LCD 31 a écrit:Pio2001 a écrit:Si tu as des infos techniques sur leur réjection de jitter, je suis preneur. Je sais qu'à un moment, cela était apparu comme tel, mais dans un contexte voisin des coupelles à Tchoum.
pas plus que celles qui sont spécifiées sur la datasheet d'un AD1896 par exemple ...
Vu.
L'ASRC a sa réjection de jitter propre, exactement comme n'importe quel DAC, puisqu'il lui faut lire les données qui lui arrivent en entrée et éventuellement regénérer une horloge esclave de l'horloge entrante.
Mais c'est de la tambouille interne. Cela n'a aucun intérêt pour l'utilisateur final. Ce que voit l'utilisateur, c'est une source avec un certain jitter. Il l'envoie dans l'ASCR. Celui-ci fait son possible pour rejeter un maximum de ce jitter avant de générer le nouveau signal. Le fait qu'il soit asynchrone signifie que le jitter entrant est codé comme faisant partie du nouveau signal, d'où la nécessité d'en rejeter le maximum. Le nouveau signal est généré, légèrement dégradé par rapport à l'original en théorie parce qu'il n'est pas possible de rejeter 100 % du jitter entrant.
Ensuite, l'utilisateur utilise cela comme une nouvelle source pour son DAC, avec de nouveau du jitter, que le DAC va à son tour devoir rejeter.
Sachant que la majorité du jitter est dûe au câble, dans une configuration en éléments séparés "drive + antijitter + dac", on double les problèmes par rapport à un simple drive + dac.
Avec un système drive + DAC, on a le drive et son jitter propre. On ajoute le jitter du câble. Et le DAC nettoie tout ça.
Avec un système drive + ASRC + DAC en éléments séparés, on a le drive et son jitter propre. On ajoute le jitter du câble. L'ASRC nettoie tout ça, et fige le résidu de façon permanente dans les données. Ensuite, on a le jitter propre de l'ASRC. On rajoute le jitter du deuxième câble. Et le DAC nettoie cette dernière somme, mais pas le résidu précédent.
Au final, en ajoutant un ASRC sur le trajet du signal, on se retrouve avec deux résidus de jitter au lieu d'un. Sans compter l'ajout de bruit de quantification si on travaille en 16 bits, et l'aliasing si on fait de l'ASRC depuis une fréquence d'échantillonnage donnée vers une fréquence identique (ABXé avec Emmanuel Piat sur le software reclock, qui fait de l'ASRC).