Je reconnais être relativement déconcerté par ces affirmations un peu péremptoires et presque contradictoires, qui en tout cas qui laissent sur sa faim.
Dire d'un coté par exemple :
Dans ce contexte les évaluations de différences sont pratiques courantes, puisqu'il est recommandé d'avoir au moins un groupe témoin (placebo ou traitement de référence) pour savoir sil existe une différence significative sur la question ciblée posée. Dans ce cadre la méthodologie adoptée dépend du contexte. Il n'y a aucune raison de procéder autrement pour évaluer un critère de perception auditive. L'étude de sons provenant d'un système électro-acoustique se fait bien dans ce cadre. Que je sache les études en ORL ou en neurophysiologie utilisent beaucoup des stimuli produit par des appareils électronique et transmis par des enceintes ou des casques.
et de l'autre :
Nous sommes en présence de phénomènes dont la perception est variable. Effectivement, si elle ne l'était pas un seul test ABX serait suffisant, mais dans ce cas tout le monde devrait entendre la même chose. malheureusement surdité et hypoacousie, cela existe, sans compter de nombreuses particularités neurologiques. Je l'ai dit au début de mes interventions je n'ai pas lu tout le post et j'interviens tard. Mais je veux simplement faire comprendre que l'homme n'est pas aussi cartésien qu'on le dit. Je dis toujours qu'en biologie 2+2 ne fait pas toujours 4, mais parfois 0, 1, 2, 3, 4, et parfois plus. mais en moyenne et avec un intervalle de confiance de tant, c'est égal à quatre. Vous devez tenir compte de la subjectivité de votre évaluateur.
laisse entrendre que la validité d'une étude en aveugle des différences ressenties serait admise (on n'en attendait pas moins d'un praticien mais il fallait le rappeler), mais que l'ABX audio tel que pratiqué serait invalide faute de prise en compte, par exemple, du paramètre de subjectivité.
Sur ce point précis et pour nuancer Ohl, peut être un peu abrupt sur cette observation (désolé oh mon bon maître, c'est pour la cause * ), la subjectivité de l'auditeur n'est, il me semble, nullement ignorée mais traitée statistiquement. S'il identifie 14 fois/15 tentatives consécutives A et/ou B, la chance qu'il ait répondu par hasard est très faible (mais non nulle, on est d'accord). Un fil HCFR dont j'ai perdu la référence évaluait les aspects purement statistiques. Les ABX audio s'efforcent aussi, avec peut être plus ou moins de bonheur, de traiter les autres paramètres identifiés. Est ce bien fait ? Est ce suffisant ? Je n'en sais rien mais ça m'intéresse carrément et c'est ce qui est au coeur de ce fil.
Par parenthèse, bien sur que j'ai simplifié la question de la recherche des effets secondaires en phase II, d'une part parce que ce n'est pas mon métier (même si j'ai eu à travailler sur la responsabilité d'un labo au regard de la Loi huriet) ; d'autre part parce c'est un forum et non une conférence sur cette question ; mais aussi parce que ce que je voulais surtout dire que L'ABX audio ne s'attache qu'à la validation d'un évènement constaté et jugé significatif par celui qui va être testé, ce qui est - justement - bien moins complexe qu'une étude de phase II. J'imaginais qu'on pouvait préjuger que les contraintes méthodologiques serait moindres du fait de la simplicité de la problématique Je me trompe sans doute mais alors, concrètement, qu'est ce qu'il faudrait faire pour mette utilement en oeuvre un ABX audio et pourquoi les ABX audio publiés n'apprennent rien d'utile ?
(*)
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pour ceux qui sont persuadé qu'il y a une croisade, des croisés, des fidèles et des infidèles, il ne s'agit que d'un modeste trait d'humour tendance auto-dérision.