Paull a écrit:Lagrangesonore a écrit:Les mesures ne sont pas toujours en corrélation avec les appréciations d'écoutes, c'est pour ça que les amplis à tube existent encore... Dans les cas qui nous intéressent, les sceptiques d'un camp ou de l'autre trouveraient des écarts entre 2 courbes identiques! (c'est du vécu)
Bonjour Il y a une corrélation forte entre les mesures et les écoutes lorsque ces dernières sont faites en aveugle. Et d'autre part, rien ne dit qu'un défaut 'objectif' (comme: un peu moins ou un peu plus de grave, un chouïa de distorsion, par ex.) ne puisse se transformer en qualité subjective, comme le montre ton exemple.
Je quote ce post qui semble indiquer que si
4 critères mesurés sont identiques d'une configuration à une autre, le son sera le même. Ou que si le son n'est pas le même, ces critères diffèreront à la mesure.
Mesurons donc le BMC selon diverses positions du potar!
Denis31 a écrit:Paull a écrit:Dans les 2 colones centrales, il y a les résultats de mesure d'un lecteur CD Yamaha et un lecteur DVD Philips. Les résultats sont très proches ce qui tend à montrer qu'il doit être très difficile de les distinguer à l'écoute.
On peut imaginer que les résultats sont très proches sur un certain nombre de critères mesurés, mais pas obligatoirement sur la totalité des critères d'écoute. Et on n epeut donc pas déduire de cela qu'il doit être très difficile de les distinguer l'écoute.
Mais ce point a très certainement été débattu ailleurs.
Ça vaut quand même la peine d'y revenir.
Ces mesures (IMD, SNR, THD, réponse en fréquence) ne tombent pas du ciel, elles découlent de la théorie du traitement du signal.
Les deux premières (intermodulation, rapport signal/bruit) permettent de savoir si le système mesuré se rapproche plus ou moins d'un système dit "linéaire".
Les deux autres (Distorsion harmonique, réponse en fréquence) caractérisent le système linéaire.
Sachant qu'un système linéaire qui ne produirait pas de distorsion harmonique et aurait une réponse en fréquence plate sur toute la bande est tout simplement la fonction Identité à un rapport mutiplicatif près. C'est à dire un système qui ne déforme pas DU TOUT le signal.
Autrement dit
quand les quatre mesures ci-dessus sont excellentes, cela veut dire qu'on a affaire à un système proche du "neutre" absolu. Il n'est donc pas si étonnant que cela qu'on ne puisse pas distinguer à l'écoute ce genre de systèmes
Denis, je t'ai peut-être fait dire quelque chose que tu n'as pas dit! Infirme mon commentaire si besoin!
En fait il faut que les quatre critères mesurés soient
excellents, pas nécessairement
identiques.
Par exemple (volontairement exagéré): si deux amplis produisent chacun 10% de distorsion, leur sonorité peut être radicalement différente en fonction de la répartition spectrale des harmoniques en question. Par contre si ils en produisent l'un 0,001% et l'autre 0,01%, ils auront la même "sonorité" neutre, au moins sur ce plan.
Bob Cordell a fabriqué un amplificateur à transistors qui avait la même "sonorité" qu'une référence à tubes: simplement en rendant identique le dégradé des harmoniques.
Ces facteurs mesurés sont en fait beaucoup plus complexes qu'une seule valeur affichée. Par exemple dans certains cas, une courbe de réponse peut différer en fonction de l'enceinte à laquelle l'ampli est raccordé, alors que la courbe de réponse sur résistance de 8Ohms (celle affichée dans un magazine) sera bien plate.