Lucus a écrit:TuanJ13 a écrit:Lucus a écrit:Salut Gilles
comment evaluerais tu les differences avec le DP67 d'Accuphase ? L'apport est il flagrand ? sur quelle domaine ?
Merci
Ensuite j'ai trouvé qu'il y avait comme une sorte d'atténuation dans le haut du spectre (parfois arrangeantes) qui provoquait une insuffisance à rendre bien compte de la richesse, de la diversité et de la couleur des instruments tels que les charlestons, cymbales, guitares (notamment sur le toucher et les harmoniques), vents, cuivres... Les chuintantes et sifflantes, qui pour le coup n'étaient pas accentuées particulièrement, présentaient elles-aussi des constantes d'écoute.
!
Bon, ben si tu trouve que le DP67 attenue le haut du spectre par rapport au BMC-2, alors ce DAC n'est pas pour moi, car je trouve justement que le seul défaut du DP67 et d'avoir des aigües un peu "sales" et un peu trop présents (chuintement, applaudissements,etc...) avec un connotation trop numérique (j'exagère, mais bon, c'est pour faire comprendre). Je recherche un coté plus vrai, plus humain, moins mécanique dans les aigües
Je comprends ce que tu as ressenti à son écoute.
un aigu sale est un aigu incomplet spectralement (qui manque d'harmonique en quelque sorte).
Je le situe plus par le fait d'un haut médium trop présent précisément par le fait d'un manque d'extension de l'aigu.
C'est aussi ce que je soulignais sur les chuintantes ou sifflantes. Leur caractère constant, c'est précisemment un manque d'extension (subjectif) vers l'aigu et de richesse de la sonorité.
C'est comme un "aliasing" sonore. Moins tu disposes de teintes et de dégradés et d'espace pour les appliquer, plus le contour sera visible.
C'est pas parce que tu disposes d'une bande passante large subjectivement que ton appareil aura un rendu qui tire vers l'aigu.
Le BMC-2 n'a pas cette connotation numérique et systématique et le côté mécanique dans les aigus encore moins.