corsario a écrit:Robert64 a écrit:corsario a écrit:Et encore une fois le tout n'est pas de l'entendre, mais à quel volume on l'entend... (l'entend-on assez fort par rapport à une audition idéale ?)
Dans ce cas là ce n'est pas un audiogramme qu'il faut faire : l'audiogramme classique ne donne que le seuil d'audition (audition liminaire) . Pour la tenue en niveau et les problèmes de non linéarité (recrutement) ,il y a d'autres tests .
Si, je parlais bien de seuil :
si tu mets 10 personnes dans une pièces et que tu leur demandes si elles entendent le sifflement du transfo de ta télé. Si elles te disent toutes oui, tu ne sais pas pour autant si elles ont une audition normale ou pas, ni s'il y a des personnes qui l'entendent limite, d'autres qui l'entendent beaucoup, etc...
Un audiogramme répond à cette question. S'il est bien calibré, tu sauras pour chacune des 10 personnes si elle entend ton 15 kHz à +10 dB au dessus du 0 (excellent), à +20 (ça va) ou s'il lui faut +30 pour l'entendre (bof).
D'accord avec ça . J'ai voulu indiquer que pas mal d'affections de l'audition s'accompagnent aussi de phénomènes de non linéarité qui font que l'écart entre le seuil d'audition et le maximum supportable devient très faible . Pour ces personnes, on ne peut pas compenser la perte d'audition par un relèvement de niveau et elles sont presque impossibles à appareiller. En audiométrie ,cette pathologie est le "recrutement".Cette joyeuseté accompagne souvent les pathologies liées à des traumatismes sonores .
A noter que certaines personnes peuvent avoir un audiogramme pratiquement normal et très mal entendre à cause de ce phénomène.
Une remarque : en audiométrie clinique ,les audiogrammes se pratiquent en dB A (courbe pondérée) pas en Spl .