend corsario : un 4.3 pour un disque qui n'a que de tres bonnes notes, c'est l'assurance de le voir relégué loin dans le classement...alors que c'est un excellent disque qui mérite plus de "lisibilité". La, l'ecart des notes est un poil grand
...mébon....
euh... je n'ai (encore) rien dit moi pour le Lewis à 4.3
(c'est pour le Rubinstein à 4.5 que j'ai râlé.)
Donc attends un peu, avant de dire que tu comprends ma réaction (ou alors j'ai pensé très fort)
En attendant c'est le Gould 1981 (Variations Goldberg) à 4.7 qui me désole.
Je l'avais écouté bien sûr quand j'avais fait toutes mes écoutes de piano. Il a des qualités qui peuvent frapper au premier abord (précision de la spatialisation) mais c'est l'exemple type de la fausse bonne surprise : pendant l'aria on y croit, on se dit "Ah.... pas mal". Mais dès la 1ère variation (et pire à la 4ème), on se réveille : ces timbres rétrécis, argh, ça fait froid dans le dos. Si vous avez aimez le Gould 1981, écoutez (pour la prise de son en tout cas) le Andras Schiff 1983 chez DECCA et mieux encore le Ito Ema de chez MA recordings. Même le Murray Perahia chez Sony (2000), un peu plus flou, est tellement plus confortable dans les timbres que le Gould. Quand on passe du Ito Ema au Gould on a l'impression de passer d'un piano à un.... clavecin
Donc pour moi je l'ai viré le Gould (même pas noté) : pourquoi s'encombrer avec des enregistrements imparfaits quand il y en a tant qui sont presque parfaits ?